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  • J12
  • Paris FC-Rennes (0-1)

Rennes gagne un match sans luxe contre le Paris FC

Par Clément Gavard, au stade Jean-Bouin
4 minutes

Pour le premier match entre les familles milliardaires Pinault et Arnault dans le foot, le Stade rennais est venu braquer le Paris FC à Jean-Bouin (0-1). Un deuxième succès de rang pour l'équipe de Habib Beye, qui devrait passer une trêve plus sereine.

Rennes gagne un match sans luxe contre le Paris FC

Paris FC 0-1 Rennes

But : Embolo (81e)

Ainsi va la vie dans le foot, ce n’est pas toujours le plus dangereux qui gagne. C’est ce que continue d’apprendre la famille Arnault, à la tête du Paris FC depuis un an, pour sa première dans le sport roi face à la famille Pinault, qui sait très bien qu’on perd plus qu’on ne gagne à ce jeu depuis près de 30 ans qu’elle dirige le Stade rennais. Ce vendredi soir, dans la capitale, le milliardairico, luxico ou classicault, appelez-le comme vous voulez, a offert un match peu animé, finalement remporté par les Bretons (0-1), très heureux de ramener les trois points après avoir souffert et remercié Brice Samba et ses montants. Le PFC n’arrive décidément pas à enchaîner, contrairement à Rennes qui, pour la première fois depuis avril, signe deux victoires d’affilée.

Samba, les poteaux et Embolo

La première demi-heure de ce match aurait pu ne pas exister, cela aurait été la même chose. Allez, ne soyons pas trop sévères : Ilan Kebbal a eu le mérite de réveiller tout le monde faisant parler son culot depuis le rond central pour tenter de surprendre Brice Samba, qui quand même dû faire un petit saut pour ne pas se faire avoir (23e). Pour le reste… Un corner rentrant de Djaoui Cissé pour chauffer les gants d’Obed Nkambadio (25e), et c’est à peu près tout. Ah, si : un festival de corners sans danger au premier poteau côté rennais et un concours d’erreurs techniques entre deux équipes rappelant leurs places respectives au milieu de tableau. On pouvait au moins balader nos yeux entre la tour de TF1 et le Parc des Princes en fond, pour s’occuper. Heureusement, le craquage de fumigènes dans le parcage visiteur n’a pas été la seule belle image d’un premier acte assez terne, mais un peu plus animé dans son dernier quart d’heure. La meilleure combinaison a été pour le Paris FC, avec le trio Kebbal-Maxime Lopez-Pierre Lees-Melou, le troisième se cassant les dents sur Samba (35e), encore décisif devant Jean-Philippe Krasso qui avait mangé le revenant Anthony Rouault (39e).

Il n’y a pas que l’attaque dans la vie, parlez-en à Kebbal, joueur chouchou et technique de cette Ligue 1 aussi capable de piquer un sprint pour revenir défendre sur le trop brouillon Mousa Al-Tamari. Cela a été dur aussi pour Estéban Lepaul pour le match d’après triplé, quand Mohamed Kader Meïté a eu la balle de 0-1 au moment de tomber sur Nkambadio avant la pause (45e). Une info mi-temps, en passant : il paraîtrait que les prestations en salons à Jean-Bouin soient un peu décevantes. Comme le spectacle proposé sur le terrain, ce vendredi soir, en fait. Sans Frankowski, diminué sur le banc, et Abdelhamid Aït-Boudlal, suspendu, les Rennais n’ont pas réussi à reproduire leur prestation du week-end. Ils ont même encore pu remercier Samba et son bras ferme sur la frappe de Samir Chergui (47e), malheureux un peu plus tard en voyant sa reprise s’écraser sur le poteau gauche de l’international français (65e).

Ces Rennais ont commencé à se dire qu’un nul serait peut-être une issue heureuse, à Paris. Trop timides devant (un petit coup franc de Cissé dans la niche, un tir contré de l’entrant Ludovic Blas…), les Bretons ont encore eu chaud aux fesses et de la chance, en voyant Thibault De Smet envoyer une frappe monstrueuse et placée sur l’équerre de Samba (77e). Ce qui devait se passer s’est passé : un ballon en profondeur de Valentin Rongier, Otavio devancé par Breel Embolo, entré un peu plus tôt et parti finir devant Nkambadio pour offrir un succès qui commençait à être inespéré pour les Rennais (0-1, 81e). Surtout qu’ils auraient pu se faire rejoindre dans une fin de partie où il a fallu serrer les dents, les fesses à et peu près tout pour ne pas craquer face aux assauts parisiens, alors que Quentin Merlin a loupé le 0-2 en oubliant Seko Fofana. Sans conséquence et avec une certitude : la trêve internationale devrait être plus sereine, à Rennes.


Paris FC (4-3-3) : Nkambadio – Chergui, Mbow, Otávio, De Smet – Lopez, Lees-Melou, A. Camara – Kebbal, Krasso (Geubbels, 73e), Simon (Cafaro, 80e). Entraîneur : Stéphane Gilli.

Rennes (3-5-2) : Samba – Rouault, Jacquet, Brassier – Merlin, M. Camara, Rongier, Cissé (Blas, 66e), Al-Tamari (Frankowski, 90e+1) – Meïté (Embolo, 66e), Lepaul (Fofana, 83e). Entraîneur : Habib Beye.

Famille Arnault et Pinault : qui c’est les plus forts ?

Par Clément Gavard, au stade Jean-Bouin

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