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L’arrivée du beau lyonnais nouveau ?

Pär Simon Capelli-Welter
4 minutes
L’arrivée du beau lyonnais nouveau ?

Avec le retour de Lisandro (et de Bastos) dans son effectif, Lyon espère pouvoir à nouveau se délecter et retrouver un jeu enivrant.

L’Olympique Lyonnais est de retour aux affaires courantes après la trêve. Une sorte de « nouveau départ » , comme l’avoue Rémi Garde, avec le retour dans l’effectif de Lisandro. Une nouvelle fort bienvenue pour Lyon, qui doit encore digérer les deux pilules passées par le Real et une sale défaite 2-1 à Sochaux, avec une prestation médiocre de sa défense (but contre son camp de Cissokho sur le premier corner sochalien et pénalty concédé sur un une-deux parfait entre Martin et Boudebouz). Pire encore, le public des Gones a découvert pendant ce match un Cris très inquiétant avec notamment une passe directement dans les pieds de Martin qui obligeait Lloris à s’employer pour éviter le drame. Bref, deux semaines ont passé. En l’absence de Lovren, l’arrière-garde doit se reprendre pour assurer un minimum de stabilité à l’ensemble. Mais l’ensemble, justement, retrouve ce soir son élément le plus fort, celui qui tire l’ensemble vers le haut, qui permet à toute l’équipe de bien jouer, de valider d’un but ses temps forts et de rogner de sa grinta les temps faibles.

Lisandro Lopez, « Licha », puisque c’est de lui dont il s’agit, devait au départ être absent un bon mois. Il revient finalement parmi les siens trois mois après ce maudit match contre Montpellier, où il les avait quittés sur civière. Enfin. Parce qu’avec lui, l’Olympique Lyonnais a pris un moyenne de 2 points par match cette saison. Sans lui, 1,67 points. « C’est le chef d’orchestre de l’équipe » chante ainsi le nouvel international, Maxime Gonalons. C’était effectivement, en ce début de saison où tout allait bien, la pierre de voute de l’édifice bâti par Rémi Garde. L’entraineur en avait fait son capitaine, et l’élément autour duquel il avait organisé son 4-4-2. Sa relation avec Gomis se montrait tout particulièrement avantageuse et les promesses de celle avec Gourcuff particulièrement enthousiasmantes. Lyon réussissait ainsi un début de saison plus que convaincant. Pour certains, il s’agissait alors de l’équipe qui pratiquait le meilleur football du championnat. Pour beaucoup, il s’agissait d’un candidat tout désigné au titre.

Le choix, bientôt

Depuis, après la blessure de l’argentin, l’OL est un peu rentré dans le rang et a vu Paris filer tout droit devant. En l’absence de son meilleur joueur, on s’est rendu compte qu’on avait peut-être vu cette équipe trop belle : Lyon a depuis affiché ses limites. L’équipe est revenue au 4-5-1 et Gomis s’est retrouvé parfois bien seul devant (comme face à Madrid), surtout en l’absence de Bastos. Sa relation avec le brésilien avait en effet très efficacement remplacée la relation Lisandro-Bafé. Mais presque trop, dans la mesure où un centre de Michel pour Bafé représentait alors la seule menace réelle du jeu lyonnais. Les possibilités étant alors moins nombreuses et les fantasmes de retour d’un jeu léché et aux connexions aussi multiples que sous Houllier devaient attendre. Le retour de Gourcuff d’abord, qui n’a pas encore amélioré grand chose, le breton ne parvenant pas vraiment à reprendre les choses là où l’argentin les avait laissées.

Le retour de l’argentin donc, aujourd’hui. C’est aussi et surtout pour cela que Garde parle de nouveau départ. Il va pouvoir ré-envisager son 4-4-2, devoir réfléchir de nouveau à sa composition d’équipe, à son animation, au poste de Gourcuff, d’autant plus que Bastos est lui aussi de retour dans le groupe. Ce soir, le Brésilien et l’Argentin devraient être remplaçants, mais bientôt, Garde va devoir choisir entre Ederson, Gourcuff, Briand, Gomis, Lisandro, Bastos et Grenier, lui aussi de retour dans le groupe aujourd’hui. Même si l’on regrette toujours un peu le départ du pétillant Pjanic, il s’agit tout de même là d’une belle cuvée.

Roberto De Zerbi agacé par le temps perdu

Pär Simon Capelli-Welter

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