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Pourquoi l’Inter va taper le PSG

SF
4 minutes

Il fallait malheureusement que quelqu’un s’y colle pour ramener tout le monde sur Terre : le PSG n’a pas la moindre chance de triompher de l’ogre nerazzurro ce samedi soir à l’Allianz Arena de Munich (21h) en finale de la Ligue des champions. Voici pourquoi.

Pourquoi l’Inter va taper le PSG

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→ Parce que l’Inter a le poids de l’histoire pour elle

Ne cherchez pas à décrédibiliser cet argument sous prétexte qu’il serait infondé ou tout simplement parce que vous avez peur d’ouvrir les yeux : contrairement au PSG qui n’a disputé et perdu qu’une seule finale de C1 à huis clos, face au Bayern (tiens, tiens), au terme d’un Final Four inhabituel, c’est tout naturel pour l’Inter de se retrouver en finale de Ligue des champions. Les plus vieux tifosis interisti se souviennent forcément des années Helenio Herrera et de ces deux premières finales gagnées en 1964 et 1965 face au Real Madrid (3-1) grâce à un doublé de Sandro Mazzola et contre le Benfica (1-0) via un golazo du Brésilien Jair. Si l’Inter en a depuis perdu trois face au Celtic (1967), à l’Ajax (1972) et plus récemment à Manchester City (2023), personne n’a oublié sa troisième couronne européenne face… au Bayern, en 2010, sous l’égide de José Mourinho. Le calcul est vite fait : la nature a horreur du vide, et après sept finales jouées pour trois succès, l’heure est venue pour Nicolò Barella & co de ramener les compteurs à l’équilibre.

Ce match, c’est un objectif qui me manque, c’est un titre que je n’ai pas.

Lautaro Martínez

→ Parce que c’est le dernier titre majeur qui manque à Lautaro Martínez

Ils étaient peu à pouvoir prédire à l’été 2018, au moment où Kylian Mbappé et les Bleus brandissaient sous la pluie moscovite la Coupe du monde au nez et à la barbe des Croates, que Lautaro Martínez serait à deux doigts d’avoir un palmarès plus complet que la star française du Real Madrid sept ans plus tard. Le taureau argentin, qui rejoignait tout juste l’Europe à la même période en provenance de son amour de toujours, le Racing Club d’Avellaneda, a depuis empilé les trophées et les saisons abouties : sept titres avec l’Inter dont deux Scudetti, deux Copa América et une Coupe du monde avec l’Argentine et même la Finalissima en 2022.

Comme Kyks, le capitaine intériste aurait pu ajouter la C1 à son palmarès de champion ou même une Ligue Europa (2020) depuis tout ce temps, mais il n’a jamais semblé, en 2025, aussi proche de compléter définitivement son Pokédex. « Ce match, c’est un objectif qui me manque, c’est un titre que je n’ai pas. Je suis très heureux de jouer cette finale, on va essayer de jouer le match parfait, glissait-il en conférence de presse d’avant-match depuis l’Allemagne. Depuis 2023, nous nous sommes améliorés en tant qu’équipe, nous avons grandi ensemble. On a joué de grands adversaires dans des grands stades. Nous avons montré que nous méritons ce respect. Je le répète, mais nous allons chercher la performance parfaite demain en soignant les détails. » Paris est prévenu, Lautaro a faim et n’a surtout plus rien à envier aux autres bombers depuis bien longtemps. Il ne lui reste plus qu’à convertir l’essai, même si le Soulier d’or européen cette année, c’est bien notre bon Mbappé.

→ Parce que l’Inter va être portée par sa demi-finale de feu face au Barça

Une double confrontation légendaire Inter-Barça en demi-finales de Ligue des champions qui se solde par une qualif milanaise et qui débouche sur une victoire finale, ça ne vous rappelle rien ? Eh oui, déjà en 2010, bien avant que Francesco Acerbi ne se retrouve en position d’avant-centre pour égaliser dans les dernières secondes du temps additionnel lors de cette édition, l’Inter de José Mourinho s’est déjà offert un aller-retour mémorable face aux Blaugrana avant d’aller soulever la dernière C1 glanée par un club italien. Maestria à l’aller, performance défensive héroïque au retour à dix contre onze (défaite 1-0), Mourinho parlera même de cette deuxième manche comme de la « plus belle défaite de sa carrière ». Forcément quand on est passé par l’enfer et qu’on en est ressorti vivant, cela donne un supplément d’âme pour aller décrocher des étoiles. Cela tombe bien : le ciel munichois en sera garni, ce samedi soir, et il ne tient qu’aux hommes de Simone Inzaghi d’aller les adopter.

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SF

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