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Hantz : «Le club était quasiment mort»

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Hantz :  «Le club était quasiment mort»

On avait quitté Bastia l'été dernier au bord de la faillite, relegué en CFA par la DNCG. Réintégré en National, le Sporting caracole en tête du championnat grâce à son nouvel entraîneur, Frédéric Hantz. Interview.

Frédéric, avec vos joueurs, vous êtes bien partis pour remonter. Ce n’était pourtant pas gagné avec une équipe habituée à la Ligue 2.

Je savais que je prenais un groupe marqué par la descente. Entre temps, il y a également eu l’épisode de la DNCG qui n’est pas ce qui se fait de mieux pour garder le moral. Mais très vite, j’ai senti que les cadres de l’équipe allaient répondre présent. Après Angers en Coupe de la Ligue et Amiens, qui est une vraie bonne équipe de National, je me suis dit que le groupe avait de quoi répondre à l’engagement physique qu’on allait nous proposer à chaque match. Et puis il y a eu cette victoire à Sochaux, qui nous permet d’augmenter notre niveau de jeu, notre confiance.

Justement, ce parcours en Coupe de la Ligue (Bastia est encore en course, ndlr) a dû faire plaisir à vos dirigeants. L’aspect financier de cette compétition aide-t-il à se motiver ?

Non, ou alors de manière vraiment inconsciente. Et puis attention, même si cela peut nous permettre de renflouer les caisses, ce n’est pas non plus des millions. Si l’on se fait sortir à Auxerre, on touchera 260 000 euros. C’est bien, mais on n’a pas fait ça pour ça. La Coupe de la Ligue est un laboratoire pour développer nos thèmes de jeu.

En National, est-ce que ce ne sont pas les hommes qui comptent avant tout ?

Le style de jeu et la gestion des individualités se rejoignent assez rapidement. La tactique que j’attendais s’est mise en place. Après, je me retrouve parfois à mettre Mathieu Robail arrière gauche. Avant, j’aurais mis un arrière gauche de métier, sans chercher à comprendre. Avec l’expérience, j’ai compris que l’état d’esprit des hommes sur le terrain fait la différence.

L’état d’esprit autour du club a changé.

Ce que l’on ressent, au-delà du microcosme du football, c’est la fierté retrouvée. Malgré la descente, les abonnements ont augmenté de 70% et il y avait des centaines de supporters à Cannes, à Paris. Contre Gap, qui n’est pas une équipe à la renommée folle, ils étaient 5000. Ca prouve que les joueurs ont gagné le respect des supporters.

En cas de montée, vous deviendriez celui qui a sauvé le Sporting Club de Bastia…

Je savais ce qui m’attendait avant d’arriver. Le club était quasiment mort, sous respiration artificielle. On partait de très, très bas. Là, on est juste convalescent. Si les résultats de l’équipe une sont satisfaisants, toutes les autres équipes du club connaissent des difficultés dans leur championnat. On sait que c’est une terre de football, mais les jeunes sont dans des conditions difficiles. Il y a quelque chose d’intéressant à faire mais il faut être constant dans le bon sens et au quotidien. Après, je suis entraîneur. Je suis là pour gagner le prochain match et pour préparer l’avenir, que je sois en poste ou que ce soit un autre. Ce qui a fait que je suis venu ici, outre le fait que je n’arrive pas seul, c’est qu’il n’y avait pas d’autres techniciens pour interférer avec ma direction. Ce n’est pas que je n’aime pas partager le pouvoir mais …

En gros maintenant, vous êtes le Frédéric Hantz et le Daniel Jeandupeux, votre directeur sportif au Mans.

Et le Crevoisier (son directeur sportif à Sochaux, ndlr). Et le Nobilo (son directeur sportif au Havre, ndlr). Ca change ! (rires) Attention, ce que je veux dire, c’est qu’ils ont des qualités, mais ils ne sont pas sur le terrain et ça fait une personne de plus à convaincre (le directeur sportif de Bastia, ndlr)… Mais bon, certains clubs sont construits comme ça. Moi, je suis heureux à Bastia.

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