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Coupe du monde 2018 : la fiche du Portugal

Par Steven Oliveira
Coupe du monde 2018 : la fiche du Portugal

Champion d'Europe en titre, le Portugal compte bien faire à nouveau déjouer les pronostics en Russie, pour ce qui pourrait être la dernière Coupe du monde de Cristiano Ronaldo. Pour cela, la Selecção va pouvoir compter sur la fougue de sa jeunesse offensive, qui compense la lenteur de sa charnière centrale vieillissante.

La liste des 23 Gardiens de but : Beto (Göztepe), Anthony Lopes (Olympique lyonnais), Rui Patrício (Sporting Portugal) Défenseurs : Bruno Alves (Rangers), Cédric (Southampton), Rúben Dias (Benfica Lisbonne), José Fonte (Dalian Yifang), Raphaël Guerreiro (Borussia Dortmund), Pepe (Beşiktaş), Ricardo Pereira (Porto), Mário Rui (Napoli)Milieux de terrain : William Carvalho (Sporting Portugal), Bruno Fernandes (Sporting Portugal), Manuel Fernandes (Lokomotiv Moscou), João Mário (West Ham), João Moutinho (AS Monaco), Adrien Silva (Leicester), Bernardo Silva (Manchester City)Attaquants : Gonçalo Guedes (Valence), Gelson Martins (Sporting Portugal), Ricardo Quaresma (Beşiktaş), Cristiano Ronaldo (Real Madrid), André Silva (AC Milan)

Le onze type Rui Patrício v Cédric, Pepe, José Fonte, Raphaël Guerreiro – Bernardo Silva, William Carvalho, João Moutinho, João Mário – Cristiano Ronaldo, André Silva

L’analyse tactique Le monde du football a quitté le Portugal sur un titre de champion d’Europe acquis notamment grâce à une animation défensive digne des plus belles heures de l’Atlético de Diego Simeone. Mais en football, tout va très vite. Et en deux ans, le Portugal a totalement changé de visage pour devenir une équipe ultra-offensive durant les qualifications. Un changement d’attitude dû à la faiblesse des adversaires, mais surtout à l’arrivée d’un vrai attaquant de pointe en la personne d’André Silva (neuf buts en qualifs). D’une efficacité redoutable avec la Selecção, l’attaquant de l’AC Milan a obligé Fernando Santos à troquer son 4-3-3 pour un 4-4-2 plus offensif, avec des ailiers rapides et techniques que sont Bernardo Silva, Gelson Martins ou encore Gonçalo Guedes. Soit trois joueurs qui n’ont pas de ligne « Champion d’Europe » sur leur CV, mais qui comptent bien y ajouter une ligne « Champion du monde » . Pour cela, il va surtout falloir que le Portugal se retrouve une solidité défensive pour éviter les errements aperçus durant les amicaux face aux Pays-Bas (0-3) ou la Tunisie (2-2).

La stat à la con : 100% À chaque fois que le Portugal s’est qualifié pour une Coupe du monde qui s’est déroulée en Europe, la Selecção a atteint les demi-finales. C’est arrivé à deux reprises : en 1966 lors du Mondial en Angleterre, et en 2006 en Allemagne. Les deux meilleurs parcours du Portugal en Coupe du monde. Et comme le dit si bien le dicton, jamais deux sans trois. Cristiano Ronaldo et ses petits potes devraient donc atteindre le dernier carré en Russie.


Ce que Poutine dirait de cette équipe « En tant que supporter du Zénith, je n’ai pas aimé voir le Lokomotiv être sacré champion de Russie en s’imposant face à mes protégés. C’est pourquoi j’ai décidé d’envoyer le buteur, Éder, au goulag afin qu’il ne me casse pas les yaytsaune seconde fois. Et gare à celui qui osera marquer face à la Russie en huitièmes. »

Il aurait pu être russe, mais il est né à Lisbonne Né dans la capitale portugaise de parents originaires du Cap-Vert, Manuel Fernandes n’a, a priori, rien à voir avec les citoyens du pays de Vladimir Poutine. Et pourtant, comme un véritable Russe, l’international portugais de 32 ans dit rarement non à un petit verre de vodka, à en croire les propos de Samet Aybaba, son ancien coach au Beşiktaş lors de la saison 2012-2013 : « Il sentait l’alcool très souvent lors des entraînements et il passait des nuits avec des prostituées. » C’est donc assez logiquement que celui qui était surnommé « Manélélé » au Benfica Lisbonne – en référence à Claude Makelele – s’est laissé tenter par un transfert au Lokomotiv Moscou en 2014. Parmi ses semblables, Manuel Fernandes rayonne dans l’entrejeu, permet au Lokomotiv de remporter le championnat et signe son retour en Selecção.

Le joueur frisson : Bernardo Silva Blessé peu de temps avant l’Euro 2016, Bernardo Silva avait assisté depuis son canapé à la victoire de ses compatriotes au Stade de France. Deux ans plus tard, la cuisse du Portugais ne siffle plus et le voilà prêt à tout casser en Russie. Il faut dire qu’entre-temps, le souffre-douleur de Benjamin Mendy a pris du galon en claquant une saison exceptionnelle à l’AS Monaco, avant d’exporter sa patte gauche de velours et ses crochets destructeurs du côté de Manchester City. Et comme partout où il passe, Bernardo a su faire le bonheur de son coach Pep Guardiola : « Aussi longtemps que je serai l’entraîneur de Manchester City, Bernardo Silva n’ira nulle part. Il a une qualité incroyable, il se fond parfaitement dans le collectif et il est fait pour notre façon de jouer. En tant que personne, j’aime travailler avec de bons gars et il en est un. » Ce n’est pas Fernando Santos qui va le contredire.

Le joueur qu’on n’a pas du tout envie de voir : Bruno Alves Les années passent, les cheveux grisonnent, les jambes s’alourdissent et le niveau s’abaisse. Pourtant, du haut de ses 36 ans, Bruno Alves, qui sort d’une saison à vingt matchs avec les Rangers, est toujours présent en Selecção. Pour le grand désarroi des supporters, qui aimeraient un peu de jeunesse dans un secteur qui en manque cruellement avec Pepe (35 ans) et José Fonte (34 ans). Heureusement que le jeune défenseur central du Benfica Lisbonne, Rúben Dias (21 ans), est là pour faire baisser la moyenne d’âge et permettre à Bruno Alves de se cantonner à son meilleur rôle : celui de grand frère qui apporte son expérience et exhorte ses coéquipiers dans le vestiaire ou depuis le banc des remplaçants.


Le grand absent : Éder Oui, Nani – auteur de trois buts durant l’Euro 2016 – aurait pu prétendre au titre du grand absent de la liste de Fernando Santos. Mais c’était compter sans le choix de laisser Éder, auteur du but le plus important de l’histoire du Portugal, sur la touche. Un choix loin d’être étonnant puisque l’ancien buteur de Braga n’a inscrit que quatre buts cette saison avec le Lokomotiv Moscou, et n’a jamais été un cadre de cette Selecção. Il n’empêche que les supporters portugais les plus superstitieux auraient bien aimé voir son joli minois au moins sur le banc des remplaçants. De son côté, Hugo Lloris ne peut que se réjouir du choix de Santos.

S’ils étaient un tube de l’été This One’s for You de David Guetta et Zara Larsson, car cela leur a plutôt porté chance durant l’été 2016.

Pourquoi ils vont… déclencher la Troisième Guerre mondiale Second de sa poule derrière l’Espagne, le Portugal doit se farcir la Russie en huitièmes de finale. Un hôte qui a terminé la phase de poules avec la première place dans sa besace grâce à quatre penaltys – en trois rencontres – plutôt généreux sifflés par le corps arbitral. Désigné pour arbitrer ce huitième de finale, Clément Turpin ne cède pas aux avances des oligarques russes, et la Russie se fait humilier 4-0 par les potes de Cristiano Ronaldo sous les yeux d’un Vladimir Poutine irrité. Bien que son équipe ne se soit pas qualifiée pour le Mondial, Donald Trump ne peut s’empêcher de troller son meilleur ennemi sur Twitter : « Ça valait le coup d’organiser une Coupe du monde pour se faire ridiculiser face à une équipe que les États-Unis ont battue en 2002. Ne retiens pas tes larmes Vladimir, pleurer ça fait du bien. » Visiblement pas fan d’Amel Bent, Vladimir Poutine décide de répliquer en pointant un missile en direction des USA. Le début d’une guerre mondiale. Tout ça à cause de Clément Turpin.

Le calendrier Vendredi 15 juin : Portugal – EspagneMercredi 20 juin : Portugal – MarocLundi 25 juin : Iran – Portugal
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Par Steven Oliveira

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