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À Paris, Gonçalo rame

Par Léo Tourbe
3 minutes

L’absence d’Ousmane Dembélé et le turnover en vigueur lors de cette Coupe du monde des clubs auraient dû profiter à un homme : Gonçalo Ramos. Titulaire lors des deux premiers matchs du PSG à Los Angeles, le Portugais peine à s’affirmer comme une réelle option offensive pour Luis Enrique. Déclic ce lundi face aux Sounders de Seattle ?

À Paris, Gonçalo rame

Oui, Ramos a marqué à la Coupe du monde des clubs. Problème : il s’agit de Sergio le vétéran, qui porte les couleurs de Monterrey, et qui avait fait trembler les filets face à l’Inter (1-1). De son côté, Gonçalo, titulaire contre l’Atlético de Madrid (4-0) et face à Botafogo (0-1), n’a toujours pas justifié le numéro 9 qui trône sur le verso de son maillot. Pointe du PSG en l’absence d’Ousmane Dembélé, toujours blessé, le Portugais a du mal à convaincre qu’il peut être autre chose qu’un joker à faire entrer lors de la dernière demi-heure. Face aux modestes Sounders de Seattle ce lundi soir (21h) pour le dernier match de poule des Parisiens, il aura une nouvelle occasion de se montrer, lui qui misait beaucoup sur cette compétition pour questionner la hiérarchie instaurée par Luis Enrique.

Un super sub à 80 millions

« Tout le monde peut marquer. Ce n’est pas important si c’est moi ou quelqu’un d’autre », estimait-il jeudi dernier avant le revers concédé face à la troupe brésilienne de John Textor. Un discours altruiste, en phase avec la doctrine dispensée par son coach espagnol, mais qui souligne aussi son manque d’efficacité. Blessé lors d’une bonne partie de la première moitié de saison, l’ancien du Benfica n’a pas su s’imposer lors de son retour, alors que le PSG se cherchait encore. Avec le changement de dimension de Dembélé, l’explosion de Désiré Doué et l’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia, Ramos a gentiment dû se contenter de miettes. Au total, il a planté 18 pions, dont deux triplés : l’un face au Stade briochin en Coupe de France (0-7), et l’autre contre Montpellier (1-4), dont le niveau était plus proche de Saint-Brieuc que de Paris.

Il a beau s’autopersuader en lançant qu’« il n’y a pas de titulaire, tout le monde doit être prêt pour jouer, c’est ce que le coach nous dit », le buteur arrivé à l’été 2023 contre un chèque de 80 millions d’euros connaît un peu trop bien le banc parisien. À partir des huitièmes de finale de la Ligue des champions, il a quasiment disparu de la rotation en Coupe d’Europe, ne disputant que 36 minutes sur les sept matchs des Parisiens après le barrage contre le Stade brestois. Et s’il voulait prouver à Luis Enrique qu’il avait sa place sur la pelouse, à la pointe de l’attaque, pour l’instant, c’est loupé. Outre son inefficacité, il ne laisse pas une grande impression dans le jeu, et se révèle assez peu utile lorsque son équipe a le ballon. Il n’est pas non plus un poids pour Paris, mais on le sent comme déconnecté de ses coéquipiers.

Un problème de profil peut-être. Le PSG de Luis Enrique peut-il évoluer avec un véritable 9, incapable de décrocher et d’imposer de grosses contraintes aux défenses adverses grâce à son habileté technique ? Ramos a certainement un talent pour envoyer le ballon au fond des filets, mais il n’est sûrement pas au bon endroit pour prétendre s’imposer comme l’arme offensive numéro un dans l’axe. Bien qu’il soit annoncé comme un potentiel partant lors du mercato, la tendance indique plutôt que Ramos devrait rester pour une troisième saison dans la capitale, alors que son contrat court jusqu’en 2028. Il va devoir montrer qu’il est Enrique-compatible, sous peine de ne rester que la terreur des premiers tours de Coupe de France et des mal classés en Ligue 1.

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