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La jeune garde de l’Atlético crucifie le Rayo

Par Antoine Donnarieix
3 minutes
La jeune garde de l’Atlético crucifie le Rayo

Au bout du suspense, l’Atlético Madrid sera parvenue à ramener la victoire de la pelouse du Rayo Vallecano (0-2). Grand bonhomme de la partie, Diego Simeone permet à son club d’être leader provisoire avant le match du FC Barcelone.

Rayo Vallecano 0-2 Atlético Madrid

Buts : Correa (88e) et Griezmann (89e) pour l’Atlético Madrid

On joue la 88e minute de jeu dans l’Estadio de Vallecas. Le match est tombé en intensité, et le Rayo Vallecano se dirige tout doucement vers un partage des points avec son voisin madrilène. Une aubaine pour les Bukaneros, dans le dur au classement. Le stade y croit, d’autant que l’Atlético semble résigné. C’est tout le contraire. Balle au pied, Thomas Partey enchaîne, prend appui avec Saul pour se rapprocher de la surface de réparation adverse. Là, le Ghanéen trouve le bon tempo pour servir Angél Correa. En une touche, le jeune buteur vient remercier son compagnon de banc de touche. Les deux hommes sont entrés en cours de match, et ils viennent de changer la donne sur un ultime éclair. Le Rayo baisse la garde, le tour est joué.

Pas de cadeaux pour Yoël

De retour sur son terrain après une valise monumentale reçue chez son riche voisin vêtu de blanc, les Rayistas entament le match avec le même principe : provoquer, créer, faire vivre la balle, quitte à laisser des espaces en défense. En guise de réponse, Diego Simeone apporte un vent de fraîcheur dans son onze de départ. Óliver Torres et Saul Ñíguez sont titulaires au milieu, les Matelassiers peuvent enclencher des contres à la vitesse du son. Conscient que le moindre décalage peut entraîner un but des visiteurs, Diego Llorente prend le maillot de Fernando Torres et ne le lâche qu’une fois son vis-à-vis à terre. El Niño se plaint d’un maillot déchiré par son marquage, le duel s’annonce animé. Dans le jeu, l’Atlético prend les commandes grâce à son poulain en pleine bourre, Yannick Ferreira Carrasco. D’une, YFC oblige Yoël à la première parade du match après une délicieuse ouverture signée Griezmann. De deux, sa frappe croisée ne trouve pas le cadre à la suite d’une nouvelle grosse accélération. Jamais deux sans trois : lancé par son jeune homonyme, Torres est tout proche d’inscrire son centième pion pour son Atlético, mais Yoël barre le chemin des filets. Le Rayo ne craque pas, et rend la pareille quand Jan Oblak se couche sur une belle frappe croisée de Javi Guerra. À l’image de Toto Griezmann, les Rojiblancos ne trouvent pas de faille. Et si le Rayo Vallecano pouvait finir 2015 sur une clean sheet ?

La vision de Simeone

La performance tiendrait presque du miracle, quand on sait que les hommes de Paco Jémez ont encaissés pas moins de 37 buts en 16 journées. Mais ce soir, la spirale négative de quatre défaites consécutives semble promise à l’arrêt. Sans changer d’un iota leur vision des choses, l’envie débordante des locaux offre un beau mouvement collectif, conclu par une volée de d’Alhassane Bangoura dans les gants d’Oblak. Les contres de l’Atlético sont bloqués par des tacles remplis de hargne. En bon tacticien, Simeone sent l’heure de procéder à des changements : les deux Torres sortent, Angél Correa et Thomas Partey entrent. Ce sang frais permet au dauphin du Barça de refaire surface, mais la finition manque toujours à l’appel. De son côté, le Rayo place ses pions, Bebé entre à la place de l’autre « Lass » , ovationné par Vallecas. Le match nul est inévitable. Malgré les puissants coups de tête de Diego Godín, le Rayo tient bon. Troisième à cet instant, l’Atlético va faire un pas en arrière et boucler son année par deux matchs consécutifs sans victoire. Une mauvaise note que Diego Simeone n’envisageait pas tant que la fin du match n’était pas sifflée. Correa, puis Griezmann dans la foulée (89e) percent le mur du Rayo au meilleur moment. L’Atlético est leader, la pression arrive sur les épaules du Barça.

Un journaliste coupe l’électricité du stade avant Rayo Vallecano-Real Madrid

Par Antoine Donnarieix

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