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L’équipe type du week-end du 17 janvier
Entre un Slovène qui fait office de mur, un Portugais qui construit, un Anglais fan de Seth Gueko ou encore un Français qui slalome, l'équipe type du week-end a déjà belle allure. D'autant plus que ses autres représentants ont aussi de bonnes raisons d'être présents.
Samir Handanović
Un mur ! Luca Cigarini se demande encore comment le gardien slovène a pu stopper sa reprise à bout portant. Handanovič est tellement fort actuellement, que même s’il stoppait un Boeing 777 en pleine course, on ne serait pas si surpris.
Défenseurs
Cristian Ansaldi
Si les Rossoblù ont fait couler Palerme, ils le doivent pour beaucoup à l’Argentin qui a réussi pas moins de trois passes décisives. Bon, en même temps, c’est plus facile contre une équipe qui change de coach tous les coups de téléphone de son président.
John Terry
Il trouvait aussi le match face à Everton ennuyeux, alors il a décidé de marquer contre son camp. Mais il ne voulait quand même pas perdre, donc il est allé égaliser au bout du temps additionnel en nette position de hors-jeu. Ah, ce coquin de Terry !
Fallou Diagne
Rennes avait raté ses six derniers penalties en Ligue 1. Mais les Bretons avaient décidément envie de faire des essais ce week-end et ont cette fois eu l’idée d’envoyer leur défenseur central sénégalais s’essayer à l’exercice. Heureusement, cette expérience-là a fonctionné, puisqu’il a fait 2/2.
Shaleum Logan
Grâce au doublé de son défenseur anglais, Aberdeen reste dans la roue du Celtic Glasgow. Shaleum, Salam, Salut.
Milieux
James Ward-Prowse
Le jeune milieu des Saints a brillé avec un doublé, et surtout un magnifique coup franc, qui mériterait bien le Ward du week-end.
João Moutinho
Dans le football comme dans la vie, c’est plus simple de construire avec un bon Portugais. Quand João est en forme, Monaco le vérifie chaque week-end.
Christian Eriksen
Un but bien dégueulasse et une ogive fantastique dans la lucarne. Ça, pour régaler la Premier League, y a du monde, hein. Mais pour qualifier le Danemark à l’Euro, on peut toujours attendre.
Attaquants
Paulo Dybala
Un coup franc, un péno, une passe décisive, la Juve qui enchaîne sa dixième victoire consécutive. En résumé : la Dybalade des gens heureux.
Karim Benzema
Avec un nouveau doublé, le Français pointe désormais à 16 buts en 15 apparitions cette saison en Liga. Il a même le meilleur ratio des 5 grands championnats européens avec un but marqué toutes les 68 minutes. Enfin un tube de Rim-K qui fonctionne.
Hatem Ben Arfa
Entre deux pénos, une petite pique sur la façon de jouer d’Angers et le président adverse qui lui tire les oreilles, Hatem a offert au monde le slalom de l’année. Même Jean-Claude Killy aurait applaudi.
Remplaçants
David de Gea
Manchester a réussi le hold-up du week-end face à Liverpool grâce à son gardien espagnol. Il a annoncé vouloir marquer l’histoire, ça démarre bien. Une vie peut parfois tenir à un fax qui ne passe pas.
Gonzalo Higuaín
20/20 : à l’école c’est parfait, au football aussi. Dans le sillage de l’immense Pipita, le Napoli peut rêver en grand.
Laurent Depoitre
Pour la reprise de la Jupiler Pro League, l’attaquant belge s’est offert un doublé lors du choc au sommet face à Anderlecht. Finalement, Mapou n’est peut-être tombé que sur des grands attaquants cette saison…
Sergio Agüero
Un doublé, un caviar pour la route offert à Silva et City qui reprend deux points à Arsenal et Leicester. C’est Kun ça qu’il faut faire pour être champion.
Nicolas de Préville
Oui, nous vivons bien dans un monde où Nicolas de Préville est capable d’inscrire un lob encore plus sublime que ceux de Pauleta en son temps. Champagne.
Kevin Gameiro
L’ancien Parisien continue d’enfiler les buts avec Séville. Parait-il même qu’il croit toujours en ses chances de jouer l’Euro. LOL.
Salva Chamorro
Il entre à la 84e. Il permet à Tondela (lanterne rouge) d’accrocher le Sporting Clube de Portugal (leader) à la 85e. Son équipe a toutefois toujours 8 points de retard sur le premier non-relégable. Salva sans doute pas le faire pour le maintien. Mais ça permet à Benfica et Porto de revenir sur les basques des Sportinguistas.
Luis Suárez
Un penalty et l’expulsion du gardien adverse obtenu d’entrée, puis un très beau triplé. Pas de doute, l’Uruguayen a toujours aussi faim. À défaut de pouvoir bouffer ses adversaires au sens propre, il est parfait pour le faire au figuré.
Par Eric Marinelli
