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L’OM peut s’en vouloir

Par Quentin Moynet
L’OM peut s’en vouloir

Mené au score à deux reprises à cause de Valbuena et des Ayew brothers, Rennes arrache un match nul mérité face à Marseille (2-2) qui peut en vouloir à Mandanda. Alessandrini a une nouvelle fois été monstrueux.

Rennes – Olympique de Marseille : 2-2
Buts : A. Ayew (37e) et J. Ayew (82e) pour l’OM. Théophile-Catherine (58e) et Alessandrini (88e) pour Rennes

Marseille raffole du money time. Depuis le début de la saison, les Phocéens ont inscrit plus d’un tiers de leurs buts dans le dernier quart d’heure. La semaine dernière contre Montpellier, André-Pierre Gignac avait libéré le Vélodrome dans le temps additionnel. Aujourd’hui encore contre Rennes (2-2), l’OM a marqué en toute fin de partie. Le but de Jordan Ayew aurait dû permettre aux hommes d’Élie Baup de s’imposer et de revenir à un point de Lyon au terme d’un match de très bonne facture. Même Frédéric Antonetti se préparait à ce scénario avant le match. « Cinquième, c’est extraordinaire. Pourquoi on y arrive jamais ? Parce qu’ils sont meilleurs que nous, point ! » Par ce « ils » , le coach rennais désignait Bordeaux, vainqueur de leur rencontre ce jour-là, mais aussi Paris, Lyon, Marseille, Lille et Montpellier, dont les budgets sont supérieurs à celui de Rennes. Ce qu’il n’attendait pas, c’était la boulette de Mandanda et l’absence de retour défensif du benjamin des frères ghanéens.

A. Ayew – Valbuena, duo gagnant

Comme face à Montpellier dix jours plus tôt en Coupe de la Ligue, les Rennais réalisent une excellente entame de match. Agressifs et profitant des quelques approximations des Marseillais, Cheyrou en tête, ils récupèrent un nombre incalculable de ballons au milieu de terrain. Malgré une tendance à l’excès d’individualisme, Alessandrini est un véritable poison pour la défense olympienne. Grâce aux appels incessants du remuant mais très maladroit Erding et aux services parfaits de Féret, il se retrouve régulièrement décalé sur le côté gauche. Sa vitesse et sa qualité de percussion font le reste. Problème, la réussite n’est pas au rendez-vous. Ses frappes manquent de puissance ou de précision pour tromper Mandanda et ses centres ne trouvent que trop rarement preneur. Une seule fois en fait, mais Danzé ne cadre pas sa tête. Les intentions sont rennaises, la maîtrise marseillaise. Malgré Cheyrou, le Pirlo du dépressif, et Gignac, inexistant en première période, le ballon circule bien. La charge de « créer les déséquilibres » est laissée à Valbuena et A. Ayew. Par trois fois, le premier est à l’origine d’une occasion pour le second. Il manque d’abord de peu de le trouver dans la surface sur un centre dévié de justesse par Foulquier. Dans un deuxième temps, il ne rate pas le « deux » du une-deux et permet à Ayew de tromper Costil du gauche (0-1, 37e). Cinq minutes plus tard, il décale parfaitement Morel, dont le centre en retrait trouve l’aîné des frères ghanéens qui écrase trop sa frappe.

Folle fin de match route de Lorient

Au retour des vestiaires, Rennes remet les mêmes ingrédients qu’en début de partie : pressing et agressivité. Suffisant pour mettre en difficulté la défense marseillaise, étonnamment fébrile, à l’image de la charnière Nkoulou-Mendes qui est presque systématiquement prise à défaut dans son dos. C’est d’ailleurs sur une passe en profondeur de Mavinga qu’Erding voit son tutu du droit repoussé par Mandanda. Dans la foulée, l’attaquant turc gratifie le public d’un magnifique « airball » sur une tentative de reprise de volée. La maladresse de leur buteur ne décourage pas les hommes de Frédéric Antonetti qui sont finalement récompensés par l’égalisation de Théophile-Catherine, marqué du doigt par J. Ayew sur corner (1-1, 58e). Alors que le public du stade de la route de Lorient demande à Gignac de ramasser la savonnette, Marseille se défait progressivement de l’emprise des Bretons qui peinent de plus en plus physiquement. Moins en vue en seconde période, A. Ayew et Valbuena font leur réapparition. Le premier fait apprécier son timing parfait dans le jeu aérien, le second sa qualité dans l’orientation du jeu. Il décale parfaitement Amalfitano, entré à la place de Cheyrou, dont le centre est poussé au fond des filets par J. Ayew (1-2, 82e). L’OM pense arracher une nouvelle victoire dans le money time, mais Mandanda dévie bêtement une frappe de Sané sur son poteau. Seul face au but vide, J. Ayew n’ayant pas suivi au second poteau, Alessandrini crucifie le club de son cœur (2-2, 88e). Une boulette qui offre un point mérité à Rennes. Le club breton a montré qu’il avait les moyens sportifs de rivaliser avec les meilleurs. Hein, Frédéric ?

Par Quentin Moynet

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