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  • 11e journée
  • Lyon/Bastia (5-2)

Lyon chante sous la pluie

Par Alexandre Pauwels
Lyon chante sous la pluie

Match fou à Gerland, entre Lyon et Bastia. Les deux équipes ont laissé la défense de côté pour produire un véritable festival, et c'est l'OL qui en ressort vainqueur (5-2), lui qui n'a jamais abdiqué, même à dix contre onze. Dans tout ça, Gourcuff a été excellent.

Olympique Lyonnais – Bastia : 5-2 Buts : Gonalons (5e), Lacazette (26e), Lisandro (56e), Briand (90e) et Malbranque (90+5e sp) pour l’OL. Khazri (28e) et Rothen (32e sp) pour les Corses.

Incroyable Lyon. Réduit à dix à la demi-heure de jeu avec l’expulsion de Lovren, rejoint au score après avoir mené 2-0, le club Lyonnais n’a jamais cessé d’attaquer et de presser des Bastiais irréguliers. Il valait mieux, les Gones n’y étaient pas du tout en défense. Mais leur attitude a de quoi impressionner. Et grâce à un Lacazette hyperactif, un Lisandro au four et au moulin et un Yoann Gourcuff décisif, l’OL retrouve le podium. En attendant mieux.

D’un but à l’autre

Au moment de se présenter sur une pelouse de Gerland détrempée, l’OL sait qu’il y a un coup à jouer. La méforme de Marseille, la défaite du PSG… Le calcul est simple, avec deux matchs de retard, Lyon a l’occasion de prendre la troisième place, avant peut-être, d’aller chercher une place de leader. Pour ça, il faut donc battre Bastia. D’apparence endormi sur les premières secondes de la rencontre, Lyon va pourtant vite prendre le dessus. Après une tentative de Lisandro (3e), Gonalons vient récompenser la domination des siens : sur un bon coup-franc de Gourcuff, Lovren met sa tête, Novaes repousse dans les pieds du milieu qui n’a plus qu’à la pousser au fond (1-0, 5e). Gourcuff justement, est particulièrement bon : après son coup-franc remarquable, il régale ainsi d’un superbe ballon Lacazette, qui se craque face à Novaes (15e). Puis, il y va de sa tentative sur un centre, encore repoussée par le portier (18e). En voilà, une belle entame.

Pour autant, il ne faut pas se leurrer. Au fil des minutes, on remarque que les locaux perdent pas mal de ballons, et surtout, sont fébriles derrière. Maoulida (9e) puis Khazri (19e) manquent ainsi le coche. Il ne fallait peut-être pas les gâcher, ces opportunités. Car Lacazette, en reprenant dans un angle fermé un centre depuis la gauche, vient offrir un double avantage aux Lyonnais (2-0, 26e). Ce second but, assurément l’élément déclencheur : à peine deux minutes plus tard, Khazri, laissé seul sur son aile, réduit le score d’un joli plat du pied (2-1, 28e). Encore deux minutes plus tard, Thauvin hérite d’un bon ballon dans la profondeur, se paye une chevauchée dans le camp lyonnais, et semble être fauché dans la surface par Lovren. L’arbitre voit péno, et sort le rouge (30e). Le Croate n’a pas vraiment touché l’ailier bastiais, mais son intervention maladroite mérite la double sanction, sachant qu’il était dernier défenseur, dans la surface, et qu’il tentait là un tacle par derrière (sans toucher le ballon qui plus est). Rothen transforme la sentence (2-2, 32e sp). La physionomie de la rencontre, malgré l’expulsion, reste la même : ça va toujours d’un but à l’autre. Vercoutre sort ainsi une belle tentative de Jérôme Rothen (41e), son homologue s’interposant quant à lui par deux fois sur Gourcuff, ce dernier frappant même une double barre juste avant le coup de sifflet de l’arbitre.

Lyon n’abandonne pas

La seconde période démarre sur un rythme plus lent. Pour dire, il faut attendre quatre minutes pour voir une occasion, celle de Modeste, qui pousse Vercoutre à la parade (49e). Alors, ça redémarre ? Bah, oui. Sur une perte de balle du milieu bastiais, Malbranque sert dans la profondeur Lacazette, qui s’écroule dans la surface. L’ailier lyonnais a été bousculé, ça ne fait aucun doute. Mais un peu par Novaes, un peu par Harek. En tous cas, c’est ce dernier qui est sanctionné, et d’un deuxième jaune… Lisandro, lui, ne tremble pas au point de pénalty, et revoilà Lyon (3-2, 56e sp). La réaction corse est attendue, mais elle ne viendra pas. Comme dans tout match fou fou, il faut bien que le rythme se brise à un moment donné. A partir de l’heure de jeu, on ne verra donc plus grand-chose. Enfin, jusqu’aux arrêts de jeu. Ou le moment choisi par Briand pour alourdir la marque avec un piqué face au gardien (4-2, 90e+3). Aussi le moment où Malbranque inscrira un nouveau but sur péno, suite à un accrochage sur Gourcuff dans la surface (5-2, 90e+5). Qui a dit qu’il n’y avait plus d’intensité en Ligue 1 ?

Par Alexandre Pauwels

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