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  • Euro 2012
  • Groupe A
  • Pologne/Grèce (1-1)

La Pologne s’en sort bien

Par Antoine Mestres
4 minutes
La Pologne s’en sort bien

Après avoir fait le plus dur, en revenant au score face à la Pologne alors qu'ils étaient réduits à 10, les Grecs ont manqué l'occasion de remporter le match en bazardant un penalty en fin de rencontre...

Pologne – Grèce: 1-1

Buts : Lewandowski pour la Pologne. Salpingidis pour la Grèce.

Un match d’ouverture largement gagnable à domicile peut vite devenir un cauchemar si les éléments contraires se déclenchent et que le doute s’immisce chez l’hôte. Le Portugal s’en souvient encore. Face à la Grèce, ironie de l’histoire, les Polonais pensaient réussir leur entrée, eux. Un but rapide, un rouge sévère pour les Grecs, les hommes de Franciszek Smuda s’imaginaient dérouler et lancer leur Euro à domicile de la meilleure des façons. Mais non, révoltés, en infériorité numérique, et au terme d’un match sans logique aucune, les Grecs sont revenus au courage et ont même bouffé la feuille au moment de l’emporter.
Un but 100% Borussia, le show Velasquo
Dans le tout neuf Stade National de Varsovie, ça balance sec en début de match. Il faut attendre à peu près cinq minutes pour voir le ballon toucher le sol. Bon, les Polonais jouent un peu, les Grecs regardent, et les locaux se procurent la première occase. Murawski enroule une frappe sous la barre, mais Chalkias pose sa claquette. Les Hellènes, eux, se font des papasses inoffensives au milieu, devant un bloc polonais en place. Perquis est bien là, en défense centrale, le buste droit, tranquille, il multiplie les passes latérales comme un ancien et fait croire qu’il joue au niveau international tous les week-ends. Sur coup franc, Karagounis dépose une petite tête maligne juste à côté. Attention, les Grecs ont déjà été champions d’Europe avec à peine plus. Rybus, bien décalé en profondeur, doit centrer en retrait. Deux possibilités s’offrent à lui, il choisit la pire : le vieux centre foireux et fort, à mi-hauteur, pour personne. Bien vu.

Dans la foulée, lancé par Obraniak, Piszczek s’applique, lui, après un bon dédoublement, et dépose la balle sur la tête de Lewandowski qui ouvre le score pour un but 100% Borussia, à la fin du premier quart d’heure. Un but sous forme de soulagement collectif. Avram Papadopoulos sort blessé. Remplacé par son homonyme. La Pologne se met bien, Obraniak, très bon, est dans tous les décalages. La Grèce court derrière la gonfle. Puis la trame générale bascule. Les Polonais, rassurés, mais plus prudents, se replient derrière, jouent le contre et explosent moins vite. La Grèce fait ce qu’elle peut, balle au pied. Pas ce qu’elle veut. Samaras court, lui, partout et se bat un peu dans le vide, à valoriser des ballons inexploitables. Perquis a un boulevard pour doubler la mise et frappe très, très fort à l’entrée de la surface. Une vraie patate de défenseur. À côté. Les Grecs sont juste dangereux sur coup de pied arrêté, en fait. Les Polonais, tout heureux d’avoir ouvert le score, continuent de s’appliquer à défendre. Papastathopoulos prend deux jaunes ultra sévères en dix minutes et doit donc sortir. Perquis cale une mimine discrète dans la surface, les Grecs râlent et reprennent un carton : l’œuvre précoce de l’Espagnol Carlos Carballo Velasco qui vient de finguer le match. On attend impatiemment le débat sur l’arbitrage.
Karagounis manque le coche
La Pologne continue de gérer. Tranquille. Une bonne idée ? Pas sûr. Sur un centre de Tosoridis, Szczesny sort n’importe comment devant Gekas, le ballon traîne et Salpingidis, tout heureux d’être là, égalise. Pas encore morts, les Grecs. L’attaque-défense attendue démarre. Obraniak rate complètement un coup franc et les Polonais, qui doivent, du coup, animer tout seuls la partie et mettre du rythme, ont plus de mal. La Grèce a, elle, enfilé son costume préféré, celui du rescapé au courage, et assume pleinement son plan de match pour préserver le nul. Samaras, lancé en profondeur, hésite : la reprise, la tête ? Ce sera finalement une vieille demi-reprise en tribune. Le hold-up était tout proche. Rybus place une tête à côté et les hôtes, impuissants, doutent.

Sur une ouverture en pronfondeur, Salpingidis se présente seul face à Szczesny qui sort à l’abordage et commet la faute. Imparable : péno, carton rouge. Pas de jaloux. Karagounis s’élance et bute sur Tyton, tout juste rentré en jeu. Un truc de dingue. Dans la foulée, le malheureux Karagounis croit doubler la mise. Il était hors jeu. La Pologne ne s’est pas encore procuré d’occasions en deuxième période et déçoit en supériorité numérique, alors que les Grecs sont toujours aussi étonnants, malmenés à onze contre onze et superbes de courage en infériorité. Le match se termine sans véritables occasions et, donc, sur le partage des points. Difficile, néanmoins, d’y voir un bon coup polonais. Menés au score, à 10, les Grecs ont, eux, montré de grosses qualités morales et auront matière à valoriser ce match d’ouverture.

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Par Antoine Mestres

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