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Espagne, Coupe du Roi, demi-finales

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Espagne, Coupe du Roi, demi-finales

La finale de la Coupe du Roi opposera le Barça à l'Athletic Bilbao. Les catalans contre les basques. Le génie contre la testostérone. Maradona contre Goikotxea. Bref, une belle affiche.

Athletic Bilabo 3 – Séville 0

Orbaiz, le milieu de terrain de l’Athletic, l’avait prédit : « Notre public marquera le premier but » . Poussés par une meute hystérique de supporters, qui envahit la pelouse en fin de match, les Basques ont déroulé comme à l’entraînement et plié le match en seulement 37 minutes.

Séville n’a rien pu faire, ni sur le terrain, ni pour sa grande gueule de président, raillé toute la rencontre par la Cathédrale (surnom du stade de San Mames). Après 24 ans de vache maigre, de craintes et de déceptions, les Leones peuvent enfin rugir de plaisir.

L’Athletic Bilbao, jadis grand d’Espagne, est peut-être de retour avec une génération qui promet. Après tout, Joaquin Caparros, l’actuel coach de Bilbao, a bien découvert Sergio Ramos, Daniel Alves, Adriano, Reyes, Julio Baptista et Jesus Navas, pour ne citer qu’eux.

Quoi qu’il arrive désormais le 13 mai prochain lors de la grande finale contre le Barça (à Mestalla), le contrat est désormais rempli pour cette équipe atypique qui ne court qu’après une chose : l’honneur.

Buts: 1-0, Javi Martínez. 2-0, Llorente. 3-0, Toquero

Homme du match: Llorente

Majorque 1 – Barcelone 1

Le Barça est qualifié, mais c’est la seule bonne nouvelle côté catalan. Catastrophiques en défense, lents comme des tracteurs, sans inspiration, nuls dans l’animation et totalement inoffensifs en attaque (quelle arnaque ce Hleb !), les Blaugranas ont obtenu leur billet pour Mestalla avec beaucoup de chance et une sur-dose de courage.

On se demande bien où est passée la meilleure équipe du monde, et ce qui est arrivé aux artistes, tant les hommes de Guardiola ont souffert pour maintenir l’avantage du match aller.

Juste après le retour des vestiaires, Majorque prend l’avantage et croit faire le break après un but annulé. Barcelone n’en mène pas large et se retrouve à 10 à cause de la garra un peu trop charrua de Martin Caceres. Sur le penalty qui suit, le remplaçant de Valdes, Pinto, tente un coup de bluff gagnant, en indiquant au tireur qu’il va plonger sur sa gauche. Marti foire l’occasion en or de liquider le leader de la Liga, en tirant comme un con…à gauche. Il était pourtant prévenu.

La suite, c’est l’entrée de Messi, puis son habituel show, son habituel joli but et son inhabituelle célébration : un joli cœur mimé à destination de sa fiancée. L’astre argentin, c’est officiel, n’est plus puceau.

Le Barça, malgré son cinquième match consécutif sans victoire, est déjà en finale de Coupe du Roi, toujours premier du championnat et en ballottage favorable contre Lyon. Et dire qu’on appelle ça une crise !

Buts: 1-0, Castro. 1-1, Messi.

Homme du match: Pinto

Javier Prieto-Santos Lire aussi : Le résumé de la dernière journée de Liga.

Pardon d’avoir douté, Rayan Cherki

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