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La Juventus dégoûte l’Inter dans un derby d’anthologie

Par Théo Juvenet
3 minutes

Au terme d’un derby d’Italie complètement fou, durant lequel les frères Thuram ont tous les deux marqué sous les yeux de papa, la Juventus l’a emporté au buzzer face à l’Inter Milan (4-3). Avec un trois sur trois, les Bianconeri prennent provisoirement la tête du championnat italien.

La Juventus dégoûte l’Inter dans un derby d’anthologie

Juventus 4-3 Inter  

Buts : Kelly (14e), Yıldız (38e), K. Thuram (83e) & Adžić (90e+1) pour les Bianconeri // Çalhanoğlu (30e & 65e) & M. Thuram (76e) pour les Nerazzurri

Face à l’Inter Milan, la Juventus a prouvé qu’elle pouvait performer, sans pour autant très bien jouer au football. À l’arrivée, les Turinois ont offert un merveilleux après-midi de football à leurs supporters, et un succès à l’image de ce que représente le derby d’Italie dans le football transalpin. Surtout, après des années de disette, les Bianconeri effectuent un début de saison rempli de promesses, et retrouvent un fauteuil de leader auquel ils vont devoir se réhabituer.

Goal à goal

Sous un ciel turinois pourtant bien gris, ce sont bien les locaux qui attaquent en premier. Si les hommes d’Igor Tudor laissent volontiers la possession à leurs hôtes du jour, ils font beaucoup moins dans la politesse une fois dans le camp de l’Inter. Contradictoirement, ce ne sont pas les attaquants de la Juve qui se mettent à l’œuvre, mais le trio défensif. Sur une longue ouverture de Federico Gatti, un Gleison Bremer resté dans la boîte remise astucieusement pour Lloyd Kelly. Le troisième élément de l’arrière-garde turinoise ouvre le score d’un plat du pied, ne laissant aucune chance à Yann Sommer et permettant à tout l’Allianz Stadium d’exulter, à l’aube du premier quart d’heure de jeu (1-0, 14e). Suffisant pour piquer le finaliste de la dernière Ligue des champions, dont les offensives se multiplient face à un bloc turinois rapidement recroquevillé autour de sa cage… jusqu’à l’ouverture. Bien servi plein axe sur une remise là aussi astucieuse de Carlos Augusto, Hakan Çalhanoğlu croise une frappe limpide du gauche qui remet les deux équipes à égalité (1-1, 30e).

Alors que l’on se dirige tout droit vers un score de parité à la pause, Kenan Yıldız est servi plein axe aux 30 mètres, se retourne d’un geste éclair et catapulte le ballon au ras du poteau de Sommer, trompé une deuxième fois (2-1, 38e). Un coup d’éclat de l’attaquant turc pour cacher le pauvre jeu proposé par la Juventus lors de ce premier acte.

Mais en football comme dans la vie, tout finit par se voir et se savoir. Décidés à endormir l’Inter dans une partition de football-dodo, les Bianconeri se font pourtant surprendre. Un match dans le match 100% turc, où Hakan se devait de répondre à Kenan. Toujours sur une remise, Çalhanoğlu remet les siens à hauteur d’un enchaînement contrôle poitrine reprise cou-de-pied qui fait filoche (2-2, 65e). Dix minutes plus tard, place à un autre duel : sous les yeux de Lilian, Marcus Thuram met l’Inter devant d’une tête rageuse sur coup de pied arrêté (2-3, 76e), avant que le petit frère Khephren ne lui réponde de la même manière (3-3, 83e).

Avant une fin de rencontre hors du temps, dont l’issue sera décidée par le fougueux Monténégrin Vasilije Adžić, 19 piges, avec une frappe que ne peut stopper Sommer, décidément peu inspiré ce samedi soir (4-3, 90e+1). De la sueur, des frappes de mule, une fratrie buteuse, du stress et un finish de folie : ce derby d’Italie nous a offert tout ce qu’on aime dans le football. S’il peut permettre à la Juventus de retrouver une vraie stature, le football s’en portera forcément bien.


Juventus (3-5-2) : Di Gregorio – Kelly, Bremer, Gatti (J. Mario, 79e) – P. Kalulu, Locatelli (Adzic, 73e), K. Thuram, McKennie (J. David, 79e) – Koopmeiners (Cabal, 73e), Yıldız, Vlahović (Openda, 73e).  Entraîneur : Igor Tudor.

Inter (3-5-2) : Sommer – Akanji, Acerbi, Bastoni – Dumfries (Darmian, 77e), Barella (Zieliński, 64e), Çalhanoğlu (Mkhitaryan, 82e), Mkhitaryan, C. Augusto (Dimarco, 64e) – M. Thuram, L. Martínez (Bonny, 64e). Entraîneur : Cristian Chivu.

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Par Théo Juvenet

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