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Copa vide, Copa pleine

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Copa vide, Copa pleine

Si les commentateurs du continent ont dû ravaler pas mal de leurs cris de « gooool », il y a tout de même quelques riches enseignements à tirer du premier tour de cette Copa América.

Tops :

La Colombie : après une décennie d’errance, les Cafeteros sont de retour au premier plan, même si leur entraîneur, « Bolillo » Gomez, préfère relativiser en parlant d’un « groupe en formation » . Néanmoins, la Colombie a déjà tout ce dont un sélectionneur peut rêver : des joueurs à la fois puissants, véloces et techniques, un fond de jeu qui commence à prendre de la couleur et un goleador en la personne de Falcao. De bon augure pour la course à la Coupe du monde 2014.

Sergio Agüero : sans ses buts, l’Argentine n’aurait pas franchi le premier tour de « sa » Copa América. Sa splendide reprise de volée contre la Bolivie a sauvé les siens de l’humiliation d’une défaite qui aurait vraiment fait désordre. Et son doublé contre le Costa Rica a offert une bouffée d’oxygène à la Seleccion de Batista. Merci qui ?

Alvaro Pereira : comme Agüero, l’arrière gauche des Charruas a endossé le costume de sauveur en ouvrant le score face au Chili (1-1), puis en donnant la victoire à l’Uruguay contre un faible Mexique (1-0). De la percussion sur son côté et une efficacité décisive : que demander de plus au latéral de Porto ?

Paolo Guerrero : il est le joueur qui a le plus frappé dans cette Copa América. Ses douze tirs ont terminé par deux fois dans les filets adverses. En l’absence de Farfan et surtout de Pizarro, l’avant-centre d’Hambourg se charge de conduire la destinée du Pérou, que l’on n’attendait pas forcément au second tour.

Venezuela : la Vinotinto était elle aussi promise à un rôle de second plan, derrière le Brésil et le Paraguay, à hauteur de l’Equateur. Elle a fait nul contre les deux premiers (0-0 et 3-3) et a dominé sans problème ce dernier. Comme en 2007 chez elle, elle a atteint la seconde phase, et surtout annoncé qu’il faudra compter sur elle en éliminatoires du Mondial.

Flops :

Le spectacle et les buts : les deux grands absents de ce tournoi, malgré une dernière journée du premier tour à douze buts en deux matches (Brésil-Equateur : 4-2 et Venezuela-Paraguay : 3-3). Avec 2,05 buts inscrits en moyenne par rencontre, l’édition 2011 de la Copa América reste toutefois la moins prolifique de l’Histoire…

Sergio Batista : « Checho » a montré ses limites tactiques, insistant lors du deuxième match contre la Colombie avec sa ligne de trois récupérateurs/relanceurs et en laissant Messi patauger en pointe. Après avoir écarté Tévez pour des raisons soi disant tactiques, il a réintégré le « joueur du peuple » dans la dernière ligne droite de la Copa América, en se contredisant. Comme Maradona avant lui, il navigue à vue et si la formation mise en place contre le Costa Rica a montré un réel progrès, on doute de ses capacités à renverser la situation dans les instances décisives.

Humberto Suazo : le meilleur buteur des derniers éliminatoires de la zone Amsud (neuf buts) est complètement à côté de la plaque. Des frappes mal senties, des appels et un placement à contretemps, des ballons mal exploités : on se dit que le Chili ferait mieux de jouer à dix…

L’Equateur : après deux coupes du monde consécutives, en 2002 et 2006, la Tricolor a disparu des radars de l’élite mondiale. Surclassé par le Venezuela (1-0), sa réaction d’orgueil contre le Brésil (2-2), grâce à deux réalisations de Felipe Caicedo, n’aura pas suffit. L’Equateur quitte la compétition avec plus de doutes que lorsqu’elle est arrivée. Pour l’instant, on les voit mal assister au rendez-vous brésilien dans trois ans…

Diego Forlan : le Ballon d’or du dernier Mondial n’est que l’ombre du joueur qui illumina les pelouses d’Afrique du Sud il y a un an. Même s’il a joué les deux premières rencontres dans une position plus reculée avec l’incursion d’Edinson Cavani en attaque aux côtés de Luis Suarez, il a beaucoup vendangé. Notamment à 1-1 contre le Pérou en ouverture, puis à deux reprises mardi contre le Mexique(1-0), trouvant le poteau en première période, avant d’expédier au-dessus de la barre une balle de but aux six mètres.

Par Florent Torchut

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