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Lyon ne doit pas croquer

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Lyon ne doit pas croquer

Face au Dinamo Zagreb, estampillé petit Poucet du groupe D, l'OL doit absolument l'emporter car derrière c'est la double confrontation face au Real qui arrive. Ouais, faut vraiment gagner...

C’est un peu le schéma qui façonne chaque poule. Il y figure à chaque fois une équipe contre laquelle il faut prendre les six points en jeu lors des deux confrontations. Dans le groupe de l’Olympique Lyonnais, c’est le Dinamo Zagreb qui officie dans ce rôle de victime impérative, quand les autres compagnons des Gones s’appellent le Real Madrid et l’Ajax Amsterdam, treize Ligues des champions qui vous contemplent s’il vous plaît. Alors dans le rôle de la baltringue, va pour le sextuple champion sortant de Croatie, un pays dont le championnat est privé des meilleurs éléments nationaux tous partis dans les grands clubs étrangers. Pourtant, Lyon aurait tort de penser que la partie est pliée. Déjà, parce que lors de la première journée, le Real lui-même a galéré pour aller y arracher une petite victoire (1-0) et, pour rappel, les Merengue n’étaient pas encore plongés dans les affres du doute qui semble les habiter depuis ce voyage européen.

Il faut dire que ce genre de formation, bien regroupée, bien organisée, malgré un déficit de puissance et de talents, sont de nature à faire ressortir en pleine lumière les failles éventuelles d’une équipe pas encore bien réglée. Car l’OL, quoi qu’on en pense, n’a pas encore apporté toutes les garanties sur son retour au plus haut niveau. Attention, que personne ne se méprenne : les anciens despotes du Championnat de France vont vachement mieux que l’an dernier à la même époque, quand ils étaient relégables (18e). Aujourd’hui, c’est un fringuant co-leader qui promène une bonne mine retrouvée. Il faut dire qu’on attendait un peu l’équipe de Rémi Garde au tournant après sa première défaite à Caen (0-1), de celles qui peuvent vous péter une dynamique quand celle-ci est purement circonstancielle sans être adossée à de vraies certitudes. Sur ce plan, les Lyonnais ont répondu et c’est Bordeaux qui a trinqué (3-1). Et pourtant…

Où est la domination promise ?

Car précisément face aux Girondins, tous les doutes n’ont pas été levés. Parce que les champions de France 2009 traînent toujours la morgue qui les empoisonne depuis bientôt deux ans, et se posaient en proie idéale à une Panthère nommée Bafétimbi Gomis et nourrie aux caviars toastés par la patte gauche d’un Michel Bastos actuellement à un niveau or… et vert. Un peu comme face à Marseille en fait (2-0), où on se demande si la bonne impression rhodanienne n’était pas surtout le fruit de l’immense faiblesse adverse. Pourquoi ? Parce que Lyon n’a pas encore retrouvé cet impact athlétique nécessaire aux rudes combats du plus haut niveau auquel on ne peut pas accoler les tranquilles promenades face à l’OM et Bordeaux. Plus généralement, Lyon ne dégage pas (encore ?) ce sentiment de bloc-équipe qui ne fait qu’un dans chaque phase de jeu. Pour l’heure, les défenseurs défendent plutôt bien, et une mention spéciale à la charnière Lovren-Koné au sujet de laquelle il faut craindre le retour un jour de Cris, et les attaquants attaquent plutôt bien, et là encore il faut craindre le retour de Yoann Gourcuff s’il ressemble au cousin paraplégique qui officie depuis deux ans.

Ceci posé, et malgré le bon début de saison de Maxime Gonalons dans l’entrejeu, l’OL n’a pas encore posé les bases d’une maîtrise implacable, privilégiant pour l’instant ses indéniables capacités à contrer, qui va à l’encontre de la volonté affichée de Garde de dominer le jeu et qui, du coup, ne peut être perçu que comme un léger aveu de faiblesse car Lyon n’a pas (encore ?) les moyens de ses nouvelles ambitions. Mais il faut y voir aussi une certaine force car face à ces limites technico-tactiques, Lyon et ses contres cliniques démontrent une manière de pragmatisme. Une qualité qui permet souvent de voyager en Coupe d’Europe. A condition bien sûr de gagner ce soir…

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