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Elles, présidentes d’un club de foot masculin

Par Raphaël Faurie-Pacaud
4 minutes

Pour la première fois de l’histoire de la Ligue 1, une femme a été nommée présidente d’un club, avec Michele Kang à l’OL. Retour sur quatre figures féminines qui ont réussi à s’imposer, à leur manière, à la tête d’un club qui a eu sa place dans les cinq grands championnats masculins.

Elles, présidentes d’un club de foot masculin

→ Rosella Sensi (AS Roma), la Louve pionnière

Trois petites années et puis s’en va. Nommée présidente de l’AS Rome à la suite du décès de son père en août 2008, Rosella Sensi n’aura pas forcément porté le club romain au sommet pendant sa pige de trois ans. Une petite place de dauphin, une finale de Coupe d’Italie et une autre de Supercoupe d’Italie, toutes obtenues en 2010, mais sans jamais rien remporter. Un triste bilan pour la digne successeur de Flora Viola, intérimaire à la tête du club italien en 1991, mais qui a été la première femme à s’imposer dans ce milieu masculin.

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Si les résultats n’ont pas été au top, l’extrasportif a également mis Rosella Sensi dans la sauce. Cette dernière avait été trop gourmande concernant son salaire, ce qui lui a valu les foudres des supporters. En 2011, la famille Sensi vend une partie de ses parts à des Américains, faisant d’eux les actionnaires principaux de l’AS Rome et scellant par la même occasion le parcours de Rosella à la présidence du club, bien qu’elle soit restée une grande fidèle. Heureusement pour la Roma, ce n’était pas John Textor.

→ Amaia Gorostiza (Eibar), la tournée de la patronne

Elle n’aura peut-être pas connu la montée historique du club en tant que présidente en 2014, mais Amaia Gorostiza est l’une des figures emblématiques d’Eibar. Neuf ans après avoir pris les rênes, la Basque possède le deuxième plus long règne à la tête du club espagnol, juste derrière Juan Luis Mardaras (1988-2002). Elle a certes connu la descente en 2021, mais bon, comment lui en vouloir après avoir fait confiance à Luca Zidane dans les buts entre 2022 et 2024 ?

De 2016 à 2021, Eibar aura connu les meilleures années de son histoire, en accrochant à plusieurs reprises le Real Madrid et le FC Barcelone. Avec un certain Marko Dmitrović aux cages. Aujourd’hui, le club dirigé par la native d’Eibar se situe en milieu de tableau de deuxième division espagnole. Forcément frustrant quand on sait qu’ils ont loupé la montée d’un petit point il y a un an, derrière le Real Valladolid. Quand on voit où en est l’ancien club cher à R9 aujourd’hui, ça ne valait vraiment pas la peine de voler cette deuxième place à l’ancien club de Marc Cucurella.

→ Victoria Pavón (Leganés), ceci est une révolution

Promue présidente de Leganés en juillet 2009 avec son mari Felipe Moreno dans les bagages, Victoria Pavón aura véritablement révolutionné l’histoire du club. Pourtant, tout ne destinait pas l’Espagnole de 65 ans à diriger un club de football. Bien au contraire. « Je dois mon rapport au football à mes enfants », avouait-elle dans une interview à Eurosport. En quelques années, elle a ramené le club en professionnel après des décennies de galère dans les bas-fonds des championnats espagnols. Jusqu’à lui faire découvrir la Liga en 2016, pour la première fois de l’histoire de Leganés. Remplacée en 2022 par le fonds américain Blue Crow Sports Group (décidément), qui vient de racheter Le Havre, Victoria Pavón aura tout de même pu vivre quatre belles années en Liga, en prenant des volées contre le Real et le Barça, tout en se maintenant. Et ça, ça n’a pas de prix.

→ Lay Hoon Chan (Valence), un come-back à la Zidane

Elle aura connu la présidence de Valence à deux reprises. Dans un premier temps entre 2014 et 2017, avant de retrouver le club entre 2022 et 2025. Lay Hoon Chan aura assisté au déclin d’un ancien grand d’Espagne. Si pour l’une de ses premières saisons, le club espagnol a atteint la Ligue des champions avec une formation composée de Sofiane Feghouli, Paco Alcácer, Dani Parejo ou Nicolás Otamendi, il descendra petit à petit dans le ventre mou du classement, en ne raflant plus rien.

Remplacée en 2017, elle fait son grand retour en 2022, après que le président de l’époque qui l’avait remplacée a insulté le propriétaire singapourien du club, Peter Lim, très peu apprécié par les supporters de Valence. Elle quitte officiellement le club en mars dernier après avoir connu des petites polémiques comme le non-versement de certains salaires des joueurs de Valence, alors qu’elle se la coulait douce dans sa villa valencienne. Jolie sortie.

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Par Raphaël Faurie-Pacaud

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