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Lyon KO debout, l’OM bienheureux

Par Pierre Girard
Lyon KO debout, l’OM bienheureux

Ce weekend, la Coupe de France donnait le coup d'envoi de 2013 sur les terrains. Après les sensations Plabennec et Rouen samedi, d'autres petits coquins espéraient taper un gros. Épinal, tombeur de l'Olympique lyonnais, est le héros du jour !

Lyon au fond

L’Olympique lyonnais n’avait aucune excuse au Stade La Colombière d’Épinal. Dans ce duel des extrêmes (19e de National contre 2e de Ligue 1) le tenant du titre ne met pas longtemps à se mettre à l’aise. Le menu est copieux pour la défense vosgienne : Lisandro, Bastos et Gomis ont la dalle. L’application des hommes de Rémi Garde a de quoi effrayer les locaux. La surprise est donc d’autant plus incroyable quand le milieu d’Épinal Tristan Boubaya inscrit un doublé, en trois minutes, sur deux corners ! Le ralenti de son second coup de casque n’est pas fini que Bafé Gomis réduit le score. 2-1 au quart d’heure de jeu. Cette réaction est une gifle pour les joueurs de National : Gueida Fofana s’en va tranquillement remettre les compteurs à zéro (2-2, 20e). À cet instant, la qualif’ du petit devient utopique tant l’ascenseur émotionnel est rude.

Lyon, lui, est serein. Irréprochable, « Captain Licha » donne du souffle aux siens en transformant un penalty dès l’entame de la deuxième période (3-2, 61e). Pas plus concernés que cela par l’unique but d’avance qu’ils viennent de prendre, les Lyonnais ne défendent (presque) plus. Valentin Focki en profite pour percer l’OL et battre Vercoutre à bout portant (3-3). Le visage de Jean-Michel Aulas se fige… Bien entendu, la prolongation appartient à Lyon. À force de courage, Épinal obtient tout de même les tirs au but et crée la surprise du weekend. Relégable en National, le club vosgien réussit l’exploit de sortir l’OL (3-3, puis 4 tirs au but à 2) !

Marseille remercie Gignac

Pendant que Lyon tombait, l’OM avait l’avantage d’être la seule équipe de l’élite à recevoir un petit. Candidat à la montée, l’En Avant Guingamp devait profiter de ce match de reprise pour surprendre les Marseillais. Élie Baup dégaine l’artillerie lourde : Mandanda, Souley Diawara, Cheyrou, Valbuena et Loïc Rémy sont titulaires. Cet OM version « Noir et rose » est sérieux et ne se laisse pas aspirer par des Bretons « contreurs » . La domination des Phocéens est récompensée quand André-Pierre Gignac convertit une interception salutaire de Raspentino (1-0, 23e). Le public du Vél’ ne se réjouit pas bien longtemps. La différence faite, Marseille rentre dans le rang jusqu’à la pause. Rebelote au retour des vestiaires où l’EAG fait régner sa petite loi. À force de ne pas donner ce supplément d’engagement qui devrait suffire à museler son adversaire, Marseille concède trop d’occasions. Et ce qui devait arriver arriva : Mandanne, supérieur à Jérémy Morel au duel, bat Mandanda et offre la prolongation à Guingamp (1-1, 83e). Mais après un quart d’heure de « hourra football » , Gignac entérine son retour au top. L’ancien Toulousain plante un doublé (2-1, 106e). Reprise foirée + déviation = but pas joli, mais but quand même. Marseille n’était peut-être pas meilleur que Guingamp aujourd’hui, mais plus en réussite, ça c’est sûr.

Nice, Sainté et Bordeaux au rendez-vous

En 2002, le FC Metz quittait la Ligue 1, l’OGN Nice, lui, retrouvait l’élite. Niveau symbole, ce match à Saint-Symphorien n’avait rien à envier aux autres belles affiches de ces 32es de finale. Les Lorrains, réduits à dix après l’expulsion de Grégory Proment, boivent le calice jusqu’à la lie, puisque que Neal Maupay matérialise cet avantage numérique. 1-0 pour les Aiglons à la pause. La cruauté n’aura poursuivi les Grenats que pendant trois quarts d’heure. À la conclusion d’un bien joli mouvement, N’Gbakoto lobe Joris Delle d’une aile de pigeon, aussi culottée qu’efficace (1-1, 54e). L’équipe de Claude Puel ne parvient plus à faire entendre sa légère domination. Mais la prolong’ voit les Messins (à dix pendant une heure et demie) craquer sur deux pions de Valentin Eysseric (98e puis 107e). Les Niçois peuvent se targuer d’avoir fait preuve de patience pour l’emporter 3 buts à 2.

Il en fallait également à Saint-Étienne pour éliminer Caen. Emmené par un Josuha Guilavogui omniprésent, les Verts ont tremblé jusque dans le dernier quart d’heure pour venir à bout du troisième de Ligue 2 (3-2 score final). De leur côté, Francis Gillot et ses Girondins débarquaient à Châteauroux avec la ferme intention de passer. Rien à signaler en première mi-temps mise à part un manque certain de percussion des deux équipes. Fahid Ben Khalfallah trouve la solution à la demi-heure de jeu. Une frappe cadrée, un but. Le staff bordelais saura apprécier. À onze contre dix, Cédric Carrasso et son équipe se font surprendre en cinq minutes : par Beauvue (54e) et Afougou (59e). Bordeaux, qualifié en C3, est sur le point de quitter la coupe quand Henrique entretient l’espoir à dix minutes du terme. Un autre Brésilien, Mariano, arrache la qualif’ pour le club au scapulaire : 3-2 à la 91e minute de jeu. Ce tirage était pourri pour les Girondins. Ils ont failli tomber dans le piège.

Rennes perd le Nord

À la faveur d’un solide parcours en championnat, le Stade rennais a atteint la 4e place derrière le podium « PLM » . Fred Antonetti veut garder le rythme en alignant une équipe qui a fière allure à Felix Bollaert. Mais rien ne se passe comme prévu. Les Sang et Or, contre le cours du jeu, donnent vite mal au crâne à l’entraîneur corse : le capitaine lensois Jérôme Le Moigne trompe Abdoulaye Diallo (1-0, 27e) d’une belle tête. Gênés par leur supériorité, c’est un comble, les Rennais balbutient leurs actions, ne cadrent pas et font la course derrière. Mais ils ont le mérite de ne rien lâcher et s’en remettent au talent de Julien Féret (1-1, 81e) pour accrocher la prolongation. Tout le monde se prépare à jouer trente minutes de rab. C’était sans compter sur la bévue de Théophile-Catherine. Le défenseur breton lobe son propre gardien sur un centre (2-1, 87e). Rennes, comme Lyon, commence 2013 par une embûche.

Par Pierre Girard

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