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L’OM ne veut pas réveiller les morts

Par Mario Durante, à Marseille
3 minutes
L’OM ne veut pas réveiller les morts

Si, officiellement, l’Inter est encore favori, plus les heures passent, plus l’OM croit en ses chances. Attention, ce genre d’histoire a déjà joué des tours aux Marseillais par le passé.

La victoire de Naples contre Chelsea a fait rugir la cité phocéenne à plus d’un titre. Déjà car, c’est bien connu à Marseille, Naples, c’est plus qu’un cousin éloigné. A l’approche d’une grande affiche incluant le Napoli, tout le monde a la mémoire d’une grande tante, un survêtement ou un tatouage de Lavezzi à honorer… Comme pour le Barça dans le reste de la France, en fait. Mais surtout, cette victoire 3-1 de Cavani et ses potes sonne comme un grand message d’espoir : oui, cette année, la ligue des Champions, ça sera un peu comme en 2004. Si une grosse bête pleine d’expérience est blessée, elle passe à la trappe, e basta. Avant d’affronter l’Inter Milan, il y a donc de quoi avoir le sourire.

Parce que les supporters marseillais n’ignorent rien des difficultés de l’Inter Milan. Ils savent que Ranieri n’est pas vraiment en odeur de sainteté dans le vestaire nerazzurro. Et s’il faut se taper en boucle la vidéo YouTube de la fameuse séquence du match à Lecce, où l’on voit Sneijder et Pazzini s’insulter, ils n’hésitent pas à le faire. L’Inter semble dans le même état d’esprit que lorsqu’il était venu pour la dernière fois au Vélodrome, en 2004. Ce soir-là, l’OM avait gagné 1-0 avec un Drogba en état de grâce, un Meriem qui enfonce le clou et un Barthez qui pisse sur la pelouse en plein match. Que de bons souvenirs. Objectivement, la situation de l’Inter est peut-être encore plus explosive. Zaccheroni, à l’époque, avait plus ou moins l’assurance de finir la saison sur le banc. Les Phocéens se mettent donc à rêver d’un score plus large, histoire de se mettre à l’abri, des fois qu’au retour, ce soit Villas-Boas, l’adjoint tant aimé de Mourinho à l’Inter en 2009, qui dirige l’équipe. Diawara promet en tout cas de tout donner dans la manche aller : « L’an dernier, dans le vestiaire de Manchester, il y avait beaucoup de regrets. Cette année, on ne veut pas en avoir, donc on ne va rien calculer » . Si Deschamps l’accompagne, il est beaucoup plus prudent : « L’objectif, c’est de prendre l’avantage, c’était déjà le cas contre Manchester. C’est mieux de gagner. Mais c’est important de ne pas prendre de but » .

Et ce n’est même pas une question de buts à l’extérieur, Avi Assouly peut souffler. C’est plus une question de ressort psychologique. Diawara fait remarquer que « nous aussi on était au fond du trou en championnat en début de saison, mais en ligue des Champions, on répondait présent » . Deschamps a un autre parallèle en tête. « Il y a deux ans, on avait rencontré le Milan AC. Eux aussi n’étaient pas bien, ils n’avaient pas fait un grand match. Mais mon ex-ami Pippo Inzaghi nous avait planté 2 buts » . Avant le match, l’OM s’était pourtant juré de faire exploser cette équipe vieillissante, qui venait de perdre son derby 4-0. Cette année, les Marseillais étaient aussi persuadés qu’il y avait un coup à jouer face à cette équipe d’Arsenal déboussolée par les départs de Nasri et Fabregas. Sur les deux confrontations, les Londoniens ont pris quatre points. Les vice-champions de France ne pourront en outre pas compter sur Loïc Rémy pour ce match. De toute façon, en Ligue des champions, l’atout n°1 du club c’est plutôt André Ayew, le Ghanéen qui a déjà mis 3 buts dans l’édition 2012. Un joueur qui, s’il use un peu trop de ses raids solo en championnat, sait se sublimer et simplifier son jeu dans les grandes soirées européennes. Comme Lavezzi. Ça fait un point commun de plus avec Naples, tiens.

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Par Mario Durante, à Marseille

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