- En partenariat avec Betsson
Ce qu’il faut retenir de la septième journée de Ligue 1
Les tops et les flops du week-end en L1.

La démonstration du week-end
En étrillant Angers sur le score de 5-0 à la Meinau, Strasbourg a réalisé le carton du week-end en signant sa plus large victoire dans l’élite depuis janvier 2021 face à Nîmes (5-0). Défaits à Marseille la semaine dernière, les hommes de Liam Rosenior rebondissent de la meilleure des manières. Auteur d’un doublé, Joaquín Panichelli prouve l’étendue de son talent et porte son compteur à cinq buts en sept matchs de championnat. Mais il n’a pas été le seul à briller puisque l’ailier gauche Martial Godo a également trompé deux fois le pauvre Hervé Koffi. Grâce à cette large victoire, le RCSA monte sur le podium et compte autant de points que Marseille ou Lyon. À ce rythme, les Strasbourgeois s’affirment comme de vrais outsiders pour la course à la Ligue des champions.
Le geste du week-end
Dans un match fermé, il faut parfois un éclair de génie pour désamorcer la situation. C’est exactement ce qu’il s’est passé ce dimanche soir lors de la grosse affiche de cette septième journée entre Lille et le PSG (1-1). Entré en jeu à la place de Barcola, Nuno Mendes s’est illustré en inscrivant un sublime coup franc aux 25 mètres. Un geste de grande classe qui porte son total à cinq pions en championnat sous les couleurs parisiennes. Difficile de rêver mieux pour conclure sa semaine après une performance déjà XXL face à Barcelone en Ligue des champions. Et ce, même si Paris a perdu quelques plumes en concédant le match nul en toute fin de match à cause d’un ancien de la maison.
La petite vengeance familiale du week-end
L’ancien de la maison n’est autre qu’Ethan Mbappé, le petit frère de Kylian, encore en froid avec les dirigeants du PSG. Également entré en jeu à la place de Matías Fernández-Pardo (82e), le milieu de 18 ans a encore prouvé qu’il pouvait être décisif dans les moments importants, comme lorsqu’il avait offert la victoire aux Dogues à Toulouse, en égalisant pour Lille trois minutes seulement après ses premiers pas sur le terrain grâce à une belle frappe à ras de terre (85e). Parce qu’il est classe (ou trop gentil), il n’a pas célébré ce but important, en levant les mains au ciel et en faisant mine de s’excuser. Vous aimez ou pas cette manie de ne pas fêter ses buts face à son ancien club ? En tout cas, « Kyk’s » et son père ont été bien moins mesurés en tribunes.
La désillusion du week-end
Impressionnant depuis le début de cette saison avec sept victoires en huit matchs (TCC) et seulement trois pions encaissés, l’Olympique lyonnais a été surpris par Toulouse dans le money time (1-2). Pourtant parfaitement lancés par un but de Malick Fofana (24e), à la suite d’un mouvement collectif admirable, les Gones se sont progressivement endormis avant d’être renversés par l’éclair Emersonn. Entré en jeu à la place de Frank Magri, le jeune attaquant brésilien de 21 ans a frappé une première fois en trompant Dominik Greif, bien aidé par Clinton Mata à la 87e avant de mettre le coup de grâce aux Rhodaniens d’une magnifique tête croisée sur un corner dans les derniers instants de la partie (90e+6), offrant la victoire aux Violets, qui n’avaient plus gagné depuis quatre rencontres, et signant le premier doublé de sa jeune carrière. La belle histoire du week-end.
Les deux performances du week-end
Il est toujours compliqué de mettre en avant des performances individuelles dans ces week-ends de Ligue 1 si riches, mais deux joueurs se sont particulièrement distingués sur les pelouses du championnat. Si Nantes est parvenu à ramener un point de Francis-Le Blé, c’est en grande partie grâce à sa muraille : Anthony Lopes. Très solide sur ce début de saison, le gardien des Canaries a réalisé cinq arrêts dans ce derby breton, dont deux sublimes face à Ludovic Ajorque (18e et 90e) et un arrêt réflexe sur Pathé Mboup (57e). Les Finistériens, qui avaient marqué dans 13 de leurs 14 dernières réceptions en Ligue 1, sont tombés sur plus fort qu’eux.
On aurait pu vous parler du Phocéen Matth O’Riley ou des Lensois d’Adrien Thomasson (deux passes décisives) et Malang Sarr (9 duels gagnés), mais on opte plutôt pour l’Aiglon Sofiane Diop. Très irrégulier depuis son arrivée au Gym en 2022 et souvent blessé, l’ailier gauche a porté les siens face à Monaco grâce à un beau doublé : l’ancien Monégasque trompe d’abord Philipp Köhn d’une frappe enroulée délicieuse (29e) avant de battre de nouveau le portier polonais sur penalty (42e). Pas de victoire à la clé pour les Niçois mais une performance aboutie et pleine de promesses pour l’offensif de 25 ans. Le doublé de la maturité ?
Avertissement. Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : Pertes d’argent, conflits familiaux, addiction. Retrouvez des conseils sur joueurs-info-service.fr ou au 09 74 75 13 13 (Appel non surtaxé)
Découvrez les affiches de la première journée de Ligue 1SF