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Mayulu et approuvé

Par Julien Faure
4 minutes

À nouveau buteur dans un gros match de Ligue des champions, Senny Mayulu continue sa progression entamée début 2024. Entre confiance de Luis Enrique et performances convaincantes, voilà le titi parisien sur les rails du succès.

Mayulu et approuvé

On l’avait quitté plein d’insouciance après le but du 5-0 contre l’Inter, on l’a retrouvé plein de détermination face au Barça, alors que son équipe prenait l’eau en Catalogne. Après un début de saison sur la touche à cause d’une blessure musculaire, Senny Mayulu commence à enchaîner les rencontres, en partie grâce à l’avalanche de blessures qui touche le PSG, mais pas que. Il est aujourd’hui préféré à Ramos en 9 et croque dans cette opportunité à pleines dents. Jusque quand et surtout jusqu’ou ?

Senny fait l’affaire

Alors que Paris vient de faire tomber le Barça à Montjuïc, sans la plupart de ses stars offensives, il a une nouvelle fois pu compter sur un Nuno Mendes taille patron et auteur d’une performance colossale en Espagne. Mais à l’heure de gratter quelques lignes, la performance du Portugais vient plutôt conforter son statut acquis depuis de longs mois. Senny Mayulu au contraire, commence à gravir les échelons quatre par quatre. À 19 printemps, le natif du Blanc-Mesnil n’est plus un novice. S’il n’a fait ses débuts en pros qu’il y a moins de deux ans, un soir de janvier 2024 face à Revel en Coupe de France, il compte désormais 49 apparitions en équipe première, pour 8 buts et 5 passes décisives. Un sacré ratio, surtout que ses premières sorties se sont parfois limitées à une dizaine de minutes tout au plus.

Resté au PSG plutôt que de partir en prêt à l’été 2024, sous l’impulsion d’un coach qui a toujours cru en son potentiel, n’a eu de cesse de le soutenir, et qui déclarait en mai dernier qu’il pouvait « devenir un joueur important » au PSG, Mayulu s’affirme de plus en plus au sein d’un effectif très talentueux mais loin d’être pléthorique. Déjà dans les petits papiers de son coach, dont il n’hésite à vanter les mérites, le titi s’est peut-être déjà assuré ses prochaines titularisations, devant un Gonçalo Ramos qui a peut-être acté son statut d’éternel remplaçant, tant il est fade quand il débute mais déterminant quand il sort du banc (meilleur buteur de l’histoire du PSG en sortie de banc). Alors Mayulu futur « premier deuxième choix » en attaque ? L’idée a le temps de faire du chemin dans la tête de son coach, mais son sang froid au moment d’égaliser n’est certainement pas tombé dans l’oreille d’un sourd, ni dans l’œil d’un aveugle.

Mayu-l’é-lu ?

D’un calme olympien en après match, il a même lâché un discours de patron. Soulignant « la tête froide de son équipe », il n’a pu cacher sa fierté de voir la formation parisienne mise à l’honneur sur la pelouse du Barça, avec la présence d’Ibrahim Mbaye et Quentin Ndjantou. « C’est une fierté de voir de voir les titis monter et entrer dans ce genre de matchs. On essaie chaque jour de travailler à l’entraînement pour que le coach nous fasse confiance », a-t-il ainsi lancé, modeste, alors qu’il ne joue plus dans la même catégorie que ses deux potes depuis belles lurettes et qu’il inspire déjà les futures générations. Un peu plus qu’un joueur qui comble les trous, il est aujourd’hui un véritable joueur de rotation.

Pour le moment, un but en finale de Ligue des champions n’a pas suffit à faire monter la hype autour de lui, espérons que son but face au Barça lui permettra simplement de s’installer durablement dans l’effectif parisien. Car s’il sait se montrer décisif, Mayulu n’est pas encore d’une régularité folle, baladé entre le milieu et l’attaque en fonction des choix tactiques de son coach, qui avait justifié sa titularisation contre l’Atalanta par « sa mobilité » ou « ses appels en profondeur ».

Il n’est pas attaquant de métier, mais milieu, même si sa croissance proviendra certainement du fait de sa polyvalence, alors qu’il en soit ainsi. Grandir dans l’ombre, c’est aussi une façon de s’éviter une pression inutile (coucou Zaïre-Emery) et de s’autoriser des contre-performances sans conséquences. Personne ne le lui souhaite, mais à son âge, il chutera forcément de temps en temps, et ce ne sera pas un drame, loin de là. Après tout, il a encore largement le temps de faire son trou.

Luis Enrique : « Un match de haut niveau »

Par Julien Faure

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