S’abonner au mag
  • Premier League
  • J4
  • Man. United-Man. City

Raheem enfin prophète ?

Par Romuald Gadegbeku
3 minutes
Raheem enfin prophète ?

Après avoir passé un été aussi galère que sa saison 2015-2016, Raheem Sterling semble renaître sous la tutelle de Pep Guardiola. Le Catalan aurait-il trouvé la solution de l'énigme du foot anglais ? S'il est trop tôt pour l'affirmer, les supporters de Manchester City, eux, prennent leur pied, en espérant s'éclater un peu plus ce samedi, à 13h30.

L’avantage avec Snapchat quand on est joueur de foot professionnel, c’est qu’on peut s’adonner tranquillement à son amour du n’importe quoi. Joueur d’instinct, Raheem Sterling prend l’Angleterre à contre-pied quelques heures après l’humiliante défaite face à l’Islande (1-2) lors de l’Euro 2016. Aidé par ses potes cameramen amateurs, le gamin enfile son plus beau costume de Bernard de La Villardière et présente ses différents bolides fluorescents, son cinéma à domicile et ses lavabos incrustés de diamant sur le réseau social au petit fantôme. Pour ne rien gâcher, Sterling porte un polo des Three Lions et agrémente sa vidéo d’un délicieux « my team is winning » . Un plan de com’ un brin maladroit quand on sait que la grande majorité des supporters anglais étaient prêts à mettre la main à la poche via le site de crowdfunding « JustGiving » pour rapatrier leur tête de Turc en pleine compétition. Ça, c’est l’histoire de Raheem Sterling. Un gamin précoce, mais un homme immature, qui a passé sa vie à briser les reins, mais aussi à diviser l’opinion. Jusqu’à ce que Pep Guardiola ne s’en mêle.

L’appel de Pep

Le Catalan s’en est d’ailleurs mêlé assez tôt. Dans l’après-midi du 16 juin, plus précisément. Ce jour-là, l’Angleterre gagne son seul match de l’Euro face au Pays de Galles (2-1), grâce à un but de Daniel Sturridge dans les ultimes instants de la rencontre. Strurridge qui était entré à la pause à la place d’un Sterling mis au placard par Roy Hodgson suite à quarante-cinq premières minutes compliquées. Le moment choisi par Pep Guardiola pour décrocher son téléphone et passer un coup de fil à son futur joueur afin de lui dire de relever la tête. Il est comme ça, Raheem. Il a besoin qu’on le secoue. C’est d’ailleurs ce qu’avait fait Brendan Rodgers quatre ans plus tôt, lors d’une tournée US à l’été 2012, lorsqu’il a menacé le kid de dix-sept ans de le renvoyer à Liverpool illico s’il ne se bougeait pas le derrière. Si Rodgers avait choisi la manière forte pour recadrer le gamin, Guardiola, lui, semble y aller plus en douceur. C’est sous les ordres de l’entraîneur nord-irlandais que Sterling s’est révélé, c’est sous Guardiola qu’il doit exploser.

Brillance et résilience

Et le début de saison de l’ailier de vingt et un ans laisse entrevoir de belles promesses. Raheem semble plus concerné et le soutien continu de l’entraîneur catalan porte ses fruits. « Cela a été d’une grande aide » , a déclaré Sterling en conférence de presse, avant d’ajouter que « le coach met en place son système. Quand tout le monde travaille dur pour s’adapter et trouver des solutions. on est forcément récompensés, et au fil du temps, nous progresserons de plus en plus. » Progresser, Sterling en avait besoin. Du genre à se reposer sur ses acquis – de qualité –, l’homme aux adducteurs qui sifflent n’avait planté que six buts pour deux passes décisives la saison passée, pas de quoi faire partir Samir Nasri à Séville, en somme. Après deux prestations abouties – notamment deux pénaltys provoqués – face à Sunderland et West Ham, Sterling s’est attiré les louanges de son coach. « Il a la qualité pour jouer à droite, à gauche et même dans l’axe. C’est un battant. C’est normal d’attendre toujours plus d’un tel joueur. Et en plus, c’est un bon gars » , a notamment balancé Pep, d’autant plus content des prestations individuelles que les résultats collectifs suivent. Avec ce mental retrouvé, la confiance de son coach, Raheem Sterling, lui, a toutes les raisons de rester sur sa lancée. Et continuer à briller, peut-être même davantage que son lavabo.

David Beckham va devenir Sir David Beckham

Par Romuald Gadegbeku

À lire aussi
Les grands récits de Society: La tuerie de chevaline
  • Grand Récit
Les grands récits de Society: La tuerie de chevaline

Les grands récits de Society: La tuerie de chevaline

Qui a tué cette famille de touristes anglais et ce cycliste français le 5 septembre 2012 à Chevaline? Après dix ans d’enquête et un dossier judiciaire qui dépasse les 90 tomes, la vérité n’a toujours pas émergé.

Les grands récits de Society: La tuerie de chevaline
Articles en tendances
Logo de l'équipe Paris Saint-Germain
Luis Campos and Nasser Al-Khelaifi and Luis Enrique Paris Saint-Germain’s players are received by supporters in a parade on the Champs-Elysees avenue in Paris on June 1, 2025, the day after PSG won the UEFA Champions League final football match over Inter Milan in Munich, on May 31, 2025. Photo by Alexis Jumeau/ABACAPRESS.COM   - Photo by Icon Sport
Luis Campos and Nasser Al-Khelaifi and Luis Enrique Paris Saint-Germain’s players are received by supporters in a parade on the Champs-Elysees avenue in Paris on June 1, 2025, the day after PSG won the UEFA Champions League final football match over Inter Milan in Munich, on May 31, 2025. Photo by Alexis Jumeau/ABACAPRESS.COM - Photo by Icon Sport
  • C1
  • Finale
  • PSG-Inter (5-0)
PSG : un triomphe mais certainement pas un exploit

PSG : un triomphe mais certainement pas un exploit

PSG : un triomphe mais certainement pas un exploit

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine