Buts : Sinayoko (57e et 83e SP) et Mbemba (66e CSC) pour l’AJA // Haraldsson (9e), Bentaleb (77e), Diaoune (80e) et André (86e) pour les Dogues
Expulsions : Akpa (60e) et El-Azzouzi (88e) pour l’AJA // Ngoy (39e) et Perraud (88e) pour les Dogues
De la folie à l’état pur.
Dans une rencontre sans queue ni tête, où chacun aura mené au score et été mené, jalonné de quatre expulsions, Lille a eu le dernier mot sur la pelouse d’une équipe d’Auxerre qui termine l’année dépité (3-4).
Après l’ouverture du score rapide de Hakon Haraldsson (0-1, 9e), la folie s’est emparée de l’Abbé-Deschamps à partir de l’expulsion du jeune Nathan Ngoy, dernier défenseur au moment de faucher Danny Namaso. Une supériorité numérique concrétisée après la pause par Lassine Sinayoko, de la tête sur corner (1-1, 57e). Mais alors que l’AJA avait très clairement pris le contrôle des opérations, Clément Akpa rejoint lui aussi la douche pour un deuxième jaune après une faute sur Benjamin André. Cela n’empêche pas Lamine Sy de percuter, forçant Chancel Mbemba à dévier son centre dans ses propres filets (2-1, 66e).
Mais Lille reste bien décidé à gâcher la fête pour les 120 ans des Icaunais, et comme souvent quand les deux équipes se retrouvent à dix contre dix, les espaces s’ouvrent en (très) grand. En trois minutes, Nabil Bentaleb envoie une volée gagnante (2-2, 77e), avant que le gamin Soriba Diaoune ne signe un exploit personnel du haut de ses 18 ans pour son tout premier but en Ligue 1 (2-3, 80e). Fin du game ? Pas du tout ! Sy obtient un penalty pour permettre à Sinayoko de signer un doublé avant de partir à la CAN (3-3, 83e) mais le vieux briscard André ne moufte pas, et redonne un avantage cette fois définitif aux Dogues (3-4, 86e). C’est bien trop d’émotions pour Romain Perraud et Oussama El-Azzouzi, exclus à leur tour ensemble après un tête-contre-tête trop véhément.
Les grands récits de Society: Luigi Mangione, un cauchemar américain
Les grands récits de Society: Luigi Mangione, un cauchemar américain
C’est l’histoire d’un élève modèle issu d’une famille modèle qui avait tout pour vivre le rêve américain, mais qui se retrouve aujourd’hui accusé du meurtre du PDG de la première compagnie d’assurances santé privée des États-Unis. Son procès commence ce lundi 1er décembre dans l'État de New York, il risque la peine capitale.