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Hubert Fournier, l’épopée guingampaise

Par Gaspard Manet
4 minutes
Hubert Fournier, l’épopée guingampaise

Aujourd'hui entraîneur, c'est à la tête de l'Olympique lyonnais qu'Hubert Fournier débarque en Bretagne, du côté de Guingamp, ce samedi après-midi. Il y a quelques années, c'est bien en tant que joueur qu'il venait ici, pour y porter les couleurs de l'EA Guingamp.

Au Roudourou, Hubert Fournier est loin d’être un étranger. Cette pelouse, il l’a foulée pendant cinq ans, crampons aux pieds, lorsqu’il était encore joueur de foot professionnel. Après quatre saisons passées à Caen, c’est en 1993 que le natif de Riom débarque en Bretagne, pour porter les couleurs de l’EA Guingamp. Si le challenge apparaît limité, étant donné que le club évolue alors en National, l’histoire que l’EAG s’apprête à écrire est pourtant extraordinaire. Cette histoire, c’est celle d’un petit club breton qui va connaître deux montées consécutives pour atteindre le Graal : la première division. Pour la première fois dans l’histoire du club.

Reculer pour mieux sauter

S’il fait ses premiers pas de footballeurs à Maubeuge, c’est bien à Caen, où il vient de signer en 1989, qu’Hubert Fournier découvre la Ligue 1 à tout juste 22 ans. Très vite, celui qui évolue alors au poste de défenseur central parvient à se faire une place de titulaire au détriment de l’expérimenté Jean-François Domergue. Mais après une bonne première saison sous les couleurs normandes, Fournier se retrouve peu à peu relégué sur le banc avec l’arrivée de Daniel Jeandupeux à la tête de l’équipe. Finalement, à l’été 1993, et après avoir connu quelques belles soirées européennes avec le SMC, Hubert Fournier décide de donner un nouvel élan à sa carrière en signant à Guingamp.

Un pari risqué, puisque le club breton évolue seulement en National. Pourtant, au sein de cette jeune équipe qui compte alors des noms comme Guivarc’h, Le Roux, Carnot, la mayonnaise prend très rapidement. Portés par le duo d’attaquants Guivarc’h-Rouxel, les Guingampais ne font pas de quartier dans une troisième division bien trop faible pour eux. Les scores sont fleuves, l’EAG empile les buts sans en prendre et enchaîne les victoires. Derrière, Hubert Fournier est heureux, dans la peau d’un titulaire en puissance, au sein d’une équipe joyeuse. Le jeune homme se refait une santé. Une belle année, quoi. Comme prévu, l’EAG finit largement en tête du championnat, n’ayant concédé qu’une seule défaite au cours de la saison. Les portes de la Ligue 2 s’ouvrent en grand pour les Rouge et Noir.

La folle montée en D1

Si la montée en deuxième division est déjà quelque chose de formidable pour Fournier et sa bande, l’aventure est loin d’être terminée. Les débuts en D2 sont très prometteurs, l’EAG ne chutant pour la première fois qu’au bout de dix journées (défaite 2-0, à Gueugnon), après avoir enchaîné sept victoires et deux matchs nuls. Au sein de la défense bretonne, Hubert Fournier est toujours aussi important, étant même l’un des joueurs les plus utilisés avec Angelo Hughes, Stéphane Guivarc’h ou encore Richard Lecomte. Toujours aussi jeunes et insouciants, mais surtout toujours aussi efficaces, les Guingampais finissent par concrétiser un vieux rêve qui avait toujours semblé inaccessible : la montée en première division. Auteurs d’une saison parfaite, les Bretons terminent à la deuxième place du classement à trois points seulement de… l’Olympique de Marseille, invité surprise de cette édition 1994-1995.

En Première division, malgré la perte de son attaquant vedette, Guivarc’h, recruté par l’AJA, Guingamp s’en sort plutôt bien. Une grande partie de l’effectif est restée la même, et les Bretons ne font aucun complexe, arrivant même à s’installer dans le fauteuil de leader au soir de la cinquième journée (à égalité avec le PSG). Finalement, l’EAG se maintiendra assez facilement en terminant à la cinquième place du classement. À l’issue de la saison, après trois ans passés du côté de la Bretagne, Hubert Fournier décide de tenter sa chance à l’étranger en signant au Borussia M’gladbach. Mais ces années guingampaises resteront sûrement comme les plus abouties de la carrière de l’actuel entraîneur de l’OL. D’ailleurs, au crépuscule de sa carrière de joueur, en 2000, Fournier est revenu à Guingamp pour deux saisons supplémentaires. Sans doute nostalgique de cette époque dorée.

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