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Manchester City s’impose sans forcer et sans De Bruyne

Par Romain Canuti
3 minutes
Manchester City s’impose sans forcer et sans De Bruyne

Champions en 2012 et 2014, les Citizens sont bien placés pour être sacrés en 2016. Ils sont déjà seuls en tête au bout de trois journées après un succès 2-0 sur la pelouse d'Everton.

Everton 0-2 Manchester City

Buts : Kolářov (60e), Nasri (88e) pour Manchester City

Il paraît que Manchester City veut recruter dans les derniers jours du mercato Kevin De Bruyne. Un montant de près de 70 millions d’euros est évoqué. Quand même. Le pire, c’est que les Citizens ne sont pas vraiment dans le besoin. Sans le meneur de jeu belge, les hommes de Manuel Pellegrini sont premiers du championnat. Trois matchs, trois victoires, avec du scalp de Chelsea dedans, et donc une victoire sur la pelouse d’Everton. La formule, c’est déjà trois milieux offensifs qui cartonnent : Raheem Sterling qui se régale dans le couloir gauche, Jesús Navas, qui se fixe enfin en vrai ailier à droite et David Silva dans l’axe. Il faut y ajouter Samir Nasri, entré à un quart d’heure de la fin, qui n’a rien à envier techniquement à ses copains. Pour preuve, il inscrira le deuxième but de son équipe d’un joli petit piqué après un une-deux avec Yaya Touré. Faut-il vraiment toucher à une équipe qui en est à neuf victoires consécutives en Premier League ?

Everton, un joueur par ligne

En tout cas, si l’équipe démarre sa rencontre à Goodison Park tambour battant, c’est bien parce qu’il y a quelques certitudes dans le jeu. La paire Fernandinho – Yaya Touré par exemple se connaît par cœur. Devant, le fameux trio, et Agüero, qui semble en pleine forme. Le Kun s’illustre même dès les premières minutes par des frappes sur des appels en rupture. Silva et Sterling sortent ces fameuses passes courtes qui prennent de court toute une défense. Mais les Toffees regagnent le vestiaire à la pause avec le match nul et vierge et le sentiment du devoir accompli. Car ils ont même fait trembler le vice-champion en le mettant face à son principal point faible : Eliaquim Mangala. Roberto Martínez peut compter sur un homme par ligne pour surnager. Howard dans les cages, John Stones derrière, Ross Barkley au milieu, qui fera prendre une biscotte au défenseur français suite à une percée plein axe, et Romelu Lukaku, qui tire un coup franc sur la barre à la 45e.

Sterling fait la différence

Fort de ses convictions dans le jeu, Manchester City déploie son jeu comme si de rien n’était pour la seconde. David Silva trouve même le premier poteau sur une frappe dans la surface où le portier américain était battu. Everton fini par plier à l’heure de jeu. Sterling, l’ancien de Liverpool, que tout le stade conspuait, décale parfaitement Kolářov dans son dos et dans la surface, qui trompe Howard d’une frappe croisée alors qu’il y avait très peu d’angle. Le gardien des Toffees se rattrape dans la minute en gagnant un duel face à Navas, qui s’est servi d’un appel du Kun pour la jouer solo. À dix minutes de la fin, Everton se mettra à y croire sur une sortie foirée de Joe Hart sur corner. Mais sur l’action suivante, Kompany rassure avec un sauvetage sur la ligne. Et dans les dernières minutes donc, Nasri sécurise. Tout en faisant bien comprendre à De Bruyne qu’il est peut-être mieux à Wolfsburg…

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Par Romain Canuti

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