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Gift Orban : à prendre ou à adorer

Par Maxime Brigand

Arrivé au milieu des sept recrues de l’hiver lyonnais, Gift Orban aura mis moins d’un mois pour bousculer les codes au sein de son nouveau vestiaire et s'y faire une place à part. Une surprise ? Non, seulement le nouveau chapitre de la carrière d’un mec de 21 ans, qui ne vit que pour grimper les marches quatre à quatre, et ce, avec une grosse dose de folie accrochée aux crampons.

Gift Orban : à prendre ou à adorer

Ce n’est qu’un engagement, rien qu’un engagement, mais voilà que Gift Orban, seul dans le rond central de Sclessin, décide de l’attaquer au piolet. Il faut le voir avec son torse bombé et ses yeux tournés en direction du but gardé par Arnaud Bodart, posté au niveau de son point de penalty. Il faut ensuite le regarder, sûr de son plan, se mettre dans la position d’un gardien s’apprêtant à envoyer une sacoche sur six mètres et déposer une frappe presque parfaite sur la barre du portier du Standard de Liège, avant de reprendre, comme si de rien n’était, le fil de son match. Il est comme ça, Gift Orban. Si le Nigérian de 21 ans vient chaque semaine sur un terrain, c’est avant tout avec deux objectifs : tirer au but et inventer des choses.

Cette séquence dingue, qui a, un soir de printemps 2023, ouvert la deuxième période d’un Standard-La Gantoise, n’est, au fond, que le reflet de la folie d’un joueur arrivé en Europe il y a moins de deux ans et qui ne fait depuis que grimper quatre à quatre les marches de sa carrière. Très vite dans sa vie, l’attaquant, débarqué à Lyon mi-janvier contre douze millions d’euros, a été étiqueté phénomène et il peut difficilement en être autrement quand on est arrivé sur les pelouses du monde pro à la manière d’une boule de bowling dans un jeu de quilles. En chiffres, cela donne rien de moins que 52 buts marqués en 79 matchs disputés depuis qu’il a croqué dans ses premières minutes avec Stabæk, en D2 norvégienne, le 26 mai 2022. Oui, Gift Orban est spécial, et ça, les fans de l’OL n’ont même pas eu besoin d’un mois pour s’en rendre compte.

Pour ceux qui ne l’ont pas tout de suite cerné, ça a pu être bizarre au début, mais en fait, il a beaucoup d’humour.

Alexandre Lacazette

Il ne leur aura même fallu que quelques jours, puisqu’en un temps record, la nouvelle recrue lyonnaise a posé ses cartons en France, dragué la chanteuse Aya Nakamura sur Instagram, bousculé ses nouveaux partenaires, disputé sa première mi-temps et goûté à sa première titularisation en Ligue 1, avant d’inscrire son premier but en Coupe de France face à Lille (2-1). La personnalité d’Orban a d’abord intrigué, puis elle a fini par être comprise. C’est en tout cas ce qu’est venu raconter Alexandre Lacazette avant le match contre l’OM : « C’est quelqu’un d’assez marrant dans le sens où il dit beaucoup de choses au second degré. Pour ceux qui ne l’ont pas tout de suite cerné, ça a pu être bizarre au début, mais en fait, il a beaucoup d’humour. Il a faim de progression, envie d’aider l’équipe, de marquer beaucoup de buts… » De Belgique, où il a côtoyé Orban lors de l’intégralité de son année passée à La Gantoise, Paul Nardi a suivi attentivement les premiers jours français de son ancien coéquipier et dit ne pas avoir été surpris. « Je trouve que Lacazette a très bien résumé le personnage. Avec lui, tu ne sais jamais si c’est du premier ou du deuxième degré, c’est toujours un peu particulier, mais Gift est vraiment quelqu’un d’attachant, sourit l’ex-gardien de Lorient. Il est chambreur, et parfois, tu crois qu’il dépasse la limite, mais en fait, il ne la dépasse pas. Il n’y a jamais de manque de respect. Quand on a lu ça, on en a rigolé dans le vestiaire. Tout ça, c’est juste Gift. C’est un mec sans filtre. » Sans filtre et sans la moindre limite, ce qui a évidemment aidé le natif de l’État de Benue à gober jusqu’ici toutes les étapes comme Pac-Man dévore des pac-gommes. Mais comment a-t-il, au juste, réussi à arriver jusqu’à Lyon ?

Le sable et l’espace envahi

Gift Orban a toujours été clair : rien ne lui fait peur et personne ne peut lui mettre la pression. Trouver des explications à ça demande souvent de jeter un œil dans l’enfance de l’intéressé et celle de la nouvelle gâchette de l’OL s’est principalement déroulée dans les rues de Lagos, la deuxième plus grande ville d’Afrique et sans doute l’une des plus difficiles. « C’est la rue. Tu assistes à des trucs que tu ne devrais pas voir. C’est une vie difficile, mais si tu es fort dans la tête, rien ne peut te faire peur, déroulait Orban dans les colonnes de la DH en mai dernier. Je voulais être libre. Je ne suis pas comme les autres enfants qui ont besoin de leur père et leur mère tout le temps. Je peux vivre dix, quinze ans sans les voir. Je leur envoie de l’argent, et ils sont satisfaits. » C’est quand même le père du joueur qui a vu rapidement que son fiston possédait un truc à part ballon au pied et l’a poussé à intégrer l’académie privée du Bison FC. C’est donc aussi un petit peu grâce à lui qu’Orban s’est retrouvé à la fin de l’année 2021 au milieu d’un tournoi de détection de six jours, organisé une fois par an au Nigeria, à Uyo, par l’agent Atta Aneke, un homme qui possède un large réseau de scouts dans différents pays d’Afrique de l’Ouest.

« C’est là que je l’ai vu pour la première fois, rejoue un certain Torgeir Bjarmann, qui a été le directeur sportif du club norvégien de Stabæk jusqu’à la fin d’année 2023 avant de rejoindre l’agence d’Aneke. À chaque fois que je vais à ce tournoi, on regarde beaucoup de matchs, six ou sept par jour, de deux fois 30 minutes, mais Gift n’a pas joué plus de deux matchs. Ça avait suffi pour convaincre tout le monde. » Habitué à jouer sur des terrains artificiels, Gift Orban est pourtant propulsé ce jour-là sur des pelouses naturelles, sous la pluie et entre des tacles bien appuyés. Peu importe, il plane, enchaîne les buts, surprend par la puissance de ses frappes, travaillées sur la plage  On n’avait pas d’argent pour aller à la salle de muscu, donc on bossait nos muscles sur le sable »), et se retrouve rapidement avec une proposition d’essai de quatre semaines à Stabæk entre les doigts. « Notre question est toujours de savoir si un joueur est capable de répliquer ça en Europe, et pour Gift, ça n’a pas tout de suite été simple », avoue Bjarmann.

Son jeu était très brut, très bordélique, et on s’est demandé si on allait réussir à le cadrer. Puis il est reparti, car son visa touristique a expiré.

Hugo Vicente, ancien entraîneur adjoint portugais à Stabæk

D’abord invité à venir passer quelques jours dans le froid norvégien, puis à prendre part à un stage de préparation en Espagne début 2022, Gift Orban va, dans un premier temps, se heurter à un choc des cultures et peiner à totalement convaincre le staff du club norvégien, tout juste renforcé par un coach adjoint portugais, Hugo Vicente, aujourd’hui sur le banc de Kviv Halden, en D3 locale. Ce dernier se souvient : « Quand Gift est venu à Stabæk, il a pris beaucoup de place, assez vite. Il ne voulait pas mal faire et cherchait simplement à s’intégrer, sauf que les Norvégiens ont une culture différente en ce qui concerne les rapports sociaux. Gift, lui, met rapidement beaucoup d’énergie, et ça a pu perturber quelques personnes, même si on pouvait vraiment sentir chez lui un potentiel. Le souci, c’est qu’il cherchait à le montrer de toutes les manières possibles et voulait être partout à la fois. Son jeu était très brut, très bordélique, et on s’est demandé si on allait réussir à le cadrer. Puis il est reparti, car son visa touristique a expiré. »

Reparti au Nigeria, Orban, qui avait également fait une grosse boulette lors de son premier séjour au cours d’un match amical, obtient une deuxième chance quelques semaines plus tard, Torgeir Bjarmann réussissant à négocier un prêt avec option d’achat avec le Bison FC avant de mettre sa recrue à disposition de l’équipe réserve. Malgré des conditions climatiques toujours aussi rudes, c’est un autre Gift Orban qui va se mettre en évidence. « Quand il est revenu, il était davantage désireux de comprendre notre façon de fonctionner, remet Vicente. Lors de son premier essai, tout n’avait pas été négatif, loin de là, mais c’est comme s’il envahissait l’espace des joueurs norvégiens. Là, il a été plus calme, et surtout, on a tout de suite retrouvé son aisance face au but. À chaque exercice de finition, c’était soit un but, soit un gros arrêt du gardien. Et ça, pied droit, pied gauche, de la tête. J’ai travaillé avec Rasmus Højlund à Copenhague et je trouve que Gift était au-dessus dans la finition. On a fini par se dire : “Merde, quand même, ce gars a quelque chose de différent…” »

L’homme qui secoue les structures

Souvent décrit comme « dans son monde » et un brin lunatique, Orban a, dès lors, sauté à pieds joints sur les codes et n’a finalement passé que peu de matchs à l’avant de la réserve de Stabæk. Trois semaines, à peine, soit juste le temps nécessaire pour enfiler ses premières perles et pousser le coach de l’équipe première, Eirik Kjønø, à lui ouvrir un espace. Quelques mois plus tard, le résultat sera brutal : 19 buts marqués en 24 matchs disputés toutes compétitions confondues, un statut de comeilleur buteur de D2 norvégienne, partagé avec un certain Bård Finne, et l’affirmation rapide que ce type, qui restait le plus souvent seul chez lui à regarder des séries, ne restera pas très longtemps agiter la banlieue d’Oslo. Hugo Vicente : « Pour être honnête, on pensait que ça prendrait plus de temps, sauf que Gift est plus intelligent que beaucoup de joueurs. Il fallait juste lui donner des clés pour son jeu. Dès que tu lui expliques un élément et qu’il comprend l’utilité de cet élément, il le met tout de suite en application et souvent très bien. On a notamment travaillé sur comment presser de façon efficace, comment moins se disperser dans la surface parce qu’au départ, il voulait aller dans toutes les directions sans jamais anticiper les mouvements des adversaires. Il a très vite progressé sans jamais éteindre son instinct de tueur face au but. Pour être honnête, je ne pense pas qu’on a eu un grand impact sur ses qualités footballistiques. On l’a surtout aidé à se discipliner et à s’intégrer socialement à une nouvelle culture. »

Gift, ça a été simple : dès les premiers visionnages, on pouvait sentir son envie de gagner, ses qualités dans la surface, son côté spécial.

Samuel Cardenas, ex-recruteur de La Gantoise

Ce dernier point a été vital car, habitué à dire tout haut ce qu’il pense, Gift Orban, qui a longtemps utilisé le « fuck you » à tort et à travers, s’est construit une réputation de petite bombe, qui, quoi qu’il arrive, explose et ne laisse pas insensible les vestiaires où il pose son sac. C’est ce qui a marqué ceux qui l’ont croisé en Norvège et en Belgique, mais aussi ce qui a attiré cet hiver la cellule de recrutement de l’OL, qui cherchait un élément capable de réveiller un groupe touché psychologiquement par une première partie de saison plus que difficile. « C’est simplement un gars qui veut tout casser et te le fait savoir, complète Vicente. Il sait où il veut aller, donc il donne tout, pousse les autres, bosse comme un dingue et se fiche pas mal de la hiérarchie. S’il vient dans un club, c’est pour gagner. Gagner sa place, gagner des matchs, gagner des titres, donc il se bat pour ça. Évidemment, un joueur comme ça t’amène une mentalité de dingue, mais peut aussi bousculer un peu ta structure. » L’histoire raconte, par exemple, que dans la foulée de sa présentation à Stabæk, Orban n’avait pas hésité, au cours de sa première interview, à afficher sa déception lorsqu’un journaliste lui avait posé une question simple : es-tu heureux ? Sa réponse : « Non. Je veux un meilleur contrat, car je vais être un joueur décisif, terminer meilleur buteur et aider le club à monter en première division. » Gift Orban a été décisif, a terminé meilleur buteur, et Stabæk a été promu, mais le 31 janvier 2023, il a signé un meilleur contrat ailleurs, à La Gantoise, deux heures avant la fin du mercato contre un peu plus de trois millions d’euros. Une somme « impossible à refuser » selon Torgeir Bjarmann.

C’est à cet instant de l’histoire qu’un autre acteur entre en jeu : Samuel Cardenas, aujourd’hui directeur sportif du RKS Raków Czȩstochowa, en Pologne, mais qui a surtout été un temps le responsable du recrutement de La Gantoise aux côtés du directeur général du club belge, Michel Louwagie. Cardenas est l’homme qui a repéré Orban en premier à Stabæk, au détour de recherches sur WyScout, et dit avoir simplement su « voir au bon moment cet attaquant intense, qui venait de marquer neuf buts en un mois lors de l’été 2022. Avec WyScout, tu peux explorer tous les championnats, et quand tu es recruteur à La Gantoise, tu dois fouiller dans des zones inexplorées, avoir un temps d’avance, et j’ai souvent trouvé des excellents joueurs en D2. L’été dernier, ça a été Archie Brown, à Lausanne-Sport. Avec Gift, j’ai vite compris que si on ne le signait pas très vite, ce serait impossible de le faire plus tard. Ce qui m’a plu est simple : dès les premiers visionnages, on pouvait sentir son énorme envie de gagner, ses qualités dans la surface, son côté spécial. Maintenant, il fallait que le profil soit validé en interne. Pour moi, ça a été un risque énorme et ça n’a pas été facile de convaincre le club de faire signer un joueur de D2 norvégienne pour une somme si importante. Finalement, ce risque a payé. » Il a notamment payé pour Hein Vanhaezebrouck, qui venait de voir Ibrahim Salah partir au Stade rennais et cherchait un élément imprévisible pour animer la proue de son 3-5-2 aux côtés d’Hugo Cuypers à la suite de la blessure de Tarik Tissoudali. Il a été servi.

« Tout rentrait, ça a été une vraie folie »

Tout au long de l’année 2023, Gift Orban a tout fait pour se faire remarquer. En vrac, il a ainsi : mis un doublé dès son premier match à Westerloo, claqué un quadruplé un mois plus tard sur la pelouse du Zulte Waregem et un triplé en trois minutes sur celle de Basaksehir, enflammé les play-off et attiré tous les scouts d’Europe dans une Ghelamco Arena où l’on se bousculait également pour superviser Joseph Okumu et Malick Fofana, entre autres. Arrivé avec discrétion dans le vestiaire des Buffalos, il y est vite redevenu le leader expressif entrevu à Stabæk, même si son comportement a parfois pu décontenancer les plus anciens du groupe. « Franchement, les six premiers mois ont été extraordinaires, remet Paul Nardi. Ça a été une vraie folie. On se demandait où il allait s’arrêter. Son esprit nous a portés. Il tentait de partout et tout rentrait, il était très adroit et a vite montré l’énorme palette qu’il a devant le but, ce qui a aussi été facilité par la présence de (Hugo) Cuypers avec qui il s’entendait à merveille. Maintenant, ce qui est marrant, c’est que quand les gens lui parlent de tout ça, lui dit juste qu’il fait son taf. Il joue au foot pour marquer, il marque, voilà. »

Sauf qu’Orban marque beaucoup et souvent. À La Gantoise, le compteur est monté à 32 buts en 52 matchs avec près de 50% de tirs cadrés, ce qui aurait pu le faire partir dès l’été dernier avant que plusieurs éléments s’entremêlent. Il y a d’abord eu la loi du mercato, le LOSC ne recevant, notamment, pas d’offre suffisamment satisfaisante pour Jonathan David et ne pouvant donc pas s’offrir le bonhomme, alors que Tottenham, longtemps en tête sur le dossier, n’a finalement pas sorti le chéquier. Il y a aussi eu les doutes de certains clubs face à la somme demandée par La Gantoise – environ 30 millions d’euros, un prix XXL pour un attaquant n’ayant que quelques mois de haut niveau au compteur. Enfin, il y a eu un changement de propriétaire à la tête de son club et Sam Baro qui s’est vite opposé au départ de son assassin en chef pour montrer son ambition avant que la plupart de ses cadres ne soient vendus cet hiver.

Gift a un parcours de vie incroyable, et s’il a pu être décrit comme égoïste, c’est en réalité tout l’inverse.

David Friio, directeur sportif de l’OL

Mais pourquoi Lyon ? Et pourquoi maintenant ? D’abord, car lors du premier semestre de la saison, Gift Orban a moins marqué – trois buts en championnat, mais quand même neuf sur la scène européenne –, ce qui a naturellement fait redescendre sa cote. Ensuite, car Hein Vanhaezebrouck lui a souvent préféré Tarik Tissoudali, peut-être plus ancré dans l’approche collective de l’entraîneur belge et, de plus, très efficace. Résultat, Orban est devenu une opportunité de marché qu’il fallait saisir pour l’OL, qui le suivait de longue date et n’a pas hésité à sauter sur l’occasion. Le directeur sportif lyonnais, David Friio, s’explique : « Couvrir le poste d’avant-centre était l’une de nos priorités pour janvier. On voulait un jeune attaquant, prometteur, et La Gantoise était plus ouverte que l’été dernier. Ses premiers matchs ont parfaitement montré tout ce qu’il peut nous apporter, et l’homme s’est vite intégré au groupe. Gift a un parcours de vie incroyable et s’il a pu être décrit comme égoïste, c’est en réalité tout l’inverse. On voulait un joueur capable de donner une couleur différente au groupe et c’est la force de Gift : il amène son goût de la victoire, sa détermination, et des qualités spéciales. On a vu lors des matchs et aux entraînements que dans son registre spécifique, il est difficilement arrêtable. »

Le club, conscient des quelques points de progression du joueur, cherchait un buteur assoiffé, ce qui n’est plus si facile à trouver en 2024, capable de venir poser une cerise sur les gâteaux préparés par ses coéquipiers, mais aussi à l’aise pour fixer une ligne défensive, jouer en appui et attaquer la profondeur, permettant ainsi à Alexandre Lacazette de décrocher davantage pour animer le jeu entre les lignes. Les premières sorties ont montré des promesses, et le caractère du buffle nigérian semble avoir été vite capté par ses nouveaux coéquipiers. Pierre Sage a d’ailleurs mis en avant « sa fraîcheur et son enthousiasme ». De Norvège, Hugo Vicente note : « Dans le foot moderne, on demande souvent aux joueurs d’être bons dans tous les domaines, mais je reste persuadé que pour aller au top niveau, vous devez quand même avoir une qualité incroyable, exceptionnelle, et Gift a cette qualité : c’est son sens du but. Son obsession pour le but. Partout où il passera, il marquera toujours beaucoup de buts. Si en plus de ça, il peut amener de la folie… » La Ligue 1 n’attend que ça.

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Par Maxime Brigand

Tous propos recueillis par MB, sauf mentions.

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