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Le match d’après-Mou

Florian Cadu
Le match d’après-Mou

Mourinho licencié, les Blues de Chelsea pourrait montrer une nouvelle gueule cet après-midi contre Sunderland. Dans le jeu comme dans le résultat, la donne promet d’être différente. Coup d’œil dans le rétroviseur : comment s’est déroulé le match de l’après-Mourinho chez les autres équipes abandonnées par le Special One ?

Porto/Benfica, Supercoupe du Portugal (1-0 ; 20 août 2004)

Un titre de champion et une victoire sans appel en finale de C1 contre Monaco (3-0). Difficile de passer après José Mourinho, parti grandir à Chelsea, à la tête du FC Porto. Son successeur, Luigi Delneri, ne tient d’ailleurs pas longtemps la pression : l’Italien, rentré trop tard de vacances, n’a même pas le temps de conduire un match avant d’être licencié le 7 août 2004. Víctor Fernández prend les rênes deux jours plus tard et s’attaque à sa première mission moins de deux semaines après : la Supercoupe du Portugal contre Benfica. D’une certaine manière, le nouvel arrivant peut déjà « faire mieux » que le Special One et mettre les supporters dans sa poche, puisque le Porto du Mou n’a pas vaincu l’ennemi juré trois mois avant, en finale de Coupe. Objectif atteint : dans une rencontre comme d’habitude heurtée et marquée par huit cartons jaunes, les Dragons s’imposent sur la plus petite des marges (1-0), dans la continuité de ce qu’ils réussissaient avec leur guide. L’éclair vient de la recrue Quaresma, arrivé fraîchement du Barça, qui humilie son défenseur direct avant de tromper Quim. La suite de la saison ne sera pas aussi joyeuse, avec zéro titre majeur. Au passage, un merci au Mou d’avoir embarqué Ricardo Carvalho et Paulo Ferreira dans ses valises.

Manchester United/Chelsea, Premier League (2-0 ; 23 septembre 2007)

Soirée du 19 septembre 2007. À Stamford Bridge, les bureaux tremblent. Abramovitch et Mourinho viennent de se prendre méchamment le chou. La raison ? Un match nul dégueulasse contre Rosenborg en Ligue des champions et un comportement du technicien qui commence à lasser. Déjà. À Chelsea, les bruits courent. José serait brouillé avec ses cadres, qui auraient réclamé sa tête. La sentence est irrévocable : le Portugais est débarqué. Le lendemain, le directeur technique et pote personnel du milliardaire russe, le très peu charismatique Avram Grant, prend sa place. Les compagnons de John Terry commencent alors leur période d’auto-gestion et entendent bien montrer qu’ils peuvent se démerder tout seuls. Peine perdue : la rencontre contre United est un mini-désastre en apparence. Dès la demi-heure de jeu, Mikel est expulsé pour un petit attentat sur Évra. Tévez ouvre la marque juste avant la pause, puis Saha double la mise en fin de match. Malgré tout, les Londoniens, même à dix, n’ont jamais semblé lâcher. Surtout, c’est le début d’une grosse solidarité entre les Blues, qui ne connaîtront par la suite qu’une seule défaite en Premier League, terminant la saison deuxième derrière les Red Devils. Ils atteindront également la finale de C1, perdue contre… MU. À noter, tout de même, l’une des rares titularisations de Ben Haim. Et le penalty tout pourri de Saha.

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Inter Milan/AS Roma, Supercoupe d’Italie (3-1 ; 21 août 2010)

Toujours au-dessus. Après avoir tout raflé avec le Special (triplé Coupe-Championnat-Ligue des champions), l’Inter Milan, qui a engagé Benítez, s’avance en grande favorite lors de la saison 2010-2011. Et les Intersiti font honneur à leur statut lors du premier match officiel de l’année. Opposés à la Roma de Ranieri en Supercoupe d’Italie, ils s’imposent tranquillement sur le score de 3-1. Malgré le premier pion inscrit par Riise, l’Inter surfe sur ses performances monstrueuses réalisées avant les vacances et montrent qu’elle n’a rien oublié du génie de Mourinho. Ce sont mêmes les soldats du Lusitanien, tous restés au club, qui sont à l’origine du triomphe. C’est simple : si les buteurs se nomment Pandev et Eto’o, le onze aligné par Benítez est la copie conforme de celui du Mou en finale de C1 contre Munich. La Roma, à la ramasse totale défensivement, ne peut que constater la supériorité nationale de son adversaire. Qui ne durera finalement pas longtemps, puisque c’est le Milan AC de Zlatan qui sera sacré champion d’Italie.

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Real Madrid/Betis Séville, Liga (2-1 ; 18 août 2014)

Mourinho pour Ancelotti. Il y a pire, comme relais. Le défi prioritaire pour Carlo, c’est de réunifier le vestiaire madrilène et ranger le bordel installé par le Portugais, en conflit avec ses joueurs et sorti par la petite porte. Pour se première, au Bernabéu qui plus est, l’Italien ne peut pas se louper. Et si la victoire est difficile, les joueurs semblent adopter le discours de celui qui les amènera à la Décima. Mené 1-0, le Real, dominateur, va faire basculer la partie grâce à l’égalisation de Benzema et le but vainqueur du nouveau venu, Isco, à quelques minutes du terme. Une bonne preuve de confiance vis-à-vis de son entraîneur. Et le premier succès d’une longue, très longue série.

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Florian Cadu

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