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  • Espagne Liga
  • 18e journée
  • Real Madrid/Celta Vigo (3-0)

Pour sa rentrée, le Real prend les points

Par Robin Delorme, au Santiago Bernabéu
Pour sa rentrée, le Real prend les points

Indigent durant une heure, le Real Madrid a tout de même assuré le minimum syndical face au Celta Vigo (3-0). Une victoire plus que poussive qui doit beaucoup à l’inattendu binôme Benzema-Jesé. Et au doublé de Ronaldo. Carlo Ancelotti peut se faire du mouron.

Real Madrid – Celta Vigo : 3-0Buts : Benzema (67e) et Ronaldo (82e, 90e) pour le Real
Depuis bientôt 22 ans, le Real Madrid a l’habitude de remporter son premier match de l’année dans son antre du Santiago Bernabéu. Rebelote pour l’an 2014. Mais que ce fut pénible pour une aficion venue fêter ses Rois mages ! Absente dans l’envie en première période, la Casa Blanca s’en est remise à l’entrée de son nouveau chouchou, Jesé, et au flair de sa pointe, Karim Benzema. Sans ces deux comparses, on imagine mal comment le Real se serait sorti de sa torpeur. Entrée à l’heure de jeu, la mobylette des Canaries a boosté son monde grâce à une activité qui manquait aux Merengues. En délicatesse avec son football, et son positionnement plus axial, Cristiano Ronaldo n’a pas oublié d’y aller de ses deux banderilles en fin de match. Une double réalisation en forme d’hommage à son compatriote disparu, Eusébio, auquel un bel hommage a été rendu avant le coup d’envoi. Carlo Ancelotti a donc, toujours, du pain sur la planche. Mais peut se rassurer avec ces trois petits points qui les rapprochent du duo Atlético-Barça. Le strict minimum.
La solitude selon Diego López
Luis Enrique avait prévenu : « Nous ne sommes pas venus pour défendre un 0-0. » Des paroles aux actes, il ne suffit que de cinq minutes aux Galiciens. Lancé seul depuis le rond central, Charles tergiverse. Trop pour un Diego López qui sort sa frappe en corner. Un coup d’épée dans l’eau qui ne réveille pas les Madrilènes. Statiques et brouillons, ils exaspèrent un Santiago Bernabéu plein. Et ce ne sont pas les minutes suivantes qui vont réchauffer l’atmosphère glaciale. Il faut attendre la 24e pour voir une occasion. Après avoir fait la différence sur son aile, Carvajal centre à ras-de-terre. Cristiano, mal placé, gêne un Benzema qui ne peut trouver qu’un corner. Une frappe trop haute de Modrić plus tard (29e), il en sera fini des velléités offensives merengues. Car ce sont les ouailles de Luis Enrique qui dictent leur tempo. À chacune de leurs incursions, l’arrière-garde de la Casa Blanca donne des frissons au Bernabéu. Que ce soit Borja Oubiña et son coup de casque trop enlevé (32e), ou Rafinha et sa frappe contrée (37e), Diego López serre très fort le fessier. Alors le Real s’en remet à ses centres. Un domaine dans lequel Di María excelle. Dommage, un hors-jeu puis Yoel, sur ses gardes, permettent au tableau d’affichage de rester vierge.
Jesé et Karim, les Rois Mages
Dès la reprise, Carlito sort un premier changement. Xabi Alonso, méconnaissable et nerveux, est remplacé par son double juvénile, Illarramendi. Pas vraiment mieux dans le jeu, le Real s’en remet à la fébrilité des Galiciens. Problème, Di María puis Isco oublient par deux fois Benzema. Cristiano Ronaldo, lui, est à côté de ses basques. Une influence minime qu’il doit beaucoup à son positionnement. Très souvent dans l’axe, il délaisse un couloir gauche vide. Alors que les imprécisions se multiplient, Ancelotti sort Jesé de son chapeau. Et sur son premier ballon, le petit prodige de la Fabrica est à un arrêt de Yoel de trouver la marque. Dans la foulée, c’est Ángel Di María et sa multitude d’erreurs qui prennent la porte. À peine le temps pour le nouvel entrant Bale de toucher la chique que Charles, une nouvelle fois lancé par Rafinha, rate son face-à-face. Ça y est, ce match est enfin lancé. Car dans la continuité, Benzema est à quelques centimètres de reprendre un centre de Jesé. Partie remise, puisque dans la minute suivante, ce duo trouve le chemin de filets. De façon peu académique, Benzema reprend dans les six mètres et offre au Bernabéu son cadeau. La machine merengue en route, le Celta continue pourtant d’attaquer. Mais, trop limité, il ne peut ennuyer Diego López. Alors Ronaldo pointe le bout de son nez. À la réception d’un centre de Carvajal, il y va de son but. Dans le temps additionnel, après un deuxième but injustement refusé, il fusille le trop seul portier de Vigo. Histoire de célébrer Eusébio, les Rois mages, et son Ballon d’or.

Par Robin Delorme, au Santiago Bernabéu

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