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Rennes prend la route du Stade de France

Alexandre Pauwels
Rennes prend la route du Stade de France

Très motivés et poussés par un stade archiplein, les Rennais ont réalisé deux belles entames pour abattre Montpellier et décrocher un billet pour la finale de Coupe de la Ligue (2-0). De quoi faire oublier un sale début d'année 2013.

Rennes/Montpellier: 2-0Buts : Féret et Erding

La Coupe de la Ligue, objectif majeur du Stade rennais cette saison. Pour la demie face à Montpellier, les places ont été bradées pour blinder le Stade de la route de Lorient, et Pitroipa a été rappelé expressément de sa préparation pour la CAN. Côté montpelliérain, on n’en a pas fait autant pour Belhanda, tandis que les blessures de certains cadres (Aït Fana, Bocaly, Stambouli et Estrada) privent René Girard de son onze idéal. Au final, fallait mieux négocier les entames : sur les deux débuts de période, les Héraultais ont ainsi encaissé deux buts, pliant face à la motivation des Bretons. Ces derniers font mieux que faire oublier leur élimination en Coupe de France ou leur récent revers face à Bordeaux, et accrochent une finale tant espérée. Pour aller à Saint-Denis, disputer un titre qui les fuit depuis plus de quarante ans.

Enorme premier quart d’heure rennais

Boostés par l’enjeu et un stade bouillant, les Rennais réalisent un départ canon : ultra-motivés et impeccables dans l’engagement, ils prennent directement leurs adversaires à la gorge, et ne tardent pas à se procurer des occasions. Constamment cherché sur les centres et utilisé en appui, Erding remise pour Féret à l’entrée de la surface, et permet à son coéquipier d’embarquer Hilton pour aller battre Pionnier (1-0, 7e). Les Montpelliérains n’y sont absolument pas, et ne relèveront la tête qu’après un premier quart d’heure à sens unique. À partir de quoi, le duo Cabella-Charbonnier contrarie la défense rennaise, ce qui n’a pour seule conséquence, cela dit, de faire briller Costil. Le portier breton sort ainsi trois parades déterminantes sur les deux hommes, dont une volée de l’ancien Angevin, détournée sur son poteau. Après ces cinq grosses minutes héraultaises, le match s’équilibre. Mais dans ce contexte, ce sont une nouvelle fois les locaux qui apparaissent plus incisifs, notamment grâce au duo Féret-Alessandrini, que les Pailladins ont bien du mal à contenir.

Erding tue le match d’entrée

À la reprise, l’équilibre dans le jeu est tout aussi visible qu’en fin de première période. On serait même tenté de dire que Montpellier domine légèrement. Mais les petites erreurs et imprécisions polluent toujours le jeu des champions de France 2012. Et suite à une perte de balle au milieu de terrain, Pitroipa amorce le contre et lance Erding dans la profondeur, lequel résiste à la sortie de Pionnier avant de pousser le ballon au fond (2-0, 51e). Comme quoi, le Burkinabé a bien fait de prendre l’avion. Pris à froid, Montpellier n’a pas d’autre solution que de se découvrir. Mais comme on peut s’en douter, Rennes décide de jouer plus bas pour assurer le coup. De quoi rendre la mission des visiteurs impossible, d’autant qu’ils demeurent peu inspirés (surtout après la sortie contestable de Cabella). Seul Hilton et sa reprise manquée sur un corner feront trembler la défense bretonne. Les minutes filent mais les Pailladins ne réagissent pas. Rennes atteint donc brillamment son objectif, et ira défier Saint-Étienne le 20 avril prochain au Stade de France. Et la Coupe de la Ligue connaîtra, cette saison, un vainqueur inédit.

Alexandre Pauwels

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