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  • Real Madrid/Valladolid (4-0)

Facile comme le Real Madrid

Par Robin Delorme, au Santiago Bernabéu
4 minutes
Facile comme le Real Madrid

Fort de ses deux dernières sorties probantes, le Real Madrid a enchaîné un troisième succès avec la manière face au modeste Real Valladolid (4-0). Grâce à Gareth Bale, triple buteur, et Karim Benzema, les Merengues suivent la cadence. Et mettent un peu plus la pression sur le FC Barcelone.

Real Madrid – Real Valladolid : 4-0Buts : Bale (33e, 64e, 90e) et Benzema (36e) pour le Real.
C’est avec des certitudes nouvelles que le Real Madrid attendait les modestes joueurs de Valladolid. Après un facile succès 4-0, ces certitudes en sortent renforcées. Joueurs, les hommes de Carlo Ancelotti ont maîtrisé de bout en bout. Mieux, en l’absence de Cristiano Ronaldo, ils ont déroulé offensivement. Bien emmenés par leur doublette de métronomes Xabi Alonso-Modrić, ils ont su récupérer haut et relancer proprement. Devant, les Isco et Ángel Di María ont abreuvé Karim Benzema et Gareth Bale en centres. Le Français, encore une fois buteur, en est d’ailleurs à sa huitième réalisation de la saison en Liga. Pas mal pour un avant-centre il y a peu contesté et aujourd’hui ovationné. Avec ces trois nouveaux points, le Real Madrid suit la cadence infernale de son voisin de la capitale, l’Atlético Madrid – vainqueur un peu plus tôt 2-0 à Elche. Surtout, il met un peu plus la pression sur un FC Barcelone en déplacement ce dimanche dans le bouillonnant San Mamés de Bilbao. Une vraie belle soirée pour le Santiago Bernabéu.

Di María, la gauche qui centre

Bien dans sa tête, bien dans ses basques, le Real Madrid étouffe illico son petit homonyme de Valladolid. Avec sa doublette Xabi Alonso-Modrić, il dicte son tempo. Dans la moitié adverse, les décalages sont rapidement trouvés sur les ailes. Le côté gauche, orphelin de Cristiano Ronaldo, est le plus recherché. En vrai ailier, Ángel Di María distille ses centres caviars. Isco, toujours disponible, cherche constamment le une-deux avec Xabi Alonso. Après vingt minutes de jeu, l’écart sur le terrain est abyssal. Car, par deux fois, Sergio Ramos catapulte son coup de casque au-dessus de la barre de Mariño (3e, 11e). Un Mariño tout heureux de voir sa barre transversale le suppléer sur une reprise des vingt mètres du très remuant Di María (13e). Une fois l’orage passé, le Real Valladolid souffle enfin. Incapable de ressortir proprement, il profite des imprécisions merengues. Des approximations qui prendront fin peu avant la demi-heure. Après deux alertes signées Benzema (28e) et Di María (30e), le Real trouve enfin la faille. Sur un centre-fort du gobelin argentin repoussé par Mariño, Bale reprend de la tête dans le but vide. Dans la foulée, l’homme qui valait 100 millions adresse un centre parfait pour un Benzema seul : ficelle. Avec ce double avantage, le Real attend tranquillement la mi-temps. À l’instar d’un Santiago Bernabéu frigorifié, donc muet.

Carvajal-Benzema, connexion surprise

La tête encore dans les vestiaires, le Real Madrid déjoue à la reprise. Moins précis, il s’en remet à sa boussole du milieu de terrain. Toujours au bon endroit, au bon moment, Xabi Alonso remet de l’ordre dans la maison. Après dix bonnes minutes soporifiques, les comparses de Sergio Ramos enchaînent de nouveau les phases construites. Et, oh surprise, c’est du binôme Carvajal-Benzema que les actions les plus pressantes vont venir. En une minute, le Français se verra refuser un but pour un hors-jeu inexistant (61e) avant de manquer de chance sur un nouveau centre au cordeau de son latéral droit (62e). Partie remise pour le Real qui, dans la foulée, va aggraver la marque. Sur un ballon mal dégagé, Gareth Bale, seul au point de penalty, fusille Mariño. À 3-0, les combinaisons sont plus faciles. Les techniciens madrilènes en profitent et mettent au supplice les joueurs de Castilla et Leon. Entre contrôles orientés et déhanchés, Isco, dans un rôle de pur numéro 10, régale l’audience du Bernabéu. Le dernier quart d’heure se résume alors à un turn-over de Carlo Ancelotti. Out, Benzema et Di María laissent place aux canteranos Morata et Jese. Des changements qui, outre une ovation pour le Français, ne changeront pas le fil d’un match facilement remporté par le Real Madrid. Un Real qui, en cochon, ajoute la cerise au gâteau sur un triplé de Bale, bien aidé par un joli mouvement Isco-Marcelo.

Ce que les Bleues ont gagné

Par Robin Delorme, au Santiago Bernabéu

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