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  • Lille-Brann (2-1)

Giroud sort le LOSC du piège tendu par Brann

Par Quentin Ballue
4 minutes

Décevant devant son public, Lille a frôlé la correctionnelle contre le petit poucet norvégien, Brann. Olivier Giroud est néanmoins sorti de sa boîte dans le money time pour mettre le LOSC sur les bons rails dans cette Ligue Europa (2-1). Un départ en mode diesel.

Giroud sort le LOSC du piège tendu par Brann

Lille 2-1 Brann

Buts : Igamane (54e), Giroud (80e) // Magnússon (59e)

Sur le papier, ce devait être une formalité. Brann arrivait au stade Pierre-Mauroy avec un coefficient UEFA riquiqui, le plus faible du plateau de la Ligue Europa cette saison (7,937 quand celui du LOSC est de 66,000). Le troisième du championnat norvégien a cependant opposé une farouche résistance aux Lillois, sauvés par le supersub Olivier Giroud dans les dix dernières minutes (2-1). Bruno Genesio avait choisi de lancer six nouveaux joueurs dans le onze par rapport au derby, dont le jeune défenseur Adeagan Goffi (17 ans), titulaire pour la première fois chez les pros. Peu d’entre eux ont brillé, mais l’essentiel est assuré.

Sous les sifflets

Les hommes de BG ont produit un premier acte laborieux, et c’est un euphémisme. Pas le moindre tir cadré à se mettre sous la dent. Dans un angle fermé, Osame Sahraoui a choisi l’option individuelle, mais son pied, pas assez fermé, a envoyé le ballon près du poteau de corner (13e). Hamza Igamane a lui aussi péché dans le dernier geste en tentant d’enchaîner un crochet et une frappe enveloppée, très mal dosée (25e). Les Dogues ont encore démontré leur manque criant de justesse lorsque Hákon Haraldsson a raté son contrôle dans la surface, alors que le stade le voyait déjà transformer l’offrande de Sahraoui (45e+1).

À côté de leurs pompes, ils auraient même pu se faire piéger par Emil Kornvig, dont le coup de tête est venu mourir à quelques centimètres du poteau de Berke Özer, largement battu (23e). La pression est montée d’un cran juste avant la mi-temps sur une touche gérée de manière calamiteuse par Chancel Mbemba : dépassée, la défense lilloise a assisté, les yeux écarquillés, à la talonnade de Kornvig vers Noah Holm, qui a fracassé le poteau au bout de l’action (41e). Des situations révélatrices d’un manque d’intention évident des Lillois, trop tendres face à un adversaire sans complexe : Brann a remporté 58% des duels disputés en première période, et le LOSC est logiquement rentré aux vestiaires sous les sifflets.

Giroud Christ

Le LOSC a pris de bonnes résolutions en deuxième période, concrétisées par la reprise non cadrée de Fernandez-Pardo (53e), mais surtout par l’ouverture du score : MFP, encore lui, a fait la différence en fixant son vis-à-vis et en centrant dans les 5,50 mètres pour Igamane, bien placé pour en profiter (1-0, 54e). Le troisième but de l’attaquant marocain depuis son arrivée à Lille au mois d’août. Le public nordiste a ensuite applaudi le retour autoritaire de Mbemba au moment où le chemin du but s’ouvrait pour Eggert Guðmundsson (58e).

L’avertissement n’a cependant pas suffi à remobiliser les Lillois, puisque dans la foulée, après une perte de balle de Haraldsson, Sævar Magnússon a parfaitement croisé son tir du droit et remis les compteurs à zéro (1-1, 59e). Brann ne s’est pas arrêté là et l’excellent Kornvig a décoché une superbe frappe, retombée sur la barre (64e). Le LOSC a eu son lot avec le poteau pour Fernandez-Pardo, à l’entrée de la surface (74e), puis la transversale pour Ayyoub Bouaddi (80e). Sorti du banc, Olivier Giroud a cependant libéré les siens en remportant son duel aérien – mesuré à 2,50 m- pour catapulter le ballon au fond (2-1, 80e). Sous pression jusque dans les dernières minutes de jeu, les Dogues n’auront guère brillé. Ils passeront un test autrement plus significatif à Rome dans une semaine. Et là, il faudra jouer 90 minutes.


Lille (4-3-3) : Özer – Santos (Mandi, 87e), Mbemba, Goffi, Verdonk – Mukau, Haraldsson (Diaoune, 87e), Bentaleb (Bouaddi, 77e) – Sahraoui (Correia, 68e), Igamane (Giroud, 67e), Fernandez-Pardo. Entraîneur : Bruno Genesio.

Brann (4-3-3) : Dyngeland – Dragsnes, Helland, Knudsen, Pedersen (De Roeve, 46e) – Horn, Sørensen, Kornvig (Sande, 87e) – Castro (Guðmundsson, 55e), Holm (Mathisen, 72e), Magnússon (Finne, 87e). Entraîneur : Freyr Alexandersson.

Par Quentin Ballue

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