- Fiction
- Ligue 1
- Indépendance de la Catalogne
Quelles équipes étrangères en L1 avec Barcelone?
La semaine dernière, le maire de Barcelone a évoqué la possibilité de voir le Barça intégrer notre chère Ligue 1 en cas d’indépendance de la Catalogne. Et si d’autres clubs étrangers suivaient l’exemple ? La France est quand même un pays d’accueil.
Arsenal pour enfin (re)regagner un titre
Un manager français depuis bientôt deux décennies, un joueur du siècle français et un mental de club français, les Gunners répondent à tous les critères pour rejoindre la Ligue 1. « Arsenal est plus un club français qu’anglais » , valide Cesc Fàbregas dans le dernier So Foot. Et puis de l’autre côté de la Manche, le club du nord de Londres aurait enfin l’occasion de gratter un titre (une Coupe de la Ligue au moins) et Wenger pourrait causer parka avec Christophe Galtier. La belle vie quoi.
Aix-la-Chapelle parce qu’on est tous des enfants de Charlemagne
D’accord, question foot le TSV Alemannia Aix-la-Chapelle affiche un CV un peu court (vice-champion de RFA en 1969, une finale de Coupe en 2004). Mais l’essentiel est ailleurs. Aix-la-Chapelle en Ligue 1, c’est un peu Charlemagne qu’on ressuscite, lui qui avait fait de la bourgade sa capitale d’empire. Sans parler des derbys contre Sochaux et Nancy.
Le Standard de Liège parce que la Wallonie, ça sera bientôt la France
Depuis quelques années, l’idée de voir la Wallonie intégrée à la France en cas d’un éclatement de la Belgique fait son chemin. Si fusion il y a, le Standard de Liège trouvera refuge en Ligue 1. Un sacrée bonne nouvelle, car le Standard, c’est un club comme on les aime : populaire, bordélique, passionné et géré comme le Brest ou Toulon du début des années 90. Dommage que Michel Daerden n’ait pas vu ça de son vivant.
Benfica pour se rapprocher de son public
Selon des recensements plus ou moins fiables, Paris serait la deuxième ville du Portugal au niveau de la population. Et comme huit Portugais sur dix, ceux du 75, 92, 93 et… 94 en pincent pour Benfica. Au rythme où le pays se vide (plus de 100.000 départs en 2011), le club pourrait être tenté de demander à Frédéric Thiriez de lui faire une petite place (après avoir préalablement négocié que Porto ne puisse pas en faire autant). Reste juste alors à entériner la fusion avec les Créteil-Lusitanos.
Schalke 04 en souvenir de la Ruhr occupée
Entre 1923 et 1924, le gouvernement Poincaré décrète l’invasion de la Ruhr. « L’Allemagne paiera » comme on disait à l’époque. Et comme l’Allemagne avait des retards de paiement sur ses pénalités d’ après-guerre… Fort de ce « lien » historique, Schalke 04 est donc le bienvenu. Un club populaire, avec un public sympa et des résultats. Tout ce qu’on n’a plus depuis la disparation du RC Lens des radars.
Impact de Montréal, mais d’abord en Ligue 2 pour faire ses preuves
Si Toronto a bien une franchise en NBA, pourquoi ne pas imaginer ouvrir les portes de la Ligue 1 aux cousins québécois (qui ont eu le bonheur d’accueillir le Trophée des champions entre Bordeaux et Guingamp). Mais avant de se frotter à l’élite de notre football, il sera quand même demandé à l’Impact de Montréal de faire ses preuves en Ligue 2. Et peut-être de changer de nom aussi…
Le Napoli en hommage à Murat
Sous Napoléon, la France avait pris ses aises dans ce qui n’était pas encore l’Italie. En bon meneur de jeu distributeur, l’Empereur installe le fidèle Murat sur le trône du royaume de Naples. À la différence d’un Joseph Napoléon en Espagne, Murat (Joachim de son prénom) va savoir se faire aimer de ses sujets. Alors pourquoi, en hommage à leur ancien prince, ne pas rejoindre la Ligue 1 ? Et puis un petit Napoli-OM à San Paolo, on ne dit pas non.
Le RCS Strasbourg parce que l’Alsace, c’est quand même un peu la France
Oui, on a vérifié depuis 1918. D’ailleurs, des historiens attestent d’un excellent club dans la capitale alsacienne : le RCS. On parle d’un titre de champion, d’une victoire contre l’Inter, d’une Coupe de la Ligue et de frappes du gauche de David Zitelli.
Par Alexandre Pedro