Jean Calvé : « J’ai faim de ballons ! »

Alors comme ça, c’est toi le sauveur du GF38 ?

Mais qui a parlé de sauveur, d’homme providentiel ou de je ne sais pas quoi encore ? C’est en tout humilité que j’arrive à Grenoble. L’équipe vit des moments difficiles mais elle a encore envie de se battre pour prouver son vrai niveau. Je vais me fondre dans le collectif et faire de mon mieux pour les aider.

C’est le csc de Jemmali qui a précipité ta venue au Stade des Alpes ?

Non pas du tout. Les dirigeants de Grenoble m’avaient déjà contacté au mercato d’été. J’étais d’ailleurs d’accord pour signer. Pour des raisons économiques, cela ne s’était pas fait. Là, les dirigeants de l’ASNL ont vraiment fait en sorte de boucler le dossier du prêt. Je n’ai pas trop hésité. J’ai signé direct.

Le coach Bazdarevic t’a appelé avant de venir ? Tu as des garanties de temps de jeu ?

Ouais, je l’ai eu au téléphone. C’était mon entraineur en CFA à Sochaux. Il me connait parfaitement et sait ce dont je suis capable. Quant à mes garanties, ce n’est vraiment pas très important. J’arrive dans un club en plein doute malgré la qualité de son effectif. Je vais me mettre au diapason et bosser à l’entraînement pour essayer d’être performant tout de suite. Pour jouer, il faut gagner sa place. Je n’ai pas de passe-droit.

Un deuxième prêt en deux ans. Après Lorient, te voilà à Grenoble. Entre nous, tu dois le maudire Pablo Correa ?

C’est vrai que sur le plan sportif, ma signature à Nancy ne m’a pas fait franchir de pallier. Moi, je sortais de deux belles années au Mans. Plusieurs clubs se manifestent, j’opte pour l’ASNL parce qu’ils veulent se séparer de Mickael Chrétien et qu’ils jouent l’UEFA. Mes émoluments sont satisfaisants. Que demander de plus ? Après, tout va très vite, Chrétien reste et le coach ne veut plus me faire jouer. Je pars à Lorient, je reviens, le coach ne veut toujours pas me faire jouer. Grenoble se manifeste, je fonce. J’ai faim de ballons !

Tu vas y croiser des visages familiers ?

Ouais, c’est clair. En plus du coach, je connais très bien Matsui avec lequel j’avais bien sympathisé au Mans. J’ai eu l’occasion de croiser Sauget également. Mais au regard de l’effectif, je n’ai pas de doutes sur la fin de saison. Des matchs, on va en gagner, c’est sûr !

Qu’est-ce que la rédaction de {So Foot peut bien te souhaiter ?}

Bah… bonne chance. Elle finira bien par tourner j’espère !