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Les gros calibres s’imposent, Bafé se repose

Par Pierre-Valentin Lefort
Les gros calibres s’imposent, Bafé se repose

Après sa victoire contre West Ham (0-1), Chelsea garde cinq points d'avance sur Manchester City, qui a battu Leicester (2-0). Dans la course aux places qualificatives pour l'Europe, Liverpool, Manchester United, Arsenal et Tottenham ont gagné.

West Ham/Chelsea : 0–1

But : E.Hazard (22e) Actuel 9e de Premier League, Sam Allardyce nourrissait de grosses ambitions face au leader Chelsea. Mais ça commence mal pour Big Sam, puisque Courtois est impérial devant Sakho, tandis que c’est Hazard qui ouvre le score pour Chelsea. Le Belge est trouvé seul au cœur de la surface des Hammers sur un centre de Ramires, et trompe Adrian de près. Pas assommés pour autant, les hommes d’Allardyce continuent d’aller de l’avant, mais Courtois n’est pas prêt à laisser la priorité à Sakho. Si les hommes de José avait un marteau, ils auraient pu enfoncer le clou. Mais la bonne prestation d’Adrian et le manque d’imagination offensive des leaders ne permettent pas au Mou d’exulter. C’est même West Ham qui prend l’ascendant dans le jeu, en vain. Nolan et les siens ont beau essayer, ils ne reviendront jamais. Ce mercredi soir, les Hammers ont le blues.

Liverpool/Burnley : 2-0

Buts : Jordan Henderson (27′) et Daniel Sturridge (51′) Vu qu’ils commencent un quart d’heure après tout le monde, les joueurs de Brendan Rodgers veulent rattraper leur retard. Sonic et Tails, aka Sturridge et Sterling, filent au but dès le coup d’envoi et manquent de peu d’inscrire un but superbe. Dans la foulée, Jordan Henderson loupe lui aussi sa première tentative. Pas sa seconde. Après un cafouillage cracra dans la défense de Burnley, le cuir ressort dans les pieds de l’homme qui ne marque que de l’extérieur de la surface (27′). S’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, il ne faut rien enlever non plus au mérite de Henderson, qui tient très bien le brassard en l’absence de Stevie G. Les Reds dominent outrageusement la rencontre et espèrent bien bonifier leur belle victoire sur Manchester City. Sturridge et Sterling, ces serpents qui sifflent sur les têtes des joueurs de Burnley, ne relâchent pas la pression. Après un bon travail de Lallana, Henderson adresse un piqué somptueux par-dessus la défense pour Sturridge, qui double la mise (51′). Liverpool gère tranquillement sa fin de match et confirme son statut d’équipe impitoyable en 2015.

Newcastle/Manchester United : 0-1

But : Ashley Young (89′) pour Manchester United Alors qu’il s’est entraîné toute la journée au air football, Radamel Falcao, que Louis van Gaal n’achètera pas à la fin de la saison, débute une nouvelle fois la rencontre sur le banc de touche. Ángel Di María est, lui, titulaire et met moins d’une minute pour se procurer une belle occasion. Seulement, l’homme trop moche pour Florentino Pérez réfléchit trop et laisse passer sa chance. Peut-être attristés par la mort d’un de leurs supporters, tué par un zèbre lors d’un safari alcoolisé, les Magpies jouent très bas et regardent les Red Devils jouer à la baballe. Et qu’est-ce qu’on obtient quand une équipe défend en bloc contre un collectif qui peine offensivement ? Oui, vous le savez. Une purge. Malheureusement, Tim ne s’écroule pas devant Fellaini, pas plus que De Gea devant Rivière. Krul est tout simplement impérial dans ses bois ce mercredi soir. Dès le retour des vestiaires, le gardien de Newcastle sort une double parade incroyable devant Fellaini et Young. Dans un match pas franchement fou, le spectacle vient des tribunes. À l’heure de jeu, Jonás Gutiérrez revient en héros fouler la pelouse de St James’ Park et prend le brassard de capitaine à Coloccini. Séquence émotion. À ce moment précis, on aimerait bien qu’il marque, le Jonás. Pour l’histoire. En contre, Newcastle pourrait marquer à plusieurs reprises si seulement les joueurs savaient utiliser les espaces énormes laissés par Rojo, Blind et Evans. Puisque la justice n’existe pas dans le football, Krul offre une passe décisive à Young, qui offre la victoire aux siens (89′). Mais que ce fut difficile encore une fois pour les hommes de Van Gaal.

Queens Park Rangers/Arsenal : 1-2

Buts : Charlie Austin (81′) pour Queens Park Rangers / Olivier Giroud (65′) et Alexis Sánchez (70′) pour Arsenal Les Queens Park Rangers doivent gagner. Depuis la victoire des Villans, ce mardi, les Super Hoops sont 18es. Seulement, Arsenal possède dans son effectif un super héros de taille. Masqué, juste et précis, Francis Coquelin, que le public connaît plutôt sous le nom de Birdman, entre bien dans son match. Pas franchement impressionné, Sandro, qui ne porte ni robe ni talons, s’occupe personnellement du jeune Français. Devant, Giroud est à la peine, bien entouré par la défense de ses hôtes. Et là, on commence à retrouver du vrai football anglais : des longs ballons et des coups. Trop pour Gabriel, qui cède sa place à Koscielny, en priant pour qu’il ne concède pas un penalty stupide en fin de match. L’ennui prend peu à peu place dans les tribunes du Loftus Road, et on a quand même peine à croire qu’on joue un des derbys londoniens, tant l’intensité est faible. Heureusement, Olivier Giroud se jette après un débordement de Gibbs pour débloquer le compteur des Gunners (65′) et assurer les trois points à tonton Wenger. Dans la foulée, le lapin Duracell, Alexis Sánchez, marque pour la première fois depuis près de deux mois, bien aidé par Green qui n’en a visiblement rien à faire de son premier poteau (70′). À vouloir gérer leur fin de match, les joueurs d’Arsenal se font surprendre par un espion qui frappe après un tour de tourniquet javanais (81′). Félicitations, monsieur Austin. Mais ça ne suffit pas pour priver les Gunners des trois points de la victoire.

Manchester City/Leicester : 2–0

Buts : D. Silva (45e+2), J. Milner (88e) Alors que Kompany a assisté à la rencontre du banc, c’est Wilfried qui avait l’occasion de bonifier sa première titularisation avec les Citizens. Mais si City prend peu à peu l’ascendant sur les Foxes, les autres joueurs de Manchester sont incapables de prendre l’avantage. Pour ne pas définitivement abandonner le titre, Pellegrini s’en remet à son maître à jouer, David Silva. Sur une frappe de Bony mal dégagée par la défense, l’Espagnol laisse sa marque sur la rencontre, en trompant Schwarzer à bout portant. Un but qui permet à Manchester d’assurer sa mainmise sur la rencontre, même si aucune des tentatives des dauphins de Chelsea ne parvient à percer la muraille de Leicester. Rien que pour nos yeux, James Milner, l’agent très secret de City, inscrit un second but pour un Manchester qui n’aura finalement jamais vraiment tremblé.

Tottenham/Swansea : 3–2

Buts : N. Chadli (7e), R. Mason (51e), A. Townsend (60e) // S. Ki (20e) – G. Sigurðsson (89e) Battu par Chelsea en finale de la League Cup, Tottenham voulait rapidement rebondir en championnat. Les Spurs voient la vie en rose en début de rencontre, puisque sur un centre de Danny, Chadli reprend joliment de volée et ouvre le score dès la 7e minute. Ça sert d’avoir un bon pied droit. C’en est trop pour Gomis, qui nous fait un malaise vagal, histoire de prendre sa douche avant les autres. Quand les Swans sont menacés, à qui faire appel ? À Ki, bien sûr. Le Coréen aligne Lloris dans un angle fermé et permet aux siens de revenir à la marque. C’est sans compter sur Ryan Mason, qui redonne l’avantage aux joueurs de Pochettino sur une frappe appuyée sous la barre. Tottenham déroule, puisque Townsend alourdit un peu plus le score en faveur des Londoniens, face à une défense aux fraises. Andros, la force du fruit. Sigurðsson a beau avoir une idée de génie en réduisant la marque pour Swansea en fin de rencontre, ça n’est finalement que le chant du cygne pour les hommes de Gary Monk.

Stoke/Everton : 2–0

Buts : V. Moses (32e), M. Diouf (85e) Ce match de milieu de tableau n’est pas l’affiche la plus sexy du soir. Aucune des deux formations n’arrive à prendre l’ascendant, et elles se contentent de faire tourner le cuir. Tout ça jusqu’à ce que Victor Moses, prophète en son pays, inscrive le premier but de la rencontre d’une superbe tête qui finit dans la lucarne de Tim Howard. Un but qui permet aux Potters de prendre le contrôle de la rencontre. Peter Crouch faisait office de phare au milieu de la défense de Tim Howard. Everton ne parvient pas à revenir, et c’est finalement Stoke qui assure sa victoire, puisque Mame Biram Diouf vient finir de croquer les Toffees en plantant une deuxième banderille en fin de rencontre.

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