S’abonner au mag
  • Argentine
  • Primera Division
  • River Plate
  • Mercato

Eh, River Plate, c’est quoi ce mercato ?

Par Ruben Curiel, au Chili
4 minutes
Eh, River Plate, c’est quoi ce mercato ?

Des idoles en fin de carrière de retour, un ancien de Boca et un jeune attaquant prometteur recrutés, mais aussi des départs de cadres : voilà à quoi ressemble le mercato de River Plate. À l'instar de Tigres avec Gignac, l'équipe entraînée par Marcelo Gallardo s'est renforcée pour les demi-finales de la Copa Libertadores.

Dix ans que le club et ses milliers de socios attendent ce moment. Après son épique victoire au Brésil face à Cruzeiro (0-3, après avoir perdu 1-0 lors du match aller au Monumental), River Plate va enfin retrouver les demi-finales de la Copa Libertadores. Face aux Paraguayens de Guaraní, l’équipe de Marcelo Gallardo tentera de conclure un semestre marqué par un début de championnat compliqué et une qualification dramatique face à Boca Juniors. Et pour ce rendez-vous historique, River a bien garni son effectif. Pablo Aimar, recruté l’été dernier, est enfin prêt à enfiler les crampons et offrir au public millionario son sourire et ses petits ponts. Autre idole du club, Javier Saviola a décidé de revenir à la maison après une année infructueuse au Hellas Vérone. Enfin, Lucho González et son nouveau look de punk à chien ont eux aussi décidé de revenir tâter la pelouse du Monumental, malgré une offre du Racing. Deux questions se posent. Gallardo peut-il vraiment aligner ces joueurs au talent incontestable, mais au physique incertain ? La politique du long terme engagée par le Muñeco depuis son arrivée n’est-elle pas contrariée par ces recrutements ? De plus, Nicolas Bertolo, milieu de Banfield formé chez l’ennemi de Boca et Lucas Alario, jeune attaquant de Colón, ont rejoint La Banda. La gestion s’annonce compliquée pour Gallardo.

Des légendes de retour

À première vue, ce mercato s’annonçait comme celui de tous les dangers pour River Plate. La trêve due à la Copa América et un championnat interminable offrait la possibilité aux clubs européens de venir piocher à River. Pourtant, le tenant du titre de la Copa Sudamericana (équivalent sud-américain de la Ligue Europa) a évité le pillage. Même si les départs des pépites Kranevitter et Mammana sont inévitables à long terme (les deux joueurs intéressent l’Atlético Madrid), Gallardo pourra compter sur un groupe solide lors des demi-finales de la Copa Libertadores, mi-juillet. Les départs actés de certains cadres (Ariel Rojas à Cruz Azul), Mora (en Arabie saoudite), et le transfert probable de Teo Gutiérrez – tous deux après la Copa Libertadores – semblent couverts par les récentes arrivées annoncées par le club.

Et si le recrutement de River ressemble à celui d’une équipe senior, le projet mis en place par Gallardo reste d’actualité. D’abord parce que le club du quartier de Nuñez possède un calendrier extrêmement chargé avec cinq compétitions à disputer : le championnat, la Coupe d’Argentine, la Surruga Bank (match absurde qui se déroule au Japon face au vainqueur de la Copa Japan League), la Libertadores, et même la Copa Sudamericana. Les retours de Saviola et de Lucho, deux idoles du club, soulèvent pourtant quelques doutes en Argentine. La condition physique des deux hommes est notamment questionnée. Aussi, certains supporters qualifient les deux joueurs d’opportunistes, eux qui reviennent lors d’une période faste du club. Les deux recrues risquent de contenir l’éclosion de jeunes talents à leurs postes respectifs, comme Pity Martínez, ou Giovanni Simeone. Un embouteillage aussi dans la liste pour la Copa Libertadores : le club ne pourra effectuer que cinq changements.

Une attaque dégarnie

Si les une-deux entre Aimar et Saviola et les caviars de Lucho restent gravés dans la mémoire des supporters de River, il est peu probable que les trois recrues soient alignées ensemble. D’abord, Gallardo a longtemps tâtonné pour trouver son onze type. Lucho et Aimar se retrouvent en concurrence avec des titulaires indiscutables que sont Carlos Sánchez et Kranevitter. Saviola, lui, possède une réelle chance de s’imposer : Mora, Teo et Cavenaghi (en fin de contrat) quitteront le club à la fin du parcours de River en Copa Libertadores. L’ancien joueur du Real et du Barça (et ses 58 buts en 120 avec le maillot riverplatense) partira certainement avec une longueur d’avance sur le jeune Alario, arrivé en provenance de Colón. En attendant, tout ce petit monde prépare les demi-finales de la Copa Libertadores qui auront lieu le 15 et le 22 juillet. En championnat, River est toujours bien placé, à trois points du leader San Lorenzo, avec un match en retard. Et tant pis pour les futurs embouteillages.

Samuel Umtiti, ce Lyonnais que j’aimais

Par Ruben Curiel, au Chili

À lire aussi
Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale
  •  
Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale

Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale

C’était une émission, c’est devenu un rendez-vous. Puis un objet de culte. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d’une petite soirée entre potes et le clinquant d’un dîner dans le grand monde. Voilà pourquoi personne ne l’a oubliée, même 20 ans après.

Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine