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Les hommes clés du titre de Liverpool
Par Félix Barbé
Champion d’Angleterre pour la première fois depuis trente ans, et la dix-neuvième fois de son histoire, Liverpool a pu compter tout au long de la saison sur une force collective époustouflante. Une puissance particulièrement mise en lumière grâce à certaines individualités, qui ont permis de sublimer un groupe déjà plus que brillant.
Alisson
Derrière chaque champion marquant se cache toujours un grand gardien. Malgré plusieurs pépins physiques qui lui ont fait manquer une dizaine de matchs, le gardien brésilien a tout simplement réalisé le plus grand nombre de clean sheets en Premier League cette saison. L’ancien portier de la Roma a en effet gardé sa cage inviolée à 14 reprises en 22 apparitions, pour seulement onze petits pions encaissés. Un bilan remarquable, si on le compare à celui de son remplaçant Adrián. Onze fois titulaire, l’Espagnol a concédé dix buts et n’a assuré que deux minuscules clean sheets. Le différentiel de niveau entre les deux hommes aura d’ailleurs été particulièrement criant lors de l’élimination des Reds en Ligue des champions face à l’Atlético, après une partition catastrophique jouée par Adrián. « Alisson, c’est mon gars sûr à moi. » Pour ceux qui ont la ref’.
Virgil van Dijk
Le patron. À la tête de la défense la plus performante de Premier League (seulement 21 buts encaissés en 31 rencontres), le géant néerlandais a renforcé cette saison son étiquette de « meilleur défenseur du monde » acquise l’an dernier lors de sa deuxième place au classement du Ballon d’or. Statistique folle, symbole de sa prépondérance dans le collectif : pas une seule fois blessé ni suspendu, le joueur de 28 ans a joué la totalité des minutes des Reds en championnat. Le plus souvent aligné avec Joe Gomez, il a également pu évoluer aux côtés de Dejan Lovren et Joël Matip, preuve de son adaptabilité. Dégageant une puissance folle, VVD est le cinquième joueur de Premier League à gagner le plus de duels aériens. Bref, un monstre.
En fait, on aurait pratiquement pu mettre toute l’équipe.
Le cauchemar continue pour Alexander IsakPar Félix Barbé




























