S’abonner au mag
  • Angleterre
  • Cup
  • 5e tour
  • Manchester City/Chelsea (2-0)

Manchester City et Nasri passent l’obstacle Chelsea

par Martin Grimberghs
Manchester City et Nasri passent l’obstacle Chelsea

Une démonstration tactique faite de rigueur défensive, de réalisme offensif et de changements gagnants grâce au retour de Samir Nasri. Bref, un éblouissant pied de nez envoyé à Mourinho par Manuel Pellegrini qui permet à Manchester City d'accrocher sa place en quart de finale de la Cup.

Man. CityChelsea (20) S. Jovetić (15′), S. Nasri (65′) pour Manchester City

Quand Pellegrini préfère Pantilimon à Joe Hart, Mourinho préfère Peter Čech à Marc Schwarzer. Quand le Chilien préfère Jovetić et Milner à Navas et Negredo, le Portugais n’hésite pas à aligner Eden Hazard pour la 31e fois de la saison. Deux optiques tactiques différentes, pour deux coachings en tout point opposés. Mourinho l’acteur-entraîneur contre Pellegrini l’ingénu ingénieur. Et parce qu’à la fin, ce n’est pas toujours les mêmes qui gagnent, et parce que les plus petits peuvent un jour devenir les plus grands, c’est bien le City revanchard et obsédé qui est, ce soir, parvenu à passer une nouvelle barrière.

City ne chicane pas

À City le ballon, à Chelsea les accélérations. Quand Silva, Yaya et Garcia s’amusent à faire tourner, Eden, Samuel et Ramires préfèrent tenter le dribble instinctif. Compliqué à réaliser, celui-ci peut rapidement vous refroidir. Après quelques contrôles hésitants des Blues, le ton est donné, c’est City qui a choisi les bons pneumatiques en ce début de soirée aux allures de nuits noires et pluvieuses. Yaya Touré confirme et décoche un envoi en forme d’obus. Čech est encore hésitant et évite de peu le tête-à-queue. Ce n’est que partie remise. Quelques secondes plus tard, l’envie affichée par des Citizens vindicatifs trouve une juste récompense. À la suite d’un bon mouvement parti des pieds d’un Clichy exalté, c’est Jovetić qui transforme les velléités offensives des Mancuniens en un premier scratch gagnant. Entre euphorie du buteur et explosion dans les stands, Costel Pantilimon est tout prêt de faire regretter à Pellegrini ses finesses tactiques sur une bonne action de l’intenable Ivanović. Sans conséquence finalement. City embraye et passe la seconde sur un nouvel envoi, mais hors cadre de Touré avant que Džeko n’alerte un Čech cette fois bien rodé. Privé de ballon, Eden Hazard s’énerve. Le Belge appuie donc sur le champignon et lance dix minutes de folie angoissantes à l’Etihad Stadium, où les dribbles enivrants succèdent aux permutations permanentes. De quoi faire tourner la tête de son compatriote et chien de garde attitré, Vincent Kompany. De quoi aussi offrir un duel haletant où seule la rigueur affichée par le second permet aux Citizens de conserver un avantage mérité.

Pelligrini 2 – Mourinho 0

Faire entrer son chat noir pour inverser la tendance, c’est l’opération de la dernière chance tentée par José Mourinho. Avec l’entrée de Mohamed Salah (buteur à trois reprises contre Chelsea au cours de l’année écoulée avec Bâle) en lieu et place de Samuel Eto’o, le Portugais a au moins le mérite de ne pas tourner autour du pot : Eden Hazard est maintenant le point d’ancrage unique de l’attaque des Blues. Dans un rôle d’électron libre où il s’est rarement illustré, le Diable rouge disparaît de la circulation. Mourinho médite, s’agite et opère enfin en faisant entrer Torres. Presque un aveu d’échec pour le stratège portugais. Après quinze minutes d’errance, Hazard refile donc à gauche au plus grand plaisir d’un Azpilicueta un peu moins seul. Oui, mais voilà, de son côté Pellegrini n’avait pas perdu de temps en optant pour le revenant Samir Nasri dès l’heure de jeu. Un choix payant, décisif même. Dix petites minutes plus tard, une belle combinaison entre Nasri et Silva offrent aux Français un retour prématuré et gagnant. City exulte et tient sa revanche d’il y a 15 jours en championnat. Assommé, Chelsea ne retrouvera jamais sa verve offensive. La faute à une maîtrise tactique en tout point remarquable de Citizens appliqués et créatifs. Une copie propre et sans ratures. Tout l’inverse de Londoniens trop brouillons.

par Martin Grimberghs

Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

21
Revivez OM-Lens (2-1)
Revivez OM-Lens (2-1)

Revivez OM-Lens (2-1)

Revivez OM-Lens (2-1)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine