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Nice fait chuter Rennes sur le gong

Par Clément Gavard, au Roazhon Park
4 minutes
Nice fait chuter Rennes sur le gong

Après une première période bien gérée et un but contre son camp de Gautier Lloris, le Stade rennais a perdu le fil après la pause, laissant les Niçois écrire la fin du scénario et arracher son troisième succès dans le temps additionnel grâce à un but de Coly (1-2). Rennes n'est plus leader, le Gym est sur le podium.

Rennes 1-2 Nice

Buts : G. Lloris (25e, CSC) pour les Rennais // Cyprien (63e sp) et Coly (90e+2) pour les Aiglons.

Il suffisait de se balader autour du Roazhon Park, ce dimanche, pour constater l’effervescence. L’odeur de la galette-saucisse, le sourire des enfants avant la rentrée et surtout la perspective de voir le Stade rennais conserver son fauteuil de leader pour au moins quinze jours, trêve internationale oblige. Facile pour la nouvelle équipe à la mode dans l’Hexagone ? Pas forcément, Nice débarquant en Bretagne avec l’envie d’oublier sa défaite de mercredi face à Marseille et la volonté de briller avant de (vraiment) lancer l’ère INEOS sur les terrains de Ligue 1. Mission accomplie : sans leurs nouvelles recrues ou presque, les Aiglons ont renversé Rennes (1-2) dans les derniers instants de la partie.

Lloris, frère malheureux

Dans une enceinte pas loin d’être pleine et déjà chaude à quinze minutes du coup d’envoi, les Rennais sont les premiers à dicter le rythme de la rencontre. Il faut dire que le 5-3-2 de Julien Stéphan paraît mieux rodé qu’un onze niçois privé des quatre recrues d’INEOS (Ounas et Nsoki sur le banc ; Claude-Maurice et Dolberg absents). Les premières offensives sont tranchantes, mais ne font pas mouche : Benítez est vigilant sur les trois coups de tête de Niang (2e, 8e, 21e), alors que les tentatives de Bourigeaud et Niang fuient le cadre (10e, 13e).

La bande à Vieira est bousculée. Et si Atal tente de mettre le bazar dans la défense rennaise, les Aiglons se font logiquement punir après un cafouillage. Sur un corner botté par Grenier, Morel reprend de la tête au second poteau et voit le jeune Lloris dévier le cuir dans son propre but (1-0, 25e). Un coup dur pour l’enfant de Nice, dont la première – et la dernière – titularisation en Ligue 1 remontait au 30 avril 2016. Pas de bol.

La persévérance de Coly

Le pion rennais fait retomber le rythme sur la pelouse et les hommes de Stéphan en profitent pour laisser la chique aux Niçois (57% de possession à la pause), sans que ces derniers ne sachent vraiment quoi en faire. Pas toujours précise dans les vingt derniers mètres, l’équipe bretonne mise sur son aisance dans les airs pour faire le break, mais les têtes de Morel (44e) et Da Silva (50e) ne sont pas cadrées. Le second acte est une autre histoire : le Gym revient avec de meilleures intentions et prennent le contrôle de la rencontre. Résultat, les supporters rennais se font plus discrets, et la nervosité change de camp sur le pré, le technicien breton écopant même d’un carton jaune pour avoir réclamé un penalty (54e).

Puis, tout bascule en quelques minutes : Morel effectue un sauvetage héroïque devant Cyprien (58e), avant que le milieu niçois ne transforme un penalty obtenu par Atal, fauché par Traoré (1-1, 63e). Les Rennais sont brouillons, la confiance est azuréenne et l’international algérien réalise une nouvelle percée côté gauche, avant de buter sur Mendy (64e). Les Rouge et Noir piochent physiquement et n’arrivent plus à inquiéter Benítez. Alors, les visiteurs tentent de faire tourner le match du bon côté et finissent par être récompensés. Après deux énormes loupés dans un cafouillage, Coly reprend un corner au deuxième poteau pour délivrer son équipe (1-2, 90e+2). Coup de froid sur le Roazhon Park et explosion de joie sur le banc niçois : Rennes n’est plus leader, Nice monte sur le podium.


Stade rennais (5-3-2) : E. Mendy -H. Traoré, Da Silva, Gélin, Morel, Maouassa (Hunou, 87e) – Bourigeaud, Grenier (Léa-Siliki, 76e), Camavinga – Siebatcheu (Del Castillo, 76e), Niang.Entraîneur : Julien Stéphan.

OGC Nice (4-3-3) : Benítez – Burner, Lloris, Pelmard, Coly (Nsoki, 86e) – Lees-Melou, Cyprien, Tameze – Atal, Lusamba (Ounas, 75e), Srarfi (Ganago, 75e). Entraîneur : Patrick Vieira.

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Par Clément Gavard, au Roazhon Park

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