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Lyon 2005, Marquinhos, Beckham… Découvrez la nouvelle collection de photos So Foot de la rentrée
En collaboration avec l’agence photographique Icon Sport, So Foot vous propose, chaque mois, une sélection renouvelée de photographies exclusives de football en édition ultra limitée, onze tirages par taille, sur la boutique maison boutique.so.

#1 – Gardien sous la pluie et les projecteurs, 1963
Août 1963. Cet été-là naît la Bundesliga. Et c’est le club allemand du FC Sarrebruck qui l’inaugure en accueillant sur sa pelouse le match fondateur de la compétition face au FC Cologne. Club de l’Allemagne de l’Ouest, il était parvenu, en seulement quelques années, à s’imposer au premier plan du championnat Oberliga. Pour son premier match dans cette nouvelle compétition, disputé dans un stade rénové et équipé (grande première !) de projecteurs, le club comprend vite qu’il reste un chantier à entreprendre : la toiture. Ce 4 août, une pluie incessante, typiquement estivale, s’abat sur la ville de Sarrebruck, perturbant l’inauguration. Ce jour-là se dégage une sensation d’ancien temps, rappelant à la fois les matchs de quartier du dimanche et la magie des souvenirs dans les stades au mois de décembre. Capturée par la magie d’un appareil photo, on vous livre ici ce magnifique cliché qui aurait pu tout aussi bien s’appeler « La solitude du gardien de but ».
#2 – L’équipe de l’Olympique lyonnais, 2005
Une équipe dorée, un mélange d’expérience et de jeunes talents. Un mix à l’image de l’OL des années 2000. Lors de la saison 2004-2005, l’OL remporte le Trophée des champions ainsi que le championnat de France (Ligue 1 Orange). Cette saison-là, il se fait sortir aux tirs au but par le PSV Eindhoven en Ligue des champions alors… qu’il y avait penalty sur Nilmar. Un traumatisme tant cette équipe était impressionnante sur le papier et le terrain. Visez plutôt. Emmenés par leur capitaine Cláudio Caçapa, par le plus grand tireur de coups francs de l’histoire, Juninho, par la légende du club Cris, fidèle au poste durant 310 matchs, elle ne comptait que des légendes avec Grégory Coupet, Éric Abidal, Mahamadou Diarra, Michaël Essien, Anthony Réveillère, Florent Malouda, Sidney Govou et Sylvain Wiltord. Alors oui, il n’y aura eu finalement « que » deux trophées, mais quelle époque et quelle équipe…
#3 – Célébration de David Beckham, 2001
Certains clichés ne racontent pas seulement un match, ils racontent une époque. Cette image de David Beckham, poings serrés, visage tendu vers le ciel, est de celles qui transcendent le football. Plus qu’un but, plus qu’une victoire : une émotion brute, une libération, un instant figé dans la mémoire collective. Ce jour-là, Beckham est encore plus devenu une icône. Comment ? Grâce à un coup franc à la 90e+3 minute. Avant : l’Angleterre perd 1-2 à domicile face à la Grèce et est virtuellement éliminée de la course au Mondial 2002. Il lui faut au moins 1 point pour se qualifier directement. Le coup franc est excentré à 25 mètres. David l’enroule pied droit, pleine lulu. Se rue vers les supporters d’Old Trafford, puis se fige les bras en croix. Cette photographie capture l’essence de ce moment magique : la rage, la détermination, l’attachement viscéral au maillot qu’il portait. Elle symbolise ce moment où le football dépasse le simple cadre sportif pour devenir une histoire d’émotions – un destin personnel devenant national – partagées par des millions de supporters.
#4 – Marquinhos et la Ligue des champions, 2025
Un adolescent avec des bagues sur les dents devenu homme avec une coupe aux grandes oreilles entre les mains. Voilà comment Marquinhos a grandi à Paris, dans le Parc, dans le cœur des supporters. Cela n’a pas toujours été facile : les critiques, les performances en dessous, les batailles perdues. Mais en regardant cette photo du défenseur central parisien apportant le trophée à ses coéquipiers – après la grandiose finale de LDC face à l’Inter (5-0) – dans un ciel de paillettes dorées, sourire à s’en décrocher la mâchoire, ces souvenirs n’en deviennent que plus beaux, plus joyeux, plus agréables, plus fort. Marquinhos, le plus parisien des Brésiliens, sera et restera à jamais le premier à l’avoir touchée. Le premier à savoir quelle saveur elle a pour tous les supporters parisiens. « Oh capitaine, mon capitaine… enfin tu nous l’apportes, enfin tu reviens avec. »
#Bonus – Ascension de la rue Lepic à Montmartre, Tour de France 2025
Pas le temps de rajouter de nouvelles photos cyclisme avant l’édition 2025 du Tour de France ? Tout inconvénient ayant ses avantages, on a tiré parti de notre retard pour ajouter des clichés… des étapes de cette année. Ou plutôt de la dernière étape entre Mantes-la-Ville et Paris. Mythique avant même d’avoir été courue. À la suite du succès de l’ascension de Montmartre lors de la course des Jeux olympiques, les organisateurs du TDF ont copié Paris 2024. Et ils ne se sont pas trompés vu le succès encore une fois en matière de scénario (avec l’attaque de Pogacar dans la dernière montée de la rue Lepic), de décor mais surtout de public et d’ambiance. 500 000 sur tout le parcours parisien, 180 000 sur toute la butte Montmartre, ils étaient des dizaines de milliers à se masser dans la petite rue pavée et pentue du 18e arrondissement de Paris, selon les chiffres de la mairie. Et ça se voit bien sur la superbe photographie proposée ici pour vous en exclusivité en quelques centaines d’exemplaires seulement. Alors foncez comme Tadej !
#Bonus – Nadal tombe après sa victoire, 2019
Ni cliché sur le cyclisme, ni aucun sur le tennis pour Roland-Garros avant l’été. Encore une fois, il nous tenait donc à cœur de nous rattraper, avec la manière. Qui dit Roland, dit Nadal. Dit 14 titres, soit 112 victoires. Pour 4 petites défaites, jamais en finale. L’Espagnol gagne porte d’Auteuil en 2005, 2006, 2007, 2008, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2022. Et finit tous ces tournois, à la renverse, allongé sur la terre battue ocre. Comme ici en 2019 après sa victoire en 4 sets face à Dominic Thiem. Iconique.
#Bonus – Mains de Nadal cachant ses yeux, 2014
Enfin le meilleur pour la fin. La photo la plus belle de cette sélection (à notre goût). Un cliché en noir & blanc. L’esthétique à l’état pur. Le fruit d’un shooting photo de Marca avec le Majorquin en 2014. Avec un zoom sur son premier outil de travail : ses mains. Ses doigts (cachant ses yeux). Qui ont pour certains beaucoup souffert à force de travail. Notre coup de cœur.
Par Maxime MARCHON