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La recette pour gagner un match de la peur
20 % de tripes
Parfois, pour dominer sa peur, il faut savoir l’affronter, la regarder dans les yeux. Pierre de Coubertin disait d’ailleurs : « Le sport va chercher la peur pour la dominer. » En somme, il faut avoir du courage. Ce qui revient en langage sportif à sortir les tripes, le cœur, les c… pour aller chercher la victoire. Comme lors de ce quart de finale retour de la Ligue des champions, en 2016. Le Real Madrid est alors dos au mur : vaincu 2-0 à Wolfsburg, il doit effectuer une remontada pour se qualifier. Les Merengues y parviennent (3-0). Et à la fin du match, interrogé sur la raison de la victoire, Karim Benzema affirme : « On était tous mobilisés, tous ensemble. On a joué avec les tripes ! Si on joue comme ça, je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’équipes qui peuvent nous battre. » Effectivement, après avoir regardé le spectre de l’élimination dans les yeux et l’avoir vaincu, le Real a acquis un supplément d’âme qui l’a rendu invincible. Le club madrilène remportera cette année le graal européen !
35% de speech du coach
Lors d’un match de la peur, le discours du coach peut tout changer. Le 14 mai 2016, Toulouse est au bord du gouffre et doit absolument s’imposer à Angers pour se maintenir en Ligue 1. Portés par le discours magnifique de leur coach, Pascal Dupraz, les joueurs entrent sur le terrain sans peur et parviennent à s’imposer 3-2. La causerie d’avant-match, devenue mythique, donne des frissons ! « Vous méritez de vous maintenir. Ça fait deux mois et demi que je vous dis que vous allez vous maintenir. Le problème, c’est pas tant de savoir si je vais passer pour un con, c’est de savoir si vous avez la capacité intellectuelle, physique et technique de le faire ! C’est maintenant qu’il faut le faire, pas demain ni hier. C’est maintenant. On n’a besoin que de nous pour se maintenir. À l’issue de la rencontre, vous serez des héros. Et on vous devra le fait d’avoir laissé le club en Ligue 1. On saura le souligner. Allez, bon match à tous ! »
20% d’homme providentiel
Homme providentiel : personnage qui apparaît dans les périodes de crise et qui se présente comme le sauveur ultime chargé d’une sorte de mission divine. Synonyme : Lilian Thuram. En demi-finale de la Coupe du monde 1998, l’équipe de France est menée 1-0 par la Croatie. Elle semble terrassée par la frousse, groggy. C’est alors que surgit un héros totalement inattendu. Thuram, qui n’avait encore jamais marqué avec les Bleus, inscrit un doublé et qualifie la France. À sa plus grande surprise : « Tout le monde a été surpris, moi le premier. C’était pas vraiment moi : j’ai essayé de faire revenir cette personne qui a marqué deux buts, mais elle ne s’est jamais représentée ! » Parfois, une part d’irrationnel est nécessaire pour vaincre la peur !
10% de résilience
Pour affronter la défaite, mieux vaut l’avoir déjà connue. Et s’en être relevé. Tous les grands sportifs connaissent l’adage « tomber pour mieux se relever » . Et tous les grands footballeurs ont déjà perdu des matchs décisifs. Le tout est de savoir utiliser ces défaites pour vaincre la peur. C’est Michael Jordan, le plus grand basketteur de l’histoire, qui l’explique le mieux : « J’ai raté 9 000 tirs dans ma carrière, perdu presque 300 matchs et on m’a fait confiance 26 fois pour prendre le tir de la victoire, et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi. »
15% de sang-froid
Parce que sans sang-froid, le courage ou la résilience ne servent à rien. À propos des matchs de la trouille, l’ancien entraîneur adjoint du PSG Denis Troch déclarait : « Quand la peur entre en cours de match, c’est la gangrène. » Dans ces situations où les jambes tremblent, il faut savoir garder la tête froide pour réagir même dans les situations les plus défavorables. Le sang-froid, c’est ce qu’il faut pour transformer un penalty décisif sans trembler à la 85e minute, ou ajuster le gardien dans le temps additionnel, comme le fit Ronny Rodelin lors de PSG-Caen en 2016, permettant ainsi aux Normands de se sauver ! Bref, il est indispensable de trouver le juste équilibre entre la tête et les tripes, le courage et l’intelligence. Ce n’est qu’à ce prix que l’on peut vaincre la peur.
Avec Palmer et Malo Gusto, Chelsea fait le boulotPar Arthur Jeanne



























