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  • Quarts de finale
  • OM-Benfica (1-0 TAB 4-2)

Ici, c’est Faris

Par Thomas Morlec

Auteur d’un coup de tête rageur face à Benfica , qui a permis à l’Olympique de Marseille de jouer la prolongation avant de chavirer dans l’ivresse de la qualification (1-0, TAB 4-2), Faris Moumbagna a fait une entrée décisive jeudi. L’international camerounais n’est pas le plus adroit, mais il est attachant et symbolise cet OM.

Ici, c’est Faris

« Quand je vois que ça rentre, il y a toutes les émotions, il y a le sourire, il y a l’adrénaline, le stade qui se lève. Je tiens à féliciter mes coéquipiers, notamment Aubameyang qui fait un travail remarquable sur le côté, qui a la lucidité de jeter un coup d’œil et de faire ce beau centre, ainsi que toute l’équipe qui a tout donné jusqu’au bout. » Ces mots sont ceux du buteur héroïque Faris Moumbagna, en zone mixte après la qualification de l’Olympique de Marseille à la suite d’une séance de tirs au but insoutenable, où Pau López a brillé en repoussant la tentative d’Antonio Silva (1-0, TAB 4-2). Entré à la place du latéral gauche Emran Soglo avant l’heure de jeu, l’international camerounais, servi par un délicieux centre de Pierre-Emerick Aubameyang, a surgi devant Fredrik Aursnes avant de délivrer le peuple phocéen en ouvrant le score d’une tête puissante, passée entre les jambes d’Anatoliï Trubin (1-0, 79e). Un pion ô combien important dont le numéro 14 de l’OM risque de se souvenir longtemps. Les supporters aussi.

De pataud à héros

Immense fan de Samuel Eto’o, Faris a déjà connu trois continents en ayant bourlingué entre son Cameroun natal, les États-Unis en rejoignant le Steel de Bethlehem ou la Scandinavie. Avant de débarquer en France lors du mercato hivernal, au cours duquel il avait été recruté pour pallier le départ de Vitinha, recrue la plus chère de l’Olympique de Marseille (32 millions d’euros), parti au Genoa. Arrivé contre 8 millions d’euros en provenance du FK Bodø/Glimt, actuel leader d’Eliteserien, le gamin de Yaoundé, qui a été contraint de signer son contrat en pleine CAN, peine à convaincre d’abord Gennaro Gattuso, puis Jean-Louis Gasset. Et à juste titre. Moumbagna se montre (trop) souvent maladroit, comme ce jeudi où il a perdu 13 ballons et a gâché un beau contre à la 88e minute.

Faris entre quand il peut, comme contre Clermont où il a marqué. Il faut qu’il patiente et qu’il travaille. Son tour viendra.

Jean-Louis Gasset

Auteur de deux buts en 11 matchs avec le club phocéen avant cette soirée bénie, le Camerounais (5 titularisations) compense ses lacunes techniques par son goût pour l’effort, sa vitesse, mais aussi sa capacité à ouvrir des espaces pour ses coéquipiers. S’il n’est assurément pas le premier nom coché par son entraîneur actuel sur la feuille de match, le buteur, par son profil, lui offre d’autres possibilités. Jean-Louis Gasset lui avait d’ailleurs demandé de prendre son mal en patience en mars dernier : « La construction de l’effectif est ainsi. Faris entre quand il peut, comme contre Clermont où il a marqué. Il faut qu’il patiente et qu’il travaille. Son tour viendra. »

Et maintenant, le déclic ?

Venu pour « tout casser à Marseille », Moumbagna a déjà réussi là où Vitinha, Arkadiusz Milik, ou encore Kóstas Mítroglou ont échoué : marquer un but décisif dans un grand rendez-vous européen sous le maillot phocéen. Après cet accomplissement, l’homme aux sept capes avec les Lions indomptables va devoir confirmer, mais les signaux sont positifs pour l’avant-centre qui n’a que 23 ans. Si Aubameyang est le leader incontestable de l’attaque phocéenne, avec ses 25 buts et 10 passes décisives en 43 rencontres (TCC), l’homme le plus rapide de la Ligue 1 (flashé à 36,37 km/h lors de la large victoire face à Clermont) a sa carte à jouer dans un secteur où Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye ne comptent que 9 réalisations à eux deux cette saison. Moumbagna ne sera sans doute jamais un esthète, mais il n’y a pas besoin d’être le roi de la technique pour être adopté par le public marseillais, même s’il lui faudra confirmer sur le terrain. Pourquoi pas dès dimanche, dans la peau d’un titulaire, à Toulouse ?

Par Thomas Morlec

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