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  • Marseille/Nice (2-2)

Marseille l’a bien cherché

Par Swann Borsellino
3 minutes
Marseille l’a bien cherché

Une nouvelle fois rejoints au score (2-2) dans les derniers instants du match, les joueurs de l’Olympique de Marseille ont payé cash leur manque d’efficacité face à Nice.

Olympique de Marseille – OGC Nice : 2-2 Buts : Ayew (40e) et Valbuena (68e) pour l’OM. Cvitanich (51e) et Abriel (88e) pour Nice.

Il y a des matchs comme ça qu’une équipe ne croit jamais gagner. Parce que trop d’occasions manquées, parce qu’un gardien phénoménal, parce que c’est comme ça. Cet après-midi, au Vélodrome, l’Olympique de Marseille jouait le rôle du maudit. Auteurs d’une première mi-temps très riche en occasions mais très peu prolifique sur le plan comptable, les joueurs d’Elie Baup ont payé leur manque d’efficacité. Comme face à Gladbach ce jeudi, les Phocéens ont mené avant de se faire rejoindre dans les derniers instants de la rencontre. Ça promet une belle gueule de bois demain.

Le pénalty loupé de Valbuena On peut être mauvais de la tête et mauvais de la tête. Demandez donc à Benoît Cheyrou, pour voir. Principal finisseur des actions phocéennes en début de rencontre, le numéro 7 de l’OM se l’est jouée Pierre Richard devant le but d’Ospina. Sur un centre venu de la droite, d’abord, où, seul face au but, il a trouvé le moyen de croiser son coup de boule en direction du poteau de corner. Puis sur une offrande de Morel, quelques minutes plus tard, où sa tête apparemment triangulaire s’est chargée d’envoyer le ballon en touche plutôt que dans le but du portier colombien. En état de grâce, Ospina claque dans la foulée, un double arrêt sur un pointard de Jordan Ayew et une frappe de Valbuena.

Nice plie sous les assauts marseillais et Gomis, largué par un Amalfitano bien lancé par Valbuena, provoque un pénalty justifié dans la surface. Pas franchement habitué à les botter, Petit Vélo prend deux pas d’élan et frappe fort sur la droite du gardien azuréen… qui détourne. Finalement, c’est sur sa seule action litigieuse de la première période que l’OM va ouvrir la marque. Légèrement hors-jeu – n’en déplaise à un révélateur dont la ligne devient chaque jour un peu plus diagonale – sur un centre d’Amalfitano, André Ayew pique une tête qui vient se loger dans le but des visiteurs. C’est le huitième but d’un Ayew sur les neuf derniers inscrits par l’OM face à Nice. Bien, mais pas assez.

Merci Kassim Abdallah Beaucoup trop nuls en première période, les Niçois reviennent un peu braisés après la colère du dragon Puel. L’ancien coach du LOSC a distribué les torgnoles à la pause, et ça marche. Les Azuréens profitent de l’apathie marseillaise sur un coup-franc dès le retour des vestiaires, pour égaliser. Laissé seul par un Charles Kaboré, qui devait certainement penser à son repas du soir, Cvitanich claque une tête qui trompe Mandanda. La tête sous l’eau, les Marseillais manque de craquer quelques minutes plus tard, quand Bauthéac envoie un magnifique coup-franc enroulé dans le petit filet phocéen. Heureusement pour Elie Baup, Saïd Enjimi refuse le but pour une position de hors-jeu de Renato Civelli qui faisait action de jeu.

Plus adroits pour leur seule vraie occasion de la seconde période, les Marseillais reprennent l’avantage suite à un joli cafouillage. Morel centre, Rémy dévie, Ayew envoie une mine sur la barre, Ospina se dégage mal et Valbuena vient mettre tout le monde d’accord. Pas mal. Sauf qu’une nouvelle fois, c’est avec le souffle de l’incertitude que les Marseillais terminent la rencontre. Pas aidés par la sortie de Rémy sur blessure – le Français rejoint Diawara, blessé à l’échauffement, à l’infirmerie – les joueurs d’Elie Baup ne remercient pas Kassim Abdallah, auteur d’un enchaînement relance foireuse et grand responsable de la belle égalisation d’Abriel en fin de match. Il ne faudrait pas que ce genre de chose se reproduise trop souvent du côté de la Canebière.

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Par Swann Borsellino

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