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  • Lazio/AS Roma (3-2)

Le derby pour la Lazio !

Par Alexandre Pauwels
4 minutes
Le derby pour la Lazio !

Sous une pluie diluvienne et des conditions de jeu dantesques, la Lazio a dominé la Roma (3-2). Les hommes de Zeman se sont éteints trop tôt et réveillés trop tard, pas aidés, il faut dire, par une défense pourrie et l'expulsion de De Rossi avant la pause.

Lazio – AS Roma : 3-2
Buts : Lamela (9e) et Pjanic (86e) pour la Roma. Candreva (35e), Klose (43e) et Mauri (47e) pour la Lazio

Le 139e derby de Rome en Serie A a offert son lot habituel de frissons. Dans les tribunes, comme sur la pelouse. Et malgré une pluie qui aura gêné les constructions, le spectacle a bien eu lieu. Un spectacle essentiellement produit par la Lazio, qui s’est bien reprise après l’ouverture du score de la Roma. Elle aura su profiter, surtout, des errances défensives romaines, plus que de l’expulsion d’un De Rossi trop nerveux. Malgré une belle fin de rencontre dans un suspense insoutenable, les Giallorossi s’inclinent donc (3-2), laissant le rival s’échapper à cinq points.

La Lazio réagit sous la pluie

Après un poignant hommage rendu par les tifosi et tous les joueurs à Gabriele Sandri (tifoso laziale tué par un policier il y a exactement cinq ans), le derby romain tarde à commencer. A peine cinq minutes de jeu, et dans le brouillard des fumigènes, le match est interrompu. Apparemment, c’est l’éclairage du stade qui fait défaut. Les tifosi ont trouvé la solution, en allumant briquets et portables, tout en conseillant à Lotito de « payer la note » … C’est aussi ça, le derby de Rome. En tout cas, au bout de deux-trois minutes de flottement, le match reprend sur des bases plus claires : la Roma domine, la Lazio n’y est pas. On le ressent, ça se confirme très vite. Première occasion, premier but pour les Giallorossi sur corner, Totti met Lamela sur orbite au second poteau, et l’Argentin ne se rate pas (0-1, 9e). Plus agressifs, les hommes de Zeman pressent des Biancocelesti endormis sur le premier quart d’heure. Mais seulement sur ce laps de temps, il faut dire.

Car après une frappe croisée de Totti (14e), la Lazio se réveille, alors qu’une pluie diluvienne s’abat sur l’Olimpico. Un temps qui va forcément influencer la qualité de jeu et les mouvements offensifs. Ce qui desservira plutôt la Lazio, donc, largement dominatrice sur la dernière demi-heure, mais souvent gênée par les flaques d’eau disposées aux alentours de la surface romaine. Il lui faut exactement deux dizaines de minutes pour s’adapter à ces conditions. Après quoi, le match change du tout au tout. Candreva place une praline de 30 mètres sur coup-franc, et relance les siens (1-1, 35e). Puis Klose trouve le moyen de contrôler une frappe ratée d’Hernanes au milieu de trois défenseurs romains, pour tromper Goicochea (2-1, 43e). Le match devient fou. Encore plus fou, lorsque dans les arrêts de jeu, Daniele De Rossi, le Capitan Futuro, se fait expulser pour une vilaine baffe sur Mauri (45e+3). Malgré la pluie, c’est un superbe derby.

Cinq minutes de suspense

Les joueurs se sont quittés dans la folie, c’est dans la folie que le derby reprend. Au bout de deux minutes, alors que l’on se demande comment la Roma de Zeman va bien pouvoir réagir, Mauri vient planter ce qui peut bien être, déjà, le but de la gagne : seul Laziale dans la surface romaine sur une longue ouverture, le capitaine profite de la scandaleuse remise dans l’axe de Piris pour frapper, et ainsi battre le pauvre Goicochea (3-1, 47e). Ce dernier devra encore s’interposer sur des tentatives d’Hernanes ou Candreva, la Lazio n’ayant aucunement l’intention de faire tourner. Logique, pour un derby. La Roma, quant à elle, subit le jeu et ne trouve pas la faille. Logique aussi, quant on joue en infériorité numérique. Enfin, Mauri leur donnera bien un petit coup de pouce, en se faisant expulser pour un second jaune, et une mimine (84e). Alors, retournement de situation ? Pjanic vote pour, et inscrit dans la foulée un but dingo, de 40 mètres sur coup-franc, en lobant un Marchetti trop avancé (3-2, 86e). Ce qui promet des dernières minutes très, très chaudes. On y croit, à l’égalisation, alors qu’Osvaldo voit le cadre se dérober de très, très peu, sur une reprise en toute fin de match (90e+4). La réaction a été trop tardive pour les Giallorossi, qui pourront une nouvelle fois regretter leurs errances défensives.

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Par Alexandre Pauwels

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