S’abonner au mag
  • Mondial des clubs
  • Finale
  • Chelsea-PSG

Champion du monde mon frère ?

Par Quentin Ballue
4 minutes

Alors que les vacances se profilent, le PSG et Chelsea livreront une ultime bataille ce dimanche au MetLife Stadium, en finale de la Coupe du monde des clubs. Les Parisiens ne sont plus qu’à 90 minutes d’un quintuplé légendaire... mais la jeune garde londonienne, déjà victorieuse de la Ligue Conférence en mai, a les dents qui rayent le parquet.

Chelsea-PSG : Champion du monde mon frère ?

Neuf années ont passé depuis la dernière confrontation entre Chelsea et le Paris Saint-Germain. Les deux équipes n’ont plus rien à voir avec celles qui se rendaient coup pour coup lors de leur traditionnel rendez-vous annuel en Ligue des champions : Demba Ba a rangé les crampons, Zlatan Ibrahimović aussi, tandis que Thiago Silva est rentré au pays. Ce duel ne manquera toutefois pas de sel, avec la carotte d’un titre de champion du monde au bout. Les Blues y ont déjà goûté en 2022, guidés par Romelu Lukaku, Kai Havertz, N’Golo Kanté et Edouard Mendy, quand le tournoi ne concernait que sept équipes. Ils auront fort à faire pour décrocher une deuxième étoile, face à ce qui se fait de mieux cette année.

Le cauchemar des clubs anglais

Les deux finalistes présentent le même bilan de cinq victoires et une défaite dans le tournoi. Ils ont poussé la similitude au point de s’incliner au même moment, lors de la deuxième journée de la phase de poules, respectivement contre Botafogo (0-1) et Flamengo (3-1). En revanche, le Paris Saint-Germain se présente dans la peau du grandissime favori. Meilleure défense de la compétition, le PSG n’a concédé qu’un seul but, celui d’Igor Jesus, le 19 juin dernier. Les Parisiens ont surtout distribué les tartes façon Astérix et Obélix : 4-0 pour l’Atlético, l’Inter Miami et le Real Madrid, et « seulement » 2-0 contre Seattle et le Bayern – l’une des rares formations à avoir véritablement embêté ce PSG.

Chelsea peut d’autant plus trembler qu’il se présente dans le costume de la victime parfaite : celui d’un club anglais. Manchester City est passé à la casserole en janvier, avant que Liverpool, Aston Villa et Arsenal se prennent tour à tour un mur face aux Parisiens, lancés dans une épopée inoubliable. En conférence de presse, Marquinhos a affiché son intention d’entrer un peu plus dans l’histoire : « Je pense qu’on est conscients de l’importance de ce match. C’est une opportunité en or pour nous. Déjà, c’est une compétition qui se passe chaque quatre ans et nous avons l’opportunité d’être ici en finale et de nous battre pour ce titre. Depuis le premier jour que nous sommes arrivés ici, le coach a lancé ça , il a dit que c’était une opportunité vraiment importante pour nous, une opportunité en or. » Notamment pour devenir, à jamais, le premier club français à remporter la Coupe du monde des clubs.

Chelsea, c’est pas le Real

Les références de Chelsea sont un poil moins impressionnantes : les Blues ont sorti Benfica après prolongation en huitièmes de finale (1-4), et ont évincé les derniers clubs brésiliens engagés, Palmeiras (1-2) et Fluminense (0-2), pour se hisser en finale. Tout juste arrivé de Brighton, João Pedro est venu injecter un peu de sang neuf dans une équipe qui s’apprête à disputer son 64e match de la saison. Le Brésilien, auteur d’un doublé en demi-finales, sera à surveiller de près ce dimanche, à l’instar de Pedro Neto, meilleur dribbleur de la compétition (18 dribbles réussis, contre 17 pour Désiré Doué), ou Enzo Fernández, meilleur passeur (trois assists). De là à inquiéter un PSG au sommet de son art, malgré la fatigue accumulée ?

La formation d’Enzo Maresca est jeune (24 ans de moyenne d’âge pour son onze de départ depuis le début du tournoi), mais ne nourrit aucun complexe. « C’est probablement la meilleure équipe du monde, mais nous sommes impatients et prêts », a prévenu Cole Palmer sur DAZN. Levi Colwill s’est montré encore plus mordant : « C’est une équipe extraordinaire, mais nous ne sommes pas l’Inter ou le Real Madrid. Le Real Madrid est très différent de nous. Ils ne pressent pas comme nous et ne jouent pas comme nous. Nous allons apporter des ingrédients différents. Les joueurs ont une très bonne mentalité. La plupart des gens dans le monde s’attendent à ce que le PSG gagne, mais nous avons confiance en nous pour gagner le match. » Réussir à y croire, c’est déjà une petite victoire.

Disasi, Kimpembe, Sterling, Tel... Ces gros noms ne joueront pas la C1 2025-2026

Par Quentin Ballue

À lire aussi
Les grands récits de Society: Les multiples visages de Corinne Berthier
  • Grand Récit
Les grands récits de Society: Les multiples visages de Corinne Berthier

Les grands récits de Society: Les multiples visages de Corinne Berthier

Ces 40 dernières années, sa photo a été utilisée pour représenter la France, son nom pour usurper des identités et détourner des millions d’euros, sans que personne ne sache vraiment qui était Corinne Berthier, ou même si elle avait jamais existé. Jusqu’à cette enquête.

Les grands récits de Society: Les multiples visages de Corinne Berthier
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

10
Revivez Marseille-Monaco (1-0)
Revivez Marseille-Monaco (1-0)

Revivez Marseille-Monaco (1-0)

Revivez Marseille-Monaco (1-0)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!