OM : qui à la place de Gerets ?
Drame conjugal sur la Canebière. Après avoir sorti l'OM du trottoir, Eric Gerets a décidé de plaquer l'équipe pour aller faire du fric au soleil. Qui pour le remplacer ? Présentation des prétendants.
Champion ou pas champion, l’OM abordera la prochaine C1 sans Gerets (démissionnaire), ni Goethals (décédé). A moins de faire venir Michel Preud’homme, il faudra donc faire sans Belge sur le banc. A la place, ce sera sans doute un Basque, un Corse, un sorcier, ou une surprise. En tout cas « un grand entraîneur » , selon Pape Diouf, qui se fout peut-être de la gueule du monde. Allez hop, revue de troupes.
Choix n°1 : Frédéric Antonetti
Ce n’est un secret pour personne, l’Antonetti est à l’étroit à Nice. Le club refuse de grandir, et son CV en béton (l’Europe avec Bastia, la montée avec St-Étienne, le confort avec Nice) lui assure une grosse cote en L1. Aux dernières nouvelles, Rennes, Paris, Bordeaux et, donc, Marseille seraient sur le coup. Fred à l’OM, ça pourrait fonctionner : il a pour lui l’accent et la propension à voir la main du complot parisien s’agiter en coulisses dès qu’il perd un point. Mais ça pourrait aussi foirer : le dernier mec à avoir présenté ce profil s’appelait Rolland Courbis, et il a fini au palais de Justice.
Choix n°2 : Didier Deschamps
Soucieux de sortir grandi de chaque minute de sa vie, l’ancien leader des années Tapie a refusé le poste il y a deux saisons, effrayé par le bordel ambiant. Depuis, il n’a pas retravaillé, et l’OM a fait le ménage. Sentant le vent tourner, Didier Super pourrait donc bien reprendre les rênes du club et plastronner en Ligue des Champions. En plus, il faut bien avouer qu’il a l’air compétent. Restent José Anigo et Pape Diouf, deux gars qui aiment bien donner leur avis en matière de transfert. Et ça, la Desch’ aime pas.
Choix n° 3 : Bruno Metsu
Lui, c’est le gars de Pape Diouf. Depuis que l’ancien agent devenu philosophe politique est à l’OM, pas une intersaison ni une crise sans qu’on cause de Bruno. Metsu ? Son plus beau coup reste d’avoir emmené le Sénégal en quarts de finale de la Coupe du Monde 2002 sans rien rogner sur les boîtes de nuit. Depuis, son beau costard en lin blanc s’est un peu froissé, mais pourquoi pas. Maintenant, cette question : l’OM peut-il se promener en Champion’s en plaçant sur le banc un gars aux cheveux longs et à la gourmette apparente ? Merde, c’est plus les années 80 !
Choix n°4 : une surprise
La rumeur Le Guen semble avoir vécu, Tigana pue le conflit, Laurent Roussey est trop marqué St-Étienne, Rudi Garcia exploserait en vol. Alors, qui pour tenir le banc du Vélodrome ? Le premier réflexe, c’est de se retourner sur le classement : Laurent Blanc aurait de la gueule, mais s’il part de Bordeaux, ce sera sans doute pour l’étranger ; Claude Puel et son bloc défensif pourraient bien être lâchés par Aulas en cas de déconfiture, mais ça ferait désordre de se relancer chez plus fort ; Alain Casanova ? Non, c’est une blague. A l’étranger, il y a un mec qui pourrait passer par la fenêtre, c’est Claudio Ranieri, qui a l’air de fatiguer la Juve. Mais de là à venir se poser dans les Bouches-du-Rhône… Sinon, il y a Carlos Bianchi, en préretraite à Boca Juniors. Mais lui, s’il avait dû revenir en France, ce serait fait depuis un moment. Conclusion : heureusement qu’il reste Albert Emon. Allez, prépare le survet’, Albert.
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