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Top 10 : Flocages approximatifs

Par Maxime Delcourt
5 minutes
Top 10 : Flocages approximatifs

Plus courantes qu’on ne le croît, les erreurs de flocage touchent aussi bien les stars du foot que les clubs ou les joueurs de seconde zone. Ce top 10 a donc au moins le mérite de remettre tout le monde sur un pied d’égalité, de Beckham au Téfécé.

Ole Gunnar Solskjær

Il y a des cas où l’on peut presque comprendre les erreurs d’intendance. Il faut bien avouer, par exemple, qu’Ole Gunnar Solskjær présente quelques difficultés d’orthographe : y a-t-il un tiret entre Ole et Gunnar ? Et le deuxième « S » de son nom, il se met où exactement ? En 2002, l’intendant de Man U aurait dû lui aussi se poser cette question avant de lui filer un maillot floqué « Solksjær » . Lorsque le joueur en question a permis à ton équipe de remporter la Ligue des champions trois ans plus tôt, ça le fait moyen.

David Beckham

On peut être une star montante du ballon rond, avoir marqué un but du milieu de terrain face à Wimbledon quelques mois plus tôt, avoir été nommé PFA Young Player Of The Year au début de l’été, se faire surnommer le « Spice Boy » et ne pas être à l’abri des erreurs de flocage. David Beckham en a fait l’amère expérience le 3 août 1997 lors d’un Charity Shield opposant Manchester United à Chelsea. Si les Red Devils se sont finalement imposés aux tirs au but, l’Anglais, entré à la 72e minute, se souvient sans doute encore de son maillot floqué « Beckam » . Le connaissant, on est même prêt à parier qu’il l’a conservé. Sait-on jamais : il peut avoir une belle valeur marchande en cas de banqueroute.

Sofiane Feghouli

Avant d’être le feu follet du milieu de terrain valencien, Sofiane Feghouli a galéré. Arrivé en 2010 en Espagne, l’Algérien peine à s’imposer face à Juan Mata et les indétrônables Albelda et Banega. Par chance, le mercato arrive et l’UD Almería le veut en prêt. Feghouli y voit l’occasion de se faire un nom en Espagne et, ni une ni deux, saisit sa chance. Le problème, c’est que s’il fait parler de lui, c’est sous un autre nom : les dirigeants ayant eu la bonne idée de le présenter à la presse avec un maillot floqué « Feghonli » … Nul doute que l’ancien Grenoblois a connu meilleures premières fois.

Toulouse

En Ligue 1, le TFC a lui aussi connu ce genre de mésaventures. C’était à l’été 2013, face à Bastia et certains joueurs toulousains arboraient un maillot à faire rougir de rage Triangle Interim, sponsor officiel des Violets. Et pour cause, le logo de l’agence d’intérim était absent de quelques tuniques du TFC. Forcément, ça la fout mal. D’autant que la majorité des médias spécialisés relaient l’affaire. Malgré tout, la polémique finit par se tasser, Olivier Sadran s’excuse, le club et le sponsor se réconcilient rapidement et tout rentre dans l’ordre. Après tout, qui regarde encore les matchs de Toulouse ?

Crystal Palace

Parfois, ce ne sont pas les joueurs qui font les frais des largesses de l’intendance, mais les clubs. Et c’est peut-être encore pire. Crystal Palace peut en témoigner. En 2004, alors que l’équipe vient d’être promue en Premier League, les joueurs, tout fiers de pouvoir arborer leur nouveau maillot sur les pelouses de première division, remarquent une erreur : un « H » s’est incrusté sur le logo du club, désormais renommé « Chrystal Palace » . Forcément, l’erreur fait jaser. Mais les supporters anglais vont prouver qu’ils ont de l’autodérision en créant dans la foulée un chant éphémère inspiré de cette histoire : « There’s only one H in Palace » Ah, l’humour british

Tomasz Kuszczak

Décidément, Manchester United est un habitué des flocages ratés. Ou alors, ils sous-traitent avec la pire société de Chine. Quoi qu’il en soit, ce sont les joueurs qui en font les frais. À l’image d’Anderson qui, en 2012, entre en seconde mi-temps sur la pelouse d’Everton avec « Andesron » dans son dos. À l’image également de John O’Shea, dont le patronyme a été transformé en S’hea. À l’image enfin de Tomasz Kuszczak en 2006. Tout juste débarqué de West Bromwich Albion, où il était remplaçant, le Polonais ne fait pas le fier en arrivant sur la pelouse en étant renommé « Zusczczak » . D’autant que ça n’a pas même pas servi à distraire Crewe, qui tient en échec Manchester United jusqu’à la 119e minute ce soir-là.

Chancel Mbemba

C’est la dernière erreur révélée. Le 25 octobre dernier, lors du derby opposant Newcastle à Sunderland, le défenseur Chancel Mbemba entre sur le terrain avec un flocage approximatif sur son maillot. Difficile de savoir si ce manque de respect vis-à-vis de son nom de famille a perturbé le désormais « Mbmemba » , mais ce que l’on sait, en revanche, c’est que les Magpies en ont pris trois ce soir-là. Sans doute une façon pour le destin de punir une équipe qui, ces dernières années, a accumulé ce genre de bourdes. Jean-Alain Boumsong (renommé « Boumsogn » en 2005 face à Liverpool) et Peter Lovenkrands (élu homme du match en 2008 sur la pelouse de West Bromwich sous le nom « Lovenkradns » ) s’en souviennent probablement encore.

Ronny Rodelin

Dans le football plus qu’ailleurs, il faut parfois du temps pour se faire un nom. En février 2015, c’est sans doute ce qu’a dû se dire Ronny Rodelin. À peine arrivée au Royal Mouscron-Péruwelz, l’ancien Lillois voit ainsi son maillot floqué du nom « Rondelin » . Pas rancunier, l’attaquant s’en expliquera après le match : « Ça arrive, je ne vais pas en faire tout un drame. Ce n’est pas grave du tout, ce sera corrigé au prochain match ! »

Gerard Deulofeu

Bien connu des adeptes de Football Manager, Gerard Deulofeu n’est jamais parvenu à confirmer les espoirs placés en lui en Espagne (FC Barcelone, FC Séville), alors que l’Angleterre et Everton lui sont un peu plus accueillants. Pourtant, Gerard n’avait pas reçu le meilleur accueil possible. En témoigne ce fameux maillot floqué « Deufoleu » et vendu dans les différentes boutiques officielles du club. Et si les Toffees avaient simplement tenté de lancer un collector ?

Olympique de Marseille

C’est dommage parce que l’intention était belle. Après tout, quoi de mieux que de faire appel à Akhenaton pour poétiser le troisième maillot du club de sa ville ? A priori, rien. Le problème est que ce fameux jersey de la saison 2012/2013 comporte une faute : « Et nos cœurs sont oranges, comme au couchant sont les flots » . « Orange » étant ici un nom utilisé comme adjectif, il est censé rester invariable. Le « S » , qui ne figurait pas sur les prototypes, selon Emmanuelle Gaye, porte-parole d’Adidas, est donc en trop. N’est pas Bernard Pivot qui veut !

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