La 29è journée de L1, par Nicolas Douchez
Comme chaque semaine, SoFoot.Com revient sur la journée de Ligue 1 avec un spécialiste, un vrai. Car pour parler de ce qui s'est passé lors de Rennes-Valenciennes par exemple, autant avoir quelqu'un qui était sur le terrain. Pour cette 29ème journée, Nicolas Douchez, le dernier rempart du Stade Rennais, revient donc sur la solidarité du président Rousselot et sur le but de Gourcuff. Tout en ayant une pensée pour Lacourt.
La bonne opération. « Toulouse a marqué les esprits. Quand on voit le match contre Paris, la manière avec laquelle ils ont fait ça, on se dit qu’on peut y croire. Au même titre que Lille d’ailleurs, qui a encore gagné. Dans ce peloton de tête, personne ne veut lâcher, ça va être serré jusqu’à la fin ».
La mauvaise. « Nous, on était avec ce groupe, on allait jouer à domicile, et là, on se retrouve à 4 points. Il va donc falloir faire une série pour recoller. Je nous en crois capables. Paris s’est planté mais ils ont encore 52 pts. Cette année, à part Toulouse, tout le monde a eu un trou dans sa saison. Le coup de moins bien de Paris intervient maintenant mais il n’est pas définitif. St-Étienne est mal. Le coup des deux buts en deux minutes, ça doit être dur à encaisser. J’ai joué le maintien avec Toulouse l’année dernière, je sais ce que c’est. Quand tout va de travers, c’est pas à moitié ».
Le fait marquant. « On va bien sûr parler de la blessure de Jonathan Lacourt. C’est dur. Nous, dès le début, on s’est rendu compte que c’était grave. Après est-ce que ça a faussé le match ? Je ne sais pas. Moi, même si ça m’a fait mal pour lui, je n’ai pas voulu m’approcher pour rester dans mon match. Certains ne l’ont pas fait et peut-être qu’avec l’image de sa jambe en tête, on ne fait pas le même match, surtout dans l’engagement. C’est vrai, cela a pu influer ».
Le joueur. « Zenden, ça me parle. Ces derniers temps, il est décisif. Il arrive à apporter de la fraîcheur à son équipe et ce n’est pas forcément ce que l’on attendait de lui. Faire ce qu’il fait, c’est bien. Le faire à ce moment de la saison, c’est encore mieux ».
Le but. « Le but de Gourcuff est impressionnant. Il faut voir à quelle vitesse il l’a réalisé, et puis l’endroit aussi, où il y avait pas mal de joueurs. Il s’est débarrassé de tout le monde et a rendu les choses simples. Avec ce but, il a aussi simplifié la tâche de son équipe qui a pu se relancer sans trop de difficultés ».
La déclaration. « Le classique On a gagné ensemble, on mourra ensemble de Jacques Rousselot à l’attention de Pablo Correa. Même si l’on ne sait jamais trop quoi penser de ce genre de déclaration, parce qu’un président peut débarquer son entraîneur à tout moment, c’est bien pour l’équipe. Ils sont sur une pente dangereuse car il reste peu de matchs. Cette marque de confiance peut amener de la sérénité ».
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