Après cinq matchs sans victoire, Nantes a mis fin à sa série noire en s’imposant face au Paris FC à Jean-Bouin (1-2). Un succès capital pour les Canaris, qui se donnent un bon bol d’air. Le promu parisien marque en revanche le coup avec une deuxième défaite d’affilée.
Paris FC 1-2 Nantes
Buts : Chergui (15e) // El Arabi (2e), Abline (38e)
Les Canaris sont casaniers : sortis de leur petit nid douillet, on ne les entend plus chanter. Enfin, ça, c’était avant. Le FC Nantes a mis fin à six mois sans succès loin de la Beaujoire ce vendredi, sur la pelouse du Paris FC (1-2). Les Ligériens n’ont pas volé leur succès dans cette partie assez équilibrée, où les Parisiens ont eu les plus grandes difficultés à tirer profit de leur possession du ballon. Le héros du derby Youssef El Arabi a montré la voie en marquant et en se battant comme un beau diable, et Matthis Abline a ajouté une délicieuse touche technique en claquant une reprise de volée mémorable. Du FC Nantes comme on aimerait en voir plus souvent.
La rage d’El Arabi, la magie d’Abline
Il ne fallait pas arriver en retard, et certains spectateurs retiendront la leçon. Le chronomètre affichait à peine une minute et demie quand le parcage nantais a fait craquer ses fumis pour fêter Youssef El Arabi. Titulaire pour la première fois de la saison, le Marocain a dégainé à l’entrée de la surface et logé le ballon au ras du poteau d’Obed Nkambadio (0-1, 2e). Réponse immédiate de Jean-Philippe Krasso avec un plat du pied imparable dans le petit filet, célébré par un salto, avant de réaliser que le drapeau s’était levé (4e). Le PFC a néanmoins été récompensé lorsque la reprise manquée de Pierre Lees-Melou s’est transformée en passe dé pour le renard Samir Chergui, qui a eu le mérite de mettre le ballon en pleine lucarne (1-1, 15e).
Les Parisiens ont globalement dominé ce premier acte, sans vraiment se montrer dangereux cependant, la faute à un manque de justesse dans les 20 derniers mètres. Même constat côté nantais, jusqu’au coup de génie de Matthis Abline, auteur d’une reprise de volée fantastique aux 20 mètres après un corner mal renvoyé (1-2, 38e). Le PFC a répliqué par Ilan Kebbal, mais cette fois, la défense nantaise est restée concentrée et Anthony Lopes a sorti la parade qu’il fallait (41e). La défense parisienne a elle aussi tenu le choc dans les derniers instants en s’interposant in extremis sur la frappe de Bahereba Guirassy, bien décalé par le précieux El Arabi (45e). Comme quoi, Nantes méritait mieux que son statut de deuxième pire attaque du championnat au coup d’envoi.
En quête d’une quatrième victoire cette saison, qui lui permettrait de se hisser à la neuvième place du championnat, le PFC a poursuivi ses efforts au retour des vestiaires. Les hommes de Stéphane Gilli n’ont cependant pas réussi à régler la mire, en témoigne l’énorme opportunité vendangée par Kebbal : en position idéale après une perte de balle de Kwon dans ses 20 mètres, le chef d’orchestre parisien s’est précipité et a envoyé sa frappe au-dessus (65e). Sorti du banc, Jonathan Ikoné a raté son face-à-face avec Lopes, sans regret puisqu’il était hors jeu (78e). Le FC Nantes aurait pu plier l’affaire en contre : la passe de Louis Leroux a torpillé la première occasion (83e), mais la seconde est allée à son terme et Guirassy a heurté la barre après avoir esquivé Nkambadio (86e). Les Canaris ont donc tremblé, jusqu’au bout des sept minutes de temps additionnel, avant la délivrance : les voilà à la 13e place, avec trois points de plus que le barragiste, et à une unité du PFC. Le pauvre Uroš Radaković devra encore prendre son mal en patience.
Paris FC (4-3-3) : Nkambadio – Traoré (Otavio, 46e), Chergui, Mbow, De Smet – Lopez, Lees-Melou, Marchetti (Ikoné, 62e) – Kebbal (Gory, 85e), Krasso (Geubbels, 73e), Simon (Dicko, 85e). Entraîneur : Stéphane Gilli.
Les grands récits de Society: Les disparus de Boutiers
Les grands récits de Society: Les disparus de Boutiers
Une famille sort réveillonner et ne rentre jamais chez elle. C’était il y a 50 ans, et personne n’a jamais retrouvé la moindre trace ni le moindre indice sur ce qui est aujourd’hui la plus vieille affaire du pôle cold cases de Nanterre. On refait l’enquête.