L1/J4 : Ce qu’il faut retenir
En haut du tableau, la 4ème journée a accouché d'une souris (Bordeaux-Marseille), d'un revenant (Lyon), d'un parvenu (Paris) et d'une surprise (Montpellier). Pour le gruppetto, on s'en rappellera comme celle des premiers points. Sauf pour Grenoble. Retour sur les hommes forts du week-end façon République multi-ethnique.
Le black
Ndy Assembé. Si Valenciennes compte enfin trois points ce matin, et que Toulouse a la gueule de bois, c’est toutes les deux au gardien du VAFC qu’elles le doivent. Héroïque dans les trente dernières minutes, Guy Rolland (de son prénom) est le grand voyou du hold-up valenciennois. Superbe claquette réflexe à la 83ème, détente bout des doigts à la 90ème, tels sont les deux tournants de la première victoire à l’extérieur des Nordistes en deux ans. Le Camerounais est tout de souplesse et de spectaculaire. Un vrai gardien de but africain en somme. Prêté par Nantes une saison avec option d’achat, le Camerounais profite de la blessure de Penneteau. Et pourrait avoir vite fait de condamner Gregory Wimbée à continuer sa lecture du guide officiel des maisons de retraite.
Le blanc
Jérémy Clément. Le protégé de Paul Le Guen prouve qu’il sait finalement voler de ses propres ailes. Auteur d’une demi-volée vitesse Mach 3 à la 23ème minute, le milieu défensif fut le dynamiteur d’un PSG-Lille jusque-là sclérosé. L’homme de Le Guen personnifie la réussite actuelle du club de la capitale. Bien que parfois nébuleux et très souvent confus dans le fond, Paris s’en sort toujours sur la forme. A l’image de ce troisième but de Jallet suite à l’Arconada de Butelle. Car 3-0, au vu de la physionomie du match, c’est cher payé pour les Lillois. Toujours est-il qu’avec 3 victoires et un nul en quatre matchs, Paris s’incruste à la fête. Et pourrait finalement ne pas regretter sa fin de saison dernière, qui lui permettra cette année de bénéficier de jours de repos précieux, les soirs de coupe d’Europe.
… et le latino
Lisandro Lopez, à défaut des beurs Ben Arfa et Chamakh qui n’ont pas su faire la diff’ dans LE match de la mort qui tue. Le transfert le plus cher de l’histoire du club rhodanien pourrait finalement s’élever à 28 millions. Car dans la clause, il est prévu que l’OL verse 4 millions à Porto en fonction des résultats sportifs. L’Argentin n’a pas eu besoin de temps d’adaptation. 6 buts en 5 matchs, dont le dernier ce week-end encore contre Nancy sur un face-to-face plein de sang-froid avec Bracigliano. Le barbu est le maillon qui a manqué l’année dernière aux Gones. Et pourrait être celui du retour du roi sur son trône cette saison. A lui seul, Lisandro arrive à faire regretter aux Marseillais la satanée blessure de Lucho Gonzalez. C’est dire.
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