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  • Sion/Bordeaux (1-1)

Bordeaux à une seconde de reprendre vie en Suisse

Par Eric Carpentier
3 minutes
Bordeaux à une seconde de reprendre vie en Suisse

Lanterne rouge à l'entame, Bordeaux aurait pu être à deux points de la première place après son match chez le leader. Sauf que Salatić a mis sa tête à la dernière seconde, et celle des Bordelais dans le sac. Les Bordelais ne rapportent que d'infimes espoirs de printemps européen sur les bords de la Garonne.

FC Sion 1-1 Girondins de Bordeaux

Buts : Salatić (94e) pour Sion // Touré (67e) pour les Girondins

Il est colère, Didier Tholot. Dans les tribunes après son expulsion du match aller, l’ancien attaquant bordelais et actuel entraîneur du FC Sion voit M. Kruzliak rester impassible. Contento a bien balancé Assifuah dans la surface, mais l’arbitre slovaque fait signe de jouer. Dans un match aux actions plus rares que les cheveux sur le crâne de Nicolas Pallois, un coup de sifflet aurait pu faire la différence et offrir la qualification à son équipe. Au lieu de ça, c’est Bordeaux qui conserve un infime espoir de qualification. Mais alors vraiment, vraiment infime. Car Salatić est passé redonner le sourire à son coach.

De Moussa Konaté à Kiki Musampa

Si des Girondins sont chauds dès l’entame du match, ce sont ceux parqués dans un coin du stade, venus supporter leur équipe malgré le prix exorbitant des places. Sur le terrain, il faut se tourner vers Birama Ndoye. En trois minutes, le Suisse se fait oublier pour un coup de casque contré, puis plus précis avec un bon coup de coude sur Chantôme et un premier carton précoce. Bordeaux montre de l’envie, Diabaté et Touré sont mobiles, mais la toute relative domination reste stérile. Au contraire, en deux passes, Sion et Moussa Konaté se retrouvent en bonne position, seulement arrêtés par Pallois. Une occasion qui permet d’admirer le col relevé du Sénégalais et de se transporter dans un match de C3 des années 90. À l’instar d’un Kiki Musampa en son temps, Bordeaux n’arrive pas à imposer son jeu, appliqué mais prévisible et bien gêné par le pressing haut des locaux. Les offensives du FC Sion ont quelque chose de plus précis, plus dangereux. Surtout quand Contento joue avec le feu avec Assifuah. L’arbitre laisse passer, envoie les soigneurs pour un beau K.O entre Lacroix et Ndoye, puis renvoie son monde aux vestiaires sur un 0-0 sans surprise.

Chantôme double passeur décisif

À la mi-temps, les joueurs n’ont pas abusé de Chicco D’Oro, le café qui sert de sponsor bien visible au FC Sion, carré jaune sur maillot rouge et traînée étoilée. Une certaine conception du style. Dans un match où les milieux font loi, André Poko, excentré, n’a pas non plus le bon goût de mettre sa reprise au fond, lui préférant le petit filet. Au contraire de Thomas Touré, joliment servi par Chantôme, qui se fait plaisir d’une grosse frappe face à un Vanins totalement impuissant. Les joueurs de Tholot sortent alors, un peu, de leur torpeur. Konaté fait briller Carrasso avant d’être un poil trop court dans la continuation de l’action. Si les Suisses avancent, logiquement, les Bordelais reculent. Ils ne semblent pas pour autant proches de la rupture, maîtrisant sans peine les offensives locales. Willy Sagnol achève de changer sa ligne d’avants avec les entrées de Crivelli et Saivet après celle de Maurice-Belay. Mais c’est derrière qu’il aurait fallu mettre du sang neuf. Sur le dernier corner, à l’ultime seconde, Salatić profite d’une déviation de Chantôme pour doucher sérieusement les espoirs girondins. Deux matchs à jouer et cinq points d’avance pour Sion sur Bordeaux. Ça sent le bouchon.

Une leçon de foot-boulimie

Par Eric Carpentier

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