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  • Marseille-Gazélec (1-1)

Le Gazélec tient l’OM en échec

Par Antoine Donnarieix
3 minutes
Le Gazélec tient l’OM en échec

Face à un Gazélec Ajaccio sans complexe, l’OM perd deux nouveaux points à domicile (1-1). Après une qualification en Ligue Europa cette semaine, Marseille retombe dans son quotidien de la Ligue 1. Bonjour tristesse.

Olympique de Marseille 0-0 Gazélec FC Ajaccio

Buts : Batshuayi (37e) pour l’OM // Zoua (19e) pour le Gazélec

On joue la 73e minute de jeu au Vélodrome : Lassana Diarra, lessivé mais ovationné, laisse sa place à Jacques-Alaixys Romao. Le message est subliminal : Marseille se contente de gérer sa fin de match, la faute à un match trop indécis. Un match nul, un match mou. Avant de se mesurer au Gaz’, l’Olympique de Marseille pouvait pourtant décider de réserver sa classique : une défaite à domicile contre une équipe a priori à sa portée, pour retomber encore et toujours dans le ventre mou du classement. Mais avec un second succès dans la semaine pourtant, l’OM pouvait aussi accrocher le bon wagon avant une trêve toute proche. Se retrouver dans le top 6 de Ligue 1, histoire de garder un œil sur les places européennes et mieux profiter des fêtes de fin d’année. Peine perdue. L’OM ne coule pas, mais stagne. De quoi faire grise mine.

Batshuayi sonne les cloches

Opposés à un 4-4-2 en losange, les Phocéens doivent passer par leurs latéraux pour surprendre un Gazélec bien entré dans son match et sans pression au moment de fouler le Vél’. Michel décide enfin de se passer de son semi-remorque Karim Rekik, présent en tribunes. De l’autre côté, les Corses n’attendent pas une erreur défensive olympienne, ils provoquent, ils dominent. D’un centre venu de la gauche, Issar Dia échappe à la surveillance de Benjamin Mendy dans la surface de réparation. Tirage de maillot, chute, penalty. Le mauvais réflexe du défenseur oblige l’OM à courir après le score, quand Jacques Zoua prend Steve Mandanda à contre-pied (19e).

Afin d’éviter une nouvelle contre-performance dans son enceinte, l’OM se rebiffe par l’intermédiaire de son atout offensif majeur. Par deux fois, Michy Batshuayi tente de tromper la vigilance de la défense corse. La première est stoppée habilement par Clément Maury à la suite d’une série de dribbles du Bruxellois de naissance. La seconde, construite grâce au bon travail de Brice Dja Djé Djé et un centre parfait de Rémi Cabella, fait mouche : Michy smashe une tête croisée imparable (38e). Marseille se rassure, en tout cas sur le score.

Barrada, la mauvaise accroche

Une heure après le coup d’envoi, la nuit est tombée, la brise du mistral commence à bien se faire sentir. Et si les organismes doivent se réchauffer au retour des vestiaires, le corps arbitral en perd son sang-froid. Mohamed Larbi se voit refuser un but bien valable en début de seconde période après un joli mouvement collectif… Marseille se sent en danger, Marseille récolte l’alerte rouge. Pris dans un choc avec John Tshibumbu après avoir taclé le ballon, Abdelazziz Barrada quitte ses partenaires prématurément. Le jugement de Nicolas Rainville est dur à encaisser, mais l’OM ne veut pas lâcher prise pour autant. Désormais seul au milieu, Lassana Diarra gère ses coéquipiers comme Garry Kasparov déplace ses pions.

Devant, Batshuayi se bat comme un diable (rouge). Tout proche de trouver l’ouverture, le buteur olympien voit le retour d’un défenseur du Gaz prendre le dessus sur sa ténacité. Marseille se fatigue, et Kader Mangane est tout proche de donner l’avantage au Gazélec. Les Olympiens commencent à se faire peur, et les choix tactiques deviennent frileux, comme ce mistral. Dans un dernier souffle, Batshuayi cadre une reprise sur un centre de Lucas Ocampos, mais ne trompe pas la vigilance de Maury. Au moins, la douche devrait finir par réchauffer tout ce beau monde…

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